Ce sujet me touche tellement ce sujet! La bienveillance c'est le fondement de tout. Je me sens tellement mieux avec moi-même et avec les autres depuis le jour où j'ai décidé que je me foutrais des baffes mentales dès que je me surprendrais à penser des choses négatives sur les gens (enfin, des jugements infondés, du genre critiquer, même dans sa tête, quelqu'un qu'on croise dans la rue). On m'a souvent reproché, quand je parle de gentillesse et de bienveillance et tout ça, d'être bisounours (reproche qui commence généralement par un "tu sais, machin" d'un air condescendant), et ça me dissuade de trop en parler parce que la flemme d'entendre ce genre de trucs, mais ça ça me donne envie de repartir dans ma croisade de la gentillesse
J'ai eu cette conversation là avec un pote en soirée récemment, et l'alcool aidant j'ai trouvé une analogie que j'ai trouvée cool en y repensant le lendemain: il suffit de regarder comment sont perçues les maisons de Poudlard. On a les courageux, les intelligents, les rusés, et les gentils. Gryffondor, Serdaigle et Serpentard ont tous leurs adeptes, mais c'est beaucoup plus rare d'entendre quelqu'un défendre Poufsouffle. C'est souvent considéré comme la maison poubelle, celle de ceux qui n'ont aucune des qualités requises pour rentrer dans les autres maisons. Alors que même JKR dit que "everybody should want to be a Hufflepuff"
(devinez où m'a envoyée le choixpeau
)
Et puis pour reprendre le sujet du courage, je trouve ça tellement plus courageux d'être gentil que d'être malveillant... Quand on est malveillant, en général je pense que ça traduit plutôt le fait qu'on essaie de se sentir mieux en rabaissant les autres... même si c'est sur le ton de la rigolade, ou qu'on ne pense pas consciemment à mal, c'est jamais bénéfique, pour les autres ni pour soi-même. Et être gentil ne veut pas dire être malhonnête, bien au contraire, c'est savoir être honnête, avec (et par) bienveillance.
Bref, je m'arrête là, je pourrais encore parler de ça des heures et des heures.