Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article :
Relations amoureuses : comment la ville a « uberisé » l'amour ?
Relations amoureuses : comment la ville a « uberisé » l'amour ?
Commentaires sur Relations amoureuses : comment la ville a « uberisé » l'amour ?
- Initiateur de la discussion Pauline Weiss
- Date de début
Je ne comprends pas du tout le titre et le terme d'ubérisation... Le mot est mal employé ici, j'imagine que c'est la rédactrice de Madmoizelle qui s'est plantée ?
Je pense qu'elle voulait dire culture "fast-food" ou "gratification instantanée" ce qui aurait du sens ici. A la rigueur parler du paradoxe du choix (dans les grandes agglo avec les applis on a des dizaines de milliers de célibataires à portée de swipe donc on pense toujours pouvoir trouver mieux).
L'ubérisation c'est pas vouloir tout, tout de suite. C'est le remplacement du modèle de travail salarié traditionnel (entreprise > salarié·e·s > client·e·s) au profit des plateformes numériques mettant directement indépendant·e·s et client·e·s en relation. Dans les relations amoureuses il n'y a pas d'ubérisation ou alors on parle du travail du sexe via les plateformes dédiées.
Je pense qu'elle voulait dire culture "fast-food" ou "gratification instantanée" ce qui aurait du sens ici. A la rigueur parler du paradoxe du choix (dans les grandes agglo avec les applis on a des dizaines de milliers de célibataires à portée de swipe donc on pense toujours pouvoir trouver mieux).
L'ubérisation c'est pas vouloir tout, tout de suite. C'est le remplacement du modèle de travail salarié traditionnel (entreprise > salarié·e·s > client·e·s) au profit des plateformes numériques mettant directement indépendant·e·s et client·e·s en relation. Dans les relations amoureuses il n'y a pas d'ubérisation ou alors on parle du travail du sexe via les plateformes dédiées.
Je ne pense pas que ce soit les villes qui aient changé la donne mais surtout l'époque et notre façon de vivre actuelle.
Le nombres d'appli de rencontre a explosé pour au final peu d'efficacité et une grande lassitude (voir gros ras le bol) des utilisateurs-trices.
Certes en ville on est nombreux mais les profils ne se renouvellent au final pas temps que ça. On retombent quasi systematiquement sur les mêmes personnes malgré le temps qui passe.
Les applis sont devenus le reflexe "ah jsuis célib' je vais faire mon compte" surtout si on a un boulot à temps plein qui permet pas de sortir le soir ou le week end.
Et perso je trouve pas plus facile de rencontrer en ville, justement parce qu'il y a du monde partout, on finit par ignorer et rester dans sa bulle (enfin surtout pour moi).
Oui parfois je croise un mec mignon mais (et j'ai plus de chance d'en croiser vu le nbr d'habitant/m²) mais c'est pas pour autant qu'on va discuter ou tenter une approche.
Par contre je suis totalement d'accord avec "les plages horaires que l’on dédie aux rencontres sont réduites. On laisse donc moins le temps aux sentiments de naître, on veut tout, tout de suite" d'où je pense l'explosion des applis qui permettent de chercher tout en faisant autre chose.
Le nombres d'appli de rencontre a explosé pour au final peu d'efficacité et une grande lassitude (voir gros ras le bol) des utilisateurs-trices.
Certes en ville on est nombreux mais les profils ne se renouvellent au final pas temps que ça. On retombent quasi systematiquement sur les mêmes personnes malgré le temps qui passe.
Les applis sont devenus le reflexe "ah jsuis célib' je vais faire mon compte" surtout si on a un boulot à temps plein qui permet pas de sortir le soir ou le week end.
Et perso je trouve pas plus facile de rencontrer en ville, justement parce qu'il y a du monde partout, on finit par ignorer et rester dans sa bulle (enfin surtout pour moi).
Oui parfois je croise un mec mignon mais (et j'ai plus de chance d'en croiser vu le nbr d'habitant/m²) mais c'est pas pour autant qu'on va discuter ou tenter une approche.
Par contre je suis totalement d'accord avec "les plages horaires que l’on dédie aux rencontres sont réduites. On laisse donc moins le temps aux sentiments de naître, on veut tout, tout de suite" d'où je pense l'explosion des applis qui permettent de chercher tout en faisant autre chose.
Je trouve ça très bizarre d'associer automatiquement le mot ville à "hautes études/grosse carrière/vie ultra rapide", et de le poser en opposition à la "campagne" qui reposerait sur le paradigme "études modestes/peu d'ambition professionnelle/mariage jeune et vie famille tranquille". Pour moi la métronormativité elle est dans ce discours en fait...
Habiter à Saint-Denis, à Périgueux, à Porte de la chapelle, à Versailles, à Trocadéro, à Roubaix, c'est être en ville. Qu'on me démontre l'existence d'une normativité sociale s'appliquant à tous ces cas
Pour moi l'auteurice parle d'une catégorie précise de personnes vivant dans des très grandes villes/capitales, et ça me semblerait utile de le préciser (ce qu'elle fait peut être dans son livre ? Mais qui ne paraît pas dans l'article), plutôt que de tout fourrer dans un grand sac qui apparaît du coup rempli de poncifs caricaturaux.
Par ailleurs, sur quoi repose l'assertion selon laquelle "aujourd'hui on veut tout tout de suite et si ça ne marche pas on jette" ? J'avoue que ça me semble plus que douteux.
Habiter à Saint-Denis, à Périgueux, à Porte de la chapelle, à Versailles, à Trocadéro, à Roubaix, c'est être en ville. Qu'on me démontre l'existence d'une normativité sociale s'appliquant à tous ces cas
Pour moi l'auteurice parle d'une catégorie précise de personnes vivant dans des très grandes villes/capitales, et ça me semblerait utile de le préciser (ce qu'elle fait peut être dans son livre ? Mais qui ne paraît pas dans l'article), plutôt que de tout fourrer dans un grand sac qui apparaît du coup rempli de poncifs caricaturaux.
Par ailleurs, sur quoi repose l'assertion selon laquelle "aujourd'hui on veut tout tout de suite et si ça ne marche pas on jette" ? J'avoue que ça me semble plus que douteux.
Discussions similaires
