Ouh que ça fait du bien de retrouver vos commentaires bienveillants et votre amour... Merci


@Jack Parker Est-ce que tu pourrais un peu développer le manque de liberté auquel tu fais face aujourd'hui ? Ça se traduit comment ? Ça m'intrigue.
C'est juste que chez madmoiZelle je pouvais arriver un matin en disant "eh j'ai lu une histoire de maison hantée hier j'ai trouvé ça marrant je peux en faire un article ?" ou "putain j'ai de la fièvre j'arrive pas à bosser j'ai qu'à en faire un article mdr" ou "je déteste les crabes, viens j'en fait un article" et on me disait rarement non. Je pouvais me retrouver dans une vidéo, à faire une interview, à partir en voyage de presse, invitée à tout un tas d'évènements plus ou moins en rapport avec ma ligne édito, partager tous les trucs qui me faisaient réagir (rire, pleurer, m'énerver, flipper...) même si c'était pas forcément ce qu'il y avait de plus mainstream... Bref, c'était clairement mon terrain de jeu et j'ai pu y faire beaucoup, beaucoup de trucs que je ne pourrai sûrement pas faire ailleurs. En tout cas, pas dans des ailleurs qui existent aujourd'hui. Et même si je bosse parfois avec des gens qui me laissent à peu près m'exprimer comme je veux, ça n'a pas la même saveur parce que ça s'inscrit quand même dans un cadre bien défini avec des limites et des impératifs.
Chez madmoiZelle, c'était un peu comme si on m'avait donné les clés d'une ville en disant "vas-y, construis ce que tu veux, si ça marche pas on fera autre chose".