Ce jeu est juste magnifique. Courez y jouer, vraiment.
Ayant aussi adoré
The Stanley Parable, j'ai regardé la bande annonce et je l'ai acheté sans même vraiment comprendre de quoi ça retournait. Et je l'ai trouvé incroyable. Si le jeu vidéo se rapproche parfois de l'art, c'est vraiment grâce à ce genre de jeu.
Alors évidemment ce n'est pas la folie en terme de gameplay - concrètement c'est un "simulateur de marche" comme diraient certaines mauvaises langues. Evidemment il ne nous laisse pas beaucoup de liberté car on écoute et suit le narrateur pendant tout le jeu. Mais je trouve que de telles critiques (que j'ai pu lire dans les reviews de Steam) tombent complètement à côté de la plaque, car là n'est pas le propos du jeu. On ne nous vend pas ici un divertissement, mais plutôt une expérience, comme certains livres ou films pourraient le faire. Et ce qui est fou, c'est que comme c'est tout de même un jeu vidéo, ce n'en est que plus immersif et touchant.
Pour ceux qui feront et finiront le jeu (d'ailleurs c'est une bonne idée de le faire en une seule fois, il ne dure effectivement qu'une heure et demi, voire deux heures, donc c'est tout à fait possible), il est intéressant d'aller en apprendre un peu plus sur le développeur Davey Wreden après. Et sinon un autre prolongement de la réflexion sur la création (en général, mais en particulier dans le domaine des jeux vidéo) : le documentaire
Indie Games : The Movie, qui comme son nom l'indique parle du développement de jeux indépendants et dans lequel on suit le parcours de plusieurs développeurs (ceux de
Super Meat Boy, Braid et
Fez). On voit leurs difficultés pendant le développement du jeu, ce qui peut paraître normal quand on doit faire un jeu entier tout seul ou à deux (quand les grosses productions tournent plutôt au millier de personnes...!), mais on se rend aussi compte que le calvaire n'est pas fini une fois que le jeu est sorti et qu'il a du succès.
Bref,
The Beginner's Guide, je plussoie Faye à 100% :
JUST DO IT.