En fait, par rapport à l'introduction en début d'article, pour ma part je ne trouve pas que ça manque de vie, mais peut-être un peu de profondeur (sans mauvais jeu de mots). Les événements sont survolés, et les réflexions des trois protagonistes sont bien loin du niveau de ce qu'on trouve dans les autres articles de MadmoiZelle...Je trouve ça dommage de relater des faits, un peu froidement, mais de ne pas nous partager les réflexions qui traversent ces trois femmes (je sais pas moi, mais je me demande si Mathilde est satisfaite de se faire balader par SMS, comment elle vit le fait d'être à la merci de son envie de sexe, et surtout pourquoi elle donne l'impression de s'excuser pour ce qu'elle ressent ? Pourquoi affronter la solitude est-il aussi difficile pour Giulia et Cunégonde ?)
Et puis normalement (dans d'autres types d'articles j'entends), vous nous vendez de l'empouvoirement et de l'émancipation, mais en lisant Sex and the Rédac, on a l'impression que le célibat c'est la loose, que prendre du temps pour soi c'est "être une mamie", qu'il faut renoncer au sexe avec quelqu'un que l'on apprécie parce que jusque-là, c'était un peu poussif (alors que bon, les lignes bougent tout le temps), et que c'est normal d'être pendue aux SMS de mecs fuyants qui ont toujours une bonne excuse pour ne pas pour voir IRL.
Bref, c'est un peu déstabilisant au regard de ce qu'on trouve sur le magazine par ailleurs :/ Peut-être que de partager ces expériences "en temps réel" vous prive d'un certain recul, que vous auriez peut-être en les racontant avec un léger différé (après deux semaines, par exemple).