@Carollercoaster ce que tu évoques me parle beaucoup. Y'a des moments que j'ai longtemps remâché, en me disant que c'était la disgrâce ultime d'avoir fait telle ou telle chose, et que tout mon entourage (famille, amis, collègues, voisins... la France entière quoi) ne se souvenait QUE de ça à mon sujet. Et en fait, pas du tout.
Trois astuces, mais sans garantie de résultats :
- avoir toujours des projets. Et surtout voir la moindre chose comme un projet. Un concert, un week-end à l'étranger, un dîner chez des amis, une réunion de famille... de quoi focaliser son attention sur l'avenir plutôt que sur le passé. Je suis convaincue qu'en planifiant des choses, en se projetant dans quelque chose de nouveau aussi souvent que possible, on finit par mettre au second plan les événements passés qui nous font culpabiliser.
- Relativiser (c'est très difficile, mais une fois qu'on y arrive, c'est génial). Okay, l'autre soir au tel j'ai vraiment l'impression d'avoir été nulle et idiote, fade et sans répondant. Mais bon l'autre (au bout du fil, là, le mec/la fille que je souhaitait favorablement impressionner) en a vu d'autres. Et si c'est pas le cas, ben y'a des chances qu'il/elle voie pire dans le futur, donc il/elle finira bien par oublier mes bafouillages ridicules.
- En parler. Pas ici, pas sur SOS amitié. Aux premiers concernés. Dialogue fictif mais tutafê possible :
"j'ai l'impression de plomber l'ambiance, faut pas m'inviter par politesse hein !
- Qu'est ce que tu racontes, t'es cool, t'es sympa et j'aime ta conversation. T'es ma/mon pote et ta présence m'est agréable.
- Ah okay. Ben c'est moi qui me faisait un gros film. Mais me voilà rassurée."
Bon, j'ai pas dit que c'était facile ou que ça marchait à 100% à tous les coups. Mais ça m'a aidé, ça peut être utile à l'autres.