Je me suis aussi beaucoup retrouvée dans cet article, j'ai souvent (parfois, tout le temps, toujours) l'impression d'être l'acharnée qui va s'obstiner en dépit du bon sens (spoiler : en vrai s'acharner c'est du bon sens).
@GangstaMerguez y'a pas trop de réponse toute faite à ta question. Pour moi y'a deux indices pour savoir si ça vaut le coup :
- avoir un projet solide derrière les efforts et les difficultés qu'on rencontre, quelque chose qui fasse se dire "le jeu en vaut la chandelle".
- ce qui m'amène au second point : si tu trouves de la joie, si tes efforts portent leurs fruits même si c'est de toutes petites choses, alors y'a pas de raison d'abandonner. A mes yeux, entretenir l'espoir, ce n'est pas se baser sur ce qui va bien en ce moment pour voir l'avenir de manière positive, c'est s'efforcer de voir l'avenir sous un jour positif pour accueillir les difficultés présentes
Et sinon la limite, c'est de ne pas se mettre en danger. Physiquement (privations en tout genre, violence de l'entourage, négligence de sa santé) et psychologiquement (addictions, repli sur soi, comportements toxiques de l'entourage, environnement favorisant la dépression...). Ce n'est pas évident (surtout le second point), d'où l'importance de faire régulièrement le point sur soi, sur ce qu'on fait, sur l'impact de nos difficultés sur notre vie.
Y'avait aussi un truc qu'un éducateur m'avait dit et qui s'est trouvé vrai avec la pratique : en affrontant les difficultés que je fuyais avant, je m'habitue et elles me paraissent de moins en moins insurmontables. En gros, plus je fais des efforts, moins ces efforts me coûtent.