Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : La maison familiale, de l'enfance à l'âge adulte — Le Dessin de Tomdapi
Personnellement j'ai quitté la maison pour les études en même temps que mes parents ont divorcés. Donc j'avais déjà moins envie d'y retourner parce que ça me fessait trop mal de voir combien les choses avaient changées. Ensuite, ma mère s'est mis en couple avec un homme que j'ai toléré au début (quelqu'un qui ne partage absolument pas mes valeurs: raciste, matcho...) puis qui a osé levé la main sur elle (elle l'a quitté puis s'est remis avec lui...) donc à partir de ce moment là je ne suis plus retourné chez moi car je ne pouvais supporter de le voir. Maintenant, j'y retourne pour les repas de famille mais c'est très rare et je n'y ai pas dormi depuis des années. En plus ma mère devant la vendre depuis le divorce, elle nous a bien fait comprendre qu'on devait se détacher de la maison et nous a fait vider nos chambres.
A coté de ça, mon père a un appart ou il ne va jamais (il scouat chez sa copine!). Il est complètement vide, désinvesti, je ne m'y suis jamais senti à l'aise.
J'en ai souffert pendant des années, j'avais toujours vécu la bas et m'y sentais très bien, surtout par la proximité avec la nature ce que je n'ai plus du tout maintenant vivant en ville. Il y avais aussi les animaux, qui nous on quitté les un après les autres sans que j'ai pu leur dire au revoir...
Maintenant j'en ai fait le deuil, mais comme pour une personne chère que j'aurai perdu ça me fera toujours un pincement au coeur quand j'y penserai, la nostalgie est très forte, je n'ai pas pu m'envoler du cocoon familiale tranquillement, avec la possibilité de faire un retour au source en cas de besoin.
Voila, c'était le point Nostalgie Profonde de la semaine ^^
Je comprend totalement ton point de vue. Mes parents aussi se sont séparés, et pas en très bons termes, mais quelques années après que je sois partie. La maison a été vendue, j'ai aussi dû vider ma chambre (heureusement que j'étais seule au moment du tri parce que ça m'a énormément touchée) et maintenant ils vivent chacun dans des appart' provisoires où je ne suis pas vraiment chez moi. Je pense que dans ce genre de cas, la seule chose à faire est de se créer son propre cocon (ce que j'ai fini par faire), chez soi, avec pour ma part la chance d'avoir les potes pas trop loin si besoin, c'est triste de se séparer d'un endroit où on a mis autant de soi, où on a grandi, vécu, ri, pleuré, crié mais j'ai fini par me dire que maintenant, c'était à moi de me créer mon lieu, mon foyer où je peux rester tranquille quand j'ai besoin, où je vis à mon rythme et finalement je crois que ça m'a aussi poussée à davantage me "gérer", me prendre en main, m'organiser. Au final ça n'est jamais facile de rompre avec les repères qu'on a pris dans un lieu mais je pense qu'il faut essayer d'en garder le meilleur et avancer