Tout pareil, si je sent que c'est forcé, ou si la personne me prend dans ses bras pour se faire plaisir et pas pour transmettre de l'amour, je le ressens très clairement, et ça me coince.
C'est un peu ce qui m'a amenée à l'asexualité (pas plus d'une fois / mois du haut de mes 25 piges et presque 5ans de couple), le désir n'existait plus, alors qu'au début je lui sautais dessus pour avoir un câlin pendant qu'il geekait, et ça finissait en 3/jour.
Et puis j'ai écrit.
Des histoires de Sims, entre autres (sous ce même pseudo, d'ailleurs, que j'aime à voir comme ma vraie identité) puis au fil de mes récits, ils devenaient plus passionnés, leur amour les conduisait naturellement à des "crac-cracs" torrides et brûlants...et ça allumait un feu intarissable en moi. Alors, je me suis dit "ouais, j'suis peut-être faite pour écrire des histoires comme ça...un peu érotiques" - moi qui était la coincée du collège tout pareil que décrit dans l'article, ça me faisait drôle.
J'avais toujours vu, depuis que j'en savais plus sur le sujet, la sexualité comme stricte moyen reproductif, basta. Mon homme, timide, a fait que malgré lui c'est moi qui prenait les rênes, qui définissait quand je voulais de le pousser sur le lit.
Et j'ai poussé le vice de l'écriture plus loin. Jusqu'où je peux imaginer ?
Et bien jusqu'à un point où j'étais en fusion, où ma main "s'est mise à agir seule" sous le coup du désir, et j'en suis venue à appeler mon homme pour qu'il "me finisse". Depuis, il a lu cette dernière histoire. Depuis, je sais que je ne suis pas une blanche colombe (ce que je voulais être pour ne pas être affublée du doux terme de salope - alors qu'au fond, une dite salope n'est qu'une femme qui aime prendre son pied, basta. On devrait toutes vouloir l'être, sauf à être 100% asexuelle, évidemment), j'aime être dessus, j'aime lui tenir les poignets en lui mordillant le cou ou les lobes d'oreille. J'aime contrôler, tous les autres aspects de ma vie, savoir où je vais, ne pas laisser la barque faire ce qu'elle veut, savoir, comprendre, alors pourquoi je m'étais bridée ?
société ; Pourquoi au lit ç'aurait été différent ?
parce que je ne voulais pas être cette fille.
Mais depuis que je suis pleinement "celle de la nuit" comme on l'appelait au début, ça va tellement mieux (fini le risque de schizophrénie aussi, au passage )
Si j'avais une chose à dire : découvrez-vous (en vous questionnant par écrit, pourquoi pas), assumez-vous (peu importe le temps que ça prend), la société n'a pas (encore ?) mit de caméra dans vos culottes, alors zéro stress, le sexe c'est fait pour être cool
, parce que la nature est bien faite et fait que "la vie trouve toujours son chemin", pour qu'on veuille des lardons, bah oui
(au moins en faire en théorie
)
Faites vous plez les girls
(qui sait, peut-être que votre homme/femme kifferait être accroché/e au lit
)