@Marre des
Oui j'avais vu ça en visitant l'expo Tolkien à la bnf en effet !
Je ne sais pas trop comment répondre à ta question, mais pour moi il est bon de garder une frontière bien définie entre rationalité et imaginaire. Ce que je n'aime pas dans les croyances, c'est qu'elles établissent un pont malsain (à mon sens) entre les deux : ce qui ne devrait être que poésie, voyage intérieur et stimuli pour l'imaginaire devient une explication du monde.
Faire croire au père Noël n'est pas synonyme de surconsommer je suis d'accord. Mais on ne peut pas nier que la figure du père Noël est étroitement liée à la société de consommation, et par ailleurs comme je l'ai expliqué plus haut, j'estime qu'il y a quelque chose déresponsabilisant à faire croire aux enfants que les cadeaux sont un dû, qu'il y a un bonhomme dans le ciel ou je sais pas où à qui on peut écrire une lettre et pouf on a le dernier jouet du catalogue rien que pour soi.
Mais j'imagine bien que tout le monde n'a pas la même approche, par exemple une madz disait plus haut qu'elle expliquait à son enfant que comme le père Noël devait donner des cadeaux à tous les enfants du monde (d'ailleurs, comment ça marche pour les adultes du coup, c'est aussi le père Noël qui a donné les cadeaux ?), il fallait pas trop lui en demander pour ne pas priver les autres. J'imagine qu'il y a mille manière de remettre un peu de ses valeurs à soi dans le processus. Donc non faire croire au Père Noël ne rime surement pas avec surconsommation systématique.
Il n'empêche qu'à titre personnel je trouve ce personnage encombrant, représentant de valeurs que je n'affectionne pas beaucoup (possession et consommation), et que je trouve malaisant au possible d'asseoir des petites filles et petits garçons sur les genoux de gars random déguisés qui distribuent des bonbons à l'entrée des centres commerciaux
Oui j'avais vu ça en visitant l'expo Tolkien à la bnf en effet !
Je ne sais pas trop comment répondre à ta question, mais pour moi il est bon de garder une frontière bien définie entre rationalité et imaginaire. Ce que je n'aime pas dans les croyances, c'est qu'elles établissent un pont malsain (à mon sens) entre les deux : ce qui ne devrait être que poésie, voyage intérieur et stimuli pour l'imaginaire devient une explication du monde.
Faire croire au père Noël n'est pas synonyme de surconsommer je suis d'accord. Mais on ne peut pas nier que la figure du père Noël est étroitement liée à la société de consommation, et par ailleurs comme je l'ai expliqué plus haut, j'estime qu'il y a quelque chose déresponsabilisant à faire croire aux enfants que les cadeaux sont un dû, qu'il y a un bonhomme dans le ciel ou je sais pas où à qui on peut écrire une lettre et pouf on a le dernier jouet du catalogue rien que pour soi.
Mais j'imagine bien que tout le monde n'a pas la même approche, par exemple une madz disait plus haut qu'elle expliquait à son enfant que comme le père Noël devait donner des cadeaux à tous les enfants du monde (d'ailleurs, comment ça marche pour les adultes du coup, c'est aussi le père Noël qui a donné les cadeaux ?), il fallait pas trop lui en demander pour ne pas priver les autres. J'imagine qu'il y a mille manière de remettre un peu de ses valeurs à soi dans le processus. Donc non faire croire au Père Noël ne rime surement pas avec surconsommation systématique.
Il n'empêche qu'à titre personnel je trouve ce personnage encombrant, représentant de valeurs que je n'affectionne pas beaucoup (possession et consommation), et que je trouve malaisant au possible d'asseoir des petites filles et petits garçons sur les genoux de gars random déguisés qui distribuent des bonbons à l'entrée des centres commerciaux