Très belle réalisation, le corps sali qui disparaît sous cette peinture/camboui c'est tellement... tellement ça en fait. Ça met vraiment mal à l'aise, et j'espère que ce ne sera pas le cas uniquement pour les femmes qui se retrouvent dans ce film, mais aussi pour les hommes qui ont déjà eu ces mots et ces gestes, et qu'ils comprendront.
La dernière fois qu'un homme a glissé sa main sur mon entre-jambe dans le train, alors qu'il était littéralement collé à moi au point que je sentais les mouvements de sa respiration sur mes propres côtes, j'ai mis du temps à réagir, et j'ai réagis faiblement, simplement en repoussant sa main et en lui disant d'arrêter. Mais il est resté assis à côté de moi tout de même. Et après coup, en ressentant la rage et la colère envers moi-même de n'avoir rien fait, je me suis promis que la prochaine fois on m'entendrait, lui et tout les témoins qui ont vu et qui n'ont rien fait. Et je me suis aussi promis d'agir si je voyais une personne dans une situation de détresse.
C'est ridicule mais maintenant je suis presque dans l'attente que ça arrive pour me prouver que j'en suis capable, parce que je me suis (j'ai essayé plutôt) préparer psychologiquement à ce que ça arrive, parce que ça arrivera de toute façon à nouveau.
Bravo à Emma Gassie et merci à Clémence d'avoir écrit cet article.