Je n'ai jamais compris ce principe de montrer la violence pour dénoncer quelque chose. Il y a quelques exemples ponctuels qui peuvent faire réagir des gens mais majoritairement, la violence c'est quelque chose que le cerveau va chercher a repousser dans un coin, non ? Quand on voit un truc violent ou sanglant on a envie de l'oublier ! Je trouve qu'on devrait pas avoir besoin de ça pour faire ressentir de la révolte, au contraire. Un acte impuni, quelqu'un accusé a tort, ou qui subi des injustices ça peut faire réagir quand c'est bien écrit, mais la violence occulte les sens et si on peut y réfléchir après coup, tout le monde n'aura pas envie de le faire. Pour moi, si l'on veut faire réagir positivement, il faut deux ingredients: un ou plusieurs personnage(s) qu'on apprécie qui se bat (tent) et subi(ssen)t des injustices connues du public ou auxquelles il ou elle peut s'identifier, mais pas corporelles ou alors suggérées, et un espoir, souvent sous la forme d'un ralliement entre humain sous une (ou plusieurs) meme(s) cause qui donne un côté galvanisant et une forte envie d'identification. De ce que j'ai vu, jai l'impression que c'est ça qui fonctionne puisque ça fait appel a des émotions positives qui nous donnent envie de nous bouger. Il faut montrer que dans l'idee c'est possible et qu'on peut le faire, en montrant ce qu'on peut faire du futur plutot que de montrer un présent terrible, mais que beaucoup connaissent déjà (comme le dit le metteur en scène) par les journaux. Au lieu d'énoncer ce qu'on sait deja et qui nous confere un sentiment d'horreur et d'impuissance (pour ceux qui n'essayent pas de l'ignorer) montrons un futur possible de cooperation ! Pour moi, la violence est peut etre au service de l'art, mais pas au service des causes qu'elle tente de defendre.