Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : J'ai porté plainte après un viol, et ça s'est bien passé
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J'ai porté plainte après un viol, et ça s'est bien passé
- Initiateur de la discussion JulietteGee
- Date de début
@Grak' Je pense que c'est parce que les gendarmes sont des militaires, ils ont donc la réputation d'être plus "virilistes".
@MAAAL Là où je suis, la police refuse systématiquement de prendre les plaintes, sauf si c'est une affaire de meutre (lololol ils sont géniaux), et envois les civils directement à la gendarmerie la plus proche où ils sont déjà surchargés de travail, et où ils n'ont pas les compétences pour intervenir car ils ne sont pas censé gérer la ville... Donc vu ma région, j'ai pas trop compris :')
Du coup j'ai bien aimé l'article, sauf ce petit passage qui décrédibilise la gendarmerie, alors que comme partout, ça dépend de où et sur qui on tombe (malheureusement).
Sinon très joli Salamèche :v
Du coup j'ai bien aimé l'article, sauf ce petit passage qui décrédibilise la gendarmerie, alors que comme partout, ça dépend de où et sur qui on tombe (malheureusement).
Sinon très joli Salamèche :v
Étonnamment on m'avait plutôt conseillé la gendarmerie, parce qu'exerçant dans un milieu plus rural c'est un peu moins l'usine et ils ont un côté plus proche des gens.
Mais je pense que c'était plus pour l'idée de la banlieue tranquille.
Merci beaucoup pour ce témoignage, on entend tellement de mauvaises expériences avec les forces de l'ordre qu'il est bon de rappeler les bonnes!
Bon courage à la madmoizelle et beaucoup d'amour virtuel à elle
Mon meilleur ami est gendarme et on en parle pas mal tous les 2 dans la mesure où on connait des victimes qui n'ont jamais osé porter plainte et que lui de son côté me disait que c'est pas évident pour eux non plus. Dans la mesure où ils sont obligés de poser certaines questions et que par manque de formation et/ou de tact ça peut être fait de façon super dure.
@Grak'
Oui je me demande aussi, si quelqu'un sait pourquoi ça m'intéresse.
Mais j'avoue que la première raison qui m'est venue c'est effectivement le côté très carabin des gendarmes. J'adore mon meilleur ami mais il était insupportable à sa sortie de formation niveau blagues et réflexions sexistes. Il s'est repris depuis mais je sais que certains de ses collègues sont vraiment des cowboys... mais je ne sais pas si la police c'est mieux.
@Naty-chan
Et du coup il leur a répondu comment? les élèves ont fini par comprendre?
Bon courage à la madmoizelle et beaucoup d'amour virtuel à elle
Mon meilleur ami est gendarme et on en parle pas mal tous les 2 dans la mesure où on connait des victimes qui n'ont jamais osé porter plainte et que lui de son côté me disait que c'est pas évident pour eux non plus. Dans la mesure où ils sont obligés de poser certaines questions et que par manque de formation et/ou de tact ça peut être fait de façon super dure.
@Grak'
Oui je me demande aussi, si quelqu'un sait pourquoi ça m'intéresse.
Mais j'avoue que la première raison qui m'est venue c'est effectivement le côté très carabin des gendarmes. J'adore mon meilleur ami mais il était insupportable à sa sortie de formation niveau blagues et réflexions sexistes. Il s'est repris depuis mais je sais que certains de ses collègues sont vraiment des cowboys... mais je ne sais pas si la police c'est mieux.
@Naty-chan
Et du coup il leur a répondu comment? les élèves ont fini par comprendre?
Dernière édition :
@Lioncourt le gendarme a bien expliqué que quelque soit les circonstances (alcool, drogue, tenue vestimentaire), le consentement n'est pas optionnel ! c'était assez clair d'après moi (et petit rappel pour les peines encourues, même pour les mineurs, il a aussi parlé de circonstances aggravantes qui du coup concernent l'agresseur)
Je ne suis pas sûre que ce soit bien intégré par tous les élèves, mais au moins ça va peut être les faire réfléchir... et moi j'en rajouterai une couche quand on fera de l'éducation à la sexualité !
Je ne suis pas sûre que ce soit bien intégré par tous les élèves, mais au moins ça va peut être les faire réfléchir... et moi j'en rajouterai une couche quand on fera de l'éducation à la sexualité !
JulietteGee, nous avons 2 choses en commun: avoir été violé et être fan de Robin Hobb.
J'ai été violée en 2011 par mon colocataire de l'époque, et juste après j'étais tellement mal que je me suis rendu au centre d'accueil et de crise de ma ville, en état de choc, avec mon agresseur pour me guider (impossible de réfléchir à la manière de m'y rendre).
Là bas, je parle de ce qui vient de se passer, que j'ai été violée. Le médecin des urgences psychiatrique me demande l'auteur, je lui répond que c'est l'homme dans la salle d'attente. Il me pose la question a plusieurs reprises jusqu'à ce que je finisse par changer ma réponse. "Non je n'ai pas été violée "
En avril 2018, lors d'un dépistage IST, la doctoresse me demande si j'ai été violée. Et pour la 1ere fois depuis 7 ans, je répond OUI. J'avais occulté ce moment de ma vie, simplement parce qu'un médecin m'a tellement de fois posé la question en doutant "vous êtes sûre que c'est un viol?" que j'avais fini moi même par considéré que non je n'avais pas été violée.
Vendredi dernier, j'ai décidé, après plusieurs semaines à y songer, de porter plainte. Au commissariat de ma ville, le service avait un gros dossier en cours et ne pouvait me recevoir que mercredi à 14h.
J'arrive à l'heure dite, patiente à peine 5 min, avant d'etre accueilli par le policier qui allait prendre ma plainte. Il me demande si j'ai compris pourquoi il avait préféré attendre pour me recevoir. Il m'explique que ce sont des plaintes longues (plusieurs heures), souvent difficile et que je ne dois rien cacher pour éviter de me décrédibiliser après.
C'est un homme qui m'a écouté sans me juger, il ne voulait pas que ma plainte tombe à l'eau et préférait être honnête avec moi sur ce que je risquais de subir si cela va jusqu'au procès. Je suis sorti à 17h, avec des larmes dans les yeux et le courage d'affronter ce que j'avais déclenché. Je ne sais pas si ça aboutira. Je ne l'ai pas fait par vengeance, ou pour obtenir gain de cause. Je l'ai fait car s'il m'a violé moi, pourquoi ne fera t il pas pareil à une autre femme? Et si comme moi, elle décide de porter plainte, je ne veux pas que ce soit sa parole contre celle de son agresseur...
Au passage, JulietteGee, si tu aimes Robin Hobb, essaye L'épée de Vérité de Terry Goodkind
J'ai été violée en 2011 par mon colocataire de l'époque, et juste après j'étais tellement mal que je me suis rendu au centre d'accueil et de crise de ma ville, en état de choc, avec mon agresseur pour me guider (impossible de réfléchir à la manière de m'y rendre).
Là bas, je parle de ce qui vient de se passer, que j'ai été violée. Le médecin des urgences psychiatrique me demande l'auteur, je lui répond que c'est l'homme dans la salle d'attente. Il me pose la question a plusieurs reprises jusqu'à ce que je finisse par changer ma réponse. "Non je n'ai pas été violée "
En avril 2018, lors d'un dépistage IST, la doctoresse me demande si j'ai été violée. Et pour la 1ere fois depuis 7 ans, je répond OUI. J'avais occulté ce moment de ma vie, simplement parce qu'un médecin m'a tellement de fois posé la question en doutant "vous êtes sûre que c'est un viol?" que j'avais fini moi même par considéré que non je n'avais pas été violée.
Vendredi dernier, j'ai décidé, après plusieurs semaines à y songer, de porter plainte. Au commissariat de ma ville, le service avait un gros dossier en cours et ne pouvait me recevoir que mercredi à 14h.
J'arrive à l'heure dite, patiente à peine 5 min, avant d'etre accueilli par le policier qui allait prendre ma plainte. Il me demande si j'ai compris pourquoi il avait préféré attendre pour me recevoir. Il m'explique que ce sont des plaintes longues (plusieurs heures), souvent difficile et que je ne dois rien cacher pour éviter de me décrédibiliser après.
C'est un homme qui m'a écouté sans me juger, il ne voulait pas que ma plainte tombe à l'eau et préférait être honnête avec moi sur ce que je risquais de subir si cela va jusqu'au procès. Je suis sorti à 17h, avec des larmes dans les yeux et le courage d'affronter ce que j'avais déclenché. Je ne sais pas si ça aboutira. Je ne l'ai pas fait par vengeance, ou pour obtenir gain de cause. Je l'ai fait car s'il m'a violé moi, pourquoi ne fera t il pas pareil à une autre femme? Et si comme moi, elle décide de porter plainte, je ne veux pas que ce soit sa parole contre celle de son agresseur...
Au passage, JulietteGee, si tu aimes Robin Hobb, essaye L'épée de Vérité de Terry Goodkind
Merci @Penny Winkeul . J'admet être en gros coup de mou là de suite. Mais comme demain faut se lever car personne ne brise le soleil et que j'ai envie de profiter de la journée qui s'annonce, je vais surtout dormir. J'irai voir le topic des Survivant.e d'agression
Bon, faut croire que le terme survivant.e ou agression est récurrent vu le nombre de message proposé par le moteur de recherche. Quelqu'un peut me trouver le lien svp?
J'ai la chance d'avoir des services dédiés à ce qui m'arrive proche de chez moi et compétent donc en cas de coup de mou, je me chausse, prend les transports en commun et en moins de 30 min des gens m'ecoutent et me guident. Ça me donne à ce moment là un Putain de sourire de fierté
J'ai la chance d'avoir des services dédiés à ce qui m'arrive proche de chez moi et compétent donc en cas de coup de mou, je me chausse, prend les transports en commun et en moins de 30 min des gens m'ecoutent et me guident. Ça me donne à ce moment là un Putain de sourire de fierté
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