Je suis très mitigée sur cette vidéo :
- Les fabricants ne sont pas obligés d'indiquer ce que contiennent leur produit : c'est le cas de quasiment tous les produits existant, incluant des dispositif médicaux comme des pacemaker, des lentilles de contact (et les solutions de nettoyage)... Ca ne rend pas le produit dangereux ou autant, stop à la théorie du complot. Du moment que le fabriquant est capable de démontrer son innocuité c'est ok.
- "Les tampons et les serviettes étant majoritairement composés de coton" : non. C'est rarissime. La plupart du temps les protections sont en viscose. Qui ne pousse pas sur les arbres. Donc les résidus de pesticide... ok mais non. Il y en a. Mais c'est pas "à cause du coton". Et quand on à des détecteurs qui vont chercher le ppm (particule par million) on trouve tout ce qu'on veut. Je suis sûre qu'on trouverait aisément des résidus de pesticides ou de produit chimique très dangereux dans un cup ou des serviettes bio, réutilisable ou non. Merci pour la culpabilisation de celles qui utilisent les produits classiques, et merci pour l'absence d'analyse critique.
- "Le SCT [...] qui survient quand on garde un tampon, ou dans une moindre mesure sa coupe menstruelle trop longtemps". Absolument rien ne prouve que ce soit "dans une moindre mesure".
- Bien de parler de l'endométriose, qui est un vrai enjeu de santé public qui mériterait d'être d'avantage considéré... Mais dans ce cas pourquoi ne pas avoir parler du rôle qu'ont les protections internes (les tampons mais surtout le cup) dans le risque de développer cette maladie ? Je pense que les gens ont le droit d'être informés.
- "blablabla les rèles c'est pas sale c'est du sang" Non. Ca n'est pas QUE du sang. Et d'un point de vu personnel ok on ne devrait pas avoir honte d'avoir ses règles et c'est pas "particulièrement" sale mais ça reste un déchet biologique (comme l'urine ou les fèces), et soyons honnête ça ne sent pas particulièrement bon.