Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : Beyoncé, reine de l’empouvoirement dans le clip de « Sorry »
2/ Nan vraiment, empouvoirement, je peux pas...
Peut-être qu'il y a 2/3 éléments qui ont déjà été fait, mais dans l'ensemble, son clip est très jamais vu avant (en tout cas par moi)Ca me fait un peu penser aux clip de Rihanna ... (les mouvements saccadés et le passage dans le fauteuil) En fait j'ai pas l'impression de voir quelque chose de nouveau.
Article malaisant du premier au dernier mot.
Serena Williams ne twerk pas, elle wyne. Si on pouvait éviter l'essentialisation à chaque fois qu'une femme noire dansait, ca serait cool.
Ensuite, empouvoirement ? On a été nombreuses à expliquer en quoi ce terme est gênant dans le forum, vous vous êtes ouvertement posé en opposition au féminisme intersectionnel et vous avez prétendu "reprendre un concept pour lui donner le sens que la redac voulait"... Pour ensuite qualifier l'oeuvre de Beyoncé, à savoir l'une des figure de proue du feminisme intersectionelle 3e vague, "d'empouvoirement" ? Le culot, la honte, tout ca...
Parfois je me dis qu'il vaut mieux le silence et puis j'arrive pas à me l'appliquer.
Ce morceau et ce film sont beaucoup trop caleidoscopique pour qu'on en fasse un article aussi peu documenté. Vraiment, je suis desolee mais il y a tellement de choses à dire de ce morceau en particulier. Juste le "Boy bye" qui renvoie au fameux"Girl bye" hyper sexiste balancé aux filles forcement hystériques. Elle retourne un gimmick méprisant envers les femmes pour le renvoyer à la gueule des hommes (parce que ce morceau ne parle pas uniquement de Jay ou meme de la tromperie). Elle récupère les couilles de son mari quand elle lui propose de "suck on my balls" qui rappelle un morceau avec Kanye (So appelled) et elle utilise son surnom le plus infantilisant (Big Homie) là où elle aurait pu l'appeler Hova. Elle a clairement mange les couilles de Jay au petit déjeuner et elle est prête à enchaîner avec celles des autres hommes (son pere en premier). Elle le menace clairement de prendre Blue sous le bras et de le laisser gentiment traîner avec des "boppers" (à peu près synonymes de golddigger) ou rappeler Rachel Roy (qui est à l'origine du elevator fight avec Solange).
Et ca c'est juste une part infime de ce que ce morceau et ce clip disent, je parle même pas de la dinguerie de voir que des femmes noires qui ne rentrent pas dans les canons de beaute blanc (pas de "good hair") dans un clip d'une artiste aussi mainstream. C'est aussi une superbe réponse au fameux concept de "Angry black woman" qu'elle n'a pas l'air desolee d'assumer.
Ce morceau a eu un tel impact sur moi, je voudrais me tatouer les paroles sur le corps, elle m'a vraiment aidé à exprimer ce que je ressens. Je me fois de passer pour une midinette mais ce morceau est tellement puissant. C'est plus de "l'empouvoirement" (?!?!?) c'est du Beyonceisme, beaucoup trop puissant pour le commun des mortels.