Ce sujet est dédié aux réactions concernant cette actu : Je suis quelqu'un « d'entier », mais ça ne veut pas dire que j'écrase les autres
Je suis quelqu'un « d'entier », mais ça ne veut pas dire que j'écrase les autres
- Initiateur de la discussion Sophie Riche
- Date de début
J'ai cliqué en m'attendant à être vaguement agacée, parce que je n'en peux plus de voir glorifier des attitudes "entières" qui consistent essentiellement à faire comme si la nuance c'était pour les faibles qui n'ont pas la chance d'avoir une personnalité suffisamment extraordinaire. Mais cet article, en plus d'être bien écrit, est vraiment très juste et prouve bien qu'on peut avoir un fort caractère et de la passion à revendre MAIS AUSSI un minimum d'empathie qui implique de se remettre de temps en temps en question et de reconnaître qu'on a poussé le bouchon un peu trop loin, même si on ne s'appelle pas Maurice.
Et j'ai parfois l'impression que justement, on peut avoir tendance à considérer ce trait de caractère comme une qualité (alors que selon la situation, ça peut aussi bien être une qualité qu'un défaut) à cause du terme utilisé : "entier", ça donne un peu l'impression que du coup les autres ne le sont pas, que l'excès est la seule manière de vivre "suffisamment fort", comme si les gens "normaux" ne vivaient pas complètement leur vie à cause de leur sens de la nuance... et c'est ce qui pousse parfois à avoir une attitude un peu méprisante du genre "je changerais pas de toute manière, si ça te plaît pas c'est ton problème". Et justement, être dans l'excès (d'émotion, d'enthousiasme, d'inquiétude...) n'empêche pas d'être sensible au reste de l'humanité et de s'y adapter aussi, par exemple en évitant d'être ouvertement blessant-e "parce que je suis comme ça moi, je vis à fond sans compromis". J'ai un peu le sentiment que beaucoup moins de gens revendiqueraient le fait d'être entier si le terme en vigueur était "excessif" (qui lui est négativement connoté, l'idéal serait un terme neutre, mais en attendant ça aiderait peut-être certaines personnes à prendre au moins un peu du recul qu'est capable d'avoir l'auteure de cet article )
Et j'ai parfois l'impression que justement, on peut avoir tendance à considérer ce trait de caractère comme une qualité (alors que selon la situation, ça peut aussi bien être une qualité qu'un défaut) à cause du terme utilisé : "entier", ça donne un peu l'impression que du coup les autres ne le sont pas, que l'excès est la seule manière de vivre "suffisamment fort", comme si les gens "normaux" ne vivaient pas complètement leur vie à cause de leur sens de la nuance... et c'est ce qui pousse parfois à avoir une attitude un peu méprisante du genre "je changerais pas de toute manière, si ça te plaît pas c'est ton problème". Et justement, être dans l'excès (d'émotion, d'enthousiasme, d'inquiétude...) n'empêche pas d'être sensible au reste de l'humanité et de s'y adapter aussi, par exemple en évitant d'être ouvertement blessant-e "parce que je suis comme ça moi, je vis à fond sans compromis". J'ai un peu le sentiment que beaucoup moins de gens revendiqueraient le fait d'être entier si le terme en vigueur était "excessif" (qui lui est négativement connoté, l'idéal serait un terme neutre, mais en attendant ça aiderait peut-être certaines personnes à prendre au moins un peu du recul qu'est capable d'avoir l'auteure de cet article )
Ha ces collègues de travail qui me disent " J'suis une meuf entière" ...alors qu'elles confondent avec "Je suis une sans gêne et sans savoir vivre qui balance son avis sur tout " 
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