Il n'y a pas qu'une sorte d'amour, je n'aime pas mes parents comme j'aime mes frère et soeur, ou mes cousines, ou mes voisins, mes ami-es, mes potes, une nouvelle connaissance comme une ancienne, mes exes et mon chéri: chaque amour est différent, nuancé, unique. Donc on peut aimer en même temps mais pas de manière égale, il y en a toujours un ou une qui prime sur les autres je pense. Le polyamour n'est pas de l'infidélité si le/la partenaire est informée. Et je pense moi que la confiance est importante dans toute relation quelle qu'elle soit et si elle est rompue tant pis, ce n'est pas tant le sexe en lui-même qui dérange. Qui n'a jamais pensé une fois sexer ailleurs même dans un couple fusionnel?
C'est le sujet en ce moment sur des forums lesbiens et bi où je suis, dans les retours de vécus soit les couples polyamoureux ne durent pas une vie, soit c'est impossible car il y en a toujours eu un-e qui prime ou qui souhaite "primer" avec l'évolution du couple et il y en a toujours un-e à qui il y a beaucoup plus d'attachements, de projets d'avenir clairs. Mais il n'y a pas de notion de tromperie plutôt d'organisation, de temps, d'installation, d'enfants etc ou de ne pas vivre comme des célibataires en couple (égoïstement).
Pour l'infidélité je ne comprends pas la notion de savoir (se) faire mal, souffrir mais d'y aller quand même volontairement, alors qu'en fait rien n'empêche de clore la relation et de partir simplement avant, ou de discuter d'un tournant possible de la relation avec le/la partenaire. Je trouve cela malhonnête un peu avec soi-même et avec l'autre, je n'aime pas, surtout quand on ne souhaite pas que l'autre soit infidèle non plus. Mais je dois être niaise ou dépassée (sincèrement).