Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : Mon enfance de mini globe-trotteuse, entre rêves... et beaucoup de drama !
Il y a quelque chose qui me dérange dans cet article, mais je ne saurais pas trop dire quoi...
J'ai peur d'être maladroite mais je tente quand même : j'aurais espéré un article moins superficiel, qui creuse plus la question de l'ouverture, de l'enrichissement et des difficultés liées à la découverte d'autres cultures. On voit par exemple le Gabon à travers un prisme très édulcoré d'enfant faisant ses études dans un lycée français "digne des séries Disney", donc probablement dans une sphère privilégiée et pas forcément confrontée à la culture gabonaise. Le côté enfant gâté est certes assumé, mais ç'aurait été bien d'élever le débat : qu'est-ce qu'être globe-trotteur, qu'est-ce que ça apporte aux enfants à part le côté ultra sociable (d'ailleurs le frère l'est-il également ?), comment peut-on être façonné par plusieurs cultures... Bon, avec le titre j'aurais dû me douter que ce serait un article léger, et comme il est écrit dans le cadre de la promotion d'un livre qui a l'air assez léger aussi, ça n'a rien de scandaleux non plus, c'est même assez logique.
Je me pose aussi des questions sur la forme ; je ne serais pas très surprise que des Madz trouvent un peu indécente cette enfance de rêve décrite façon roman pour ados.
Ciao Bronjohn, je comprends ton impression, j ai trouvé l article un peu different de ce a quoi je m'attendais.... Après je travaille actuellement dans un lycée français (pas très loin de la france, en italie) et j avoue que les jeunes et les enfants que je cotoie vivent un peu dans une bulle comme celle que decrit laair narratrice: beau temps, école magnifique, communauté française et etrangere très soudée... en plus c est une école chère donc fréquentée par des jeunes «privilégiés». Je pense que ce que decrit l auteur c esr son ressenti de l époque, égoïste bien sur mais comme peut l.etre le ressenti d une gamine dans la bulle de son école de rêve. Il est cependant dommage qu elle n ait pas en un paragraphe pris un peu de distance avec cette image d adolescence en décrivant ce que a l époque elle ne voyait pas lors de ses voyages (et dans mon expérience nombre d expats vivent en effet a l étranger comme s ils n y etaient pas, entre eux. Ce que je peux comprendre pour les enfants, mais pour les adultes un peu moins!)