N'empêche que ça doit bien les arranger, ces études alarmistes, il n'est pas absurde de penser qu'ils y mettent certainement leur grain de sel.
Et quand c'est dans l'autre sens ça arrange bien un autre lobby. Ca ne prouve rien.
Le problème de ce genre de contraceptif c'est que l'effet sur le santé se juge à l'échelle d'une vie, et que le recul sur la pilule n'est pas énorme. Donc recueillir ce genre d'info demande dans un premier lieu que quelqu'un se pose la question (savoir quoi chercher), puis passe X années à essayer de trouver la réponse.
Une augmentation de la prévalence (du "risque" de cancer) de 20% peut sembler faible comme souligné dans l'article ou le message de
@Denderah ; mais il est impératif de garder à l'esprit que la pilule n'est pas le seul facteur de risque, et que ces derniers se multiplient entre eux ! Avec parfois des effets "cocktail" (deux augmentations d'un risque de 10% "seuls" peuvent donner +100% au total). Il ne faut pas oublié que si individuellement, ces risques restent "faibles", à l'échelle d'une nation cela fait des milliers de vies brisées au final. D'autant que là on parle d'une seule pathologie, il faut rajouter le risque de thrombose, le risque sur d'autres cancers etc.
La pilule à changé la vie de la vie des femmes depuis quelques décennie, mais cela n’empêche pas de l'étudier, de la remettre en question, et le cas échéant de ne pas
systématiquement la proposer en première intention comme c'est fait en France, alors que c'est très loin d'être la méthode de contraception favorite dans d'autres pays développés.
Ca reste un bon moyen de contraception avec un bon rapport bénéfice/risque, personne ne remet ça en question. Mais pour une partie des femmes on peut faire "encore mieux". Et je pense que c'est ce qu'il faut revenir.