@Zébule : Je comprends ta critique, oui
Là on parle de l'intérieur du festival, mais c'est aussi parce que c'est un moment très important pour les auteurs, dans une profession très solitaire. C'est l'un des rares moments où l'on rencontre ses "collègues".
En plus, les auteurs prennent sur leur temps de travail pour venir gratuitement rencontrer leur public. Alors, s'ils ont l'impression d'être méprisés par l'organisation, c'est normal qu'ils râlent. Et quelque part, ça me rassure que les éditeurs comprennent ces griefs.
Quant à tes autres critiques, je te conseille de les envoyer (par les réseaux sociaux par exemple) aux éditeurs. C'est important qu'ils entendent et écoutent la voix du public, qui ne parvient pas toujours jusqu'à eux. Ça ne peut qu'être bénéfique pour tout le monde.
En revanche, ayant été du côté des auteurs en dédicace pour la première fois cette année, c'est un peu épineux aussi... J'ai fait des séances de dédicace avec plus d'une heure de rab. J'étais trop contente de continuer à avoir du monde, ça fait super plaisir... Mais souvent les auteurs ont d'autres obligations après (interventions, interviews, tables rondes, rendez-vous avec des éditeurs...), et parfois, oui, il faut s'arrêter même si des gens veulent encore des dédicaces. Ça fend le coeur, mais on est obligé. Les responsables des stands essaient de limiter ces situations délicates au maximum, et je les comprends.
Ensuite, y a effectivement plein de petits couacs internes, et c'est principalement ça que les éditeurs pointent, je crois.
J'espère pour eux que ça n'occulte pas le souci de bien s'occuper des lecteurs