Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Non, les chats ne prennent pas un malin plaisir à faire tomber vos affaires de la table !

Dernière modification par un modérateur :
Mouais, ça sent l'intox.Les chats ne sont pas des êtres si vicieux que cela.
Mouais, ça sent l'intox.![]()
Bien sûr que si ils nous veulent du mal, d'ailleurs j'en ai 3... je dois être maso.
Des archéologues ont d'ailleurs traduit ce journal intime qui ne fait que prouver cela.
983ème jour de ma captivité
Mes ravisseurs continuent à me provoquer avec de bizarres petits objets pendouillant au bout d’une ficelle. Ils se gavent de viande fraîche au dîner pendant qu’ils me forcent à manger des céréales déshydratées. La seule chose qui m’aide à tenir le coup est l’espoir d’une évasion et la maigre satisfaction que je retire, de temps à autre, de la destruction d’un meuble.
Demain, je mangerai peut-être une plante d’appartement.
Jour n° 987 : Aujourd’hui, ma tentative d’assassiner mes ravisseurs, en me glissant dans leurs pieds pendant qu’ils marchaient, a presque réussi. Il faudra que j’essaye encore depuis le haut des escaliers. Dans l’espoir d’induire dégoût et répulsion chez ces vils oppresseurs, je me suis encore forcé à vomir sur leur fauteuil préféré. Il faudra que je recommence sur leur lit.
Jour n° 999 : J’ai décapité une souris et leur ai apporté le corps, afin de leur faire comprendre ce dont je suis capable. Mais ils se sont juste extasiés et se sont répandus en paroles onctueuses et condescendantes, me disant à quel point j’étais un bon petit chat. Hummm… ça ne fonctionne pas conformément au plan.
Jour n° 1681 : Leur sadisme à mon égard n’a pas de limites. Sans aucune raison, j’ai été choisi pour le supplice de l’eau. Cette fois, de plus, il comprenait une substance chimique mousseuse et piquante appelée » shampooing ». Quel cerveau malade a bien pu inventer un tel liquide?
Jour n° 1718 : Aujourd’hui s’est tenue une sorte de réunion de malfaiteurs. J’ai été placé à l’isolement pendant l’évènement. Cependant, j’ai pu entendre le bruit et humer l’odeur nauséabonde de ces tubes de verre qu’ils appellent « bière ». Plus important, j’ai réussi à obtenir l’information que la raison de ma réclusion était mon « pouvoir allergisant ». Il va falloir que j’apprenne de quoi il s’agit, pour que je puisse l’utiliser à mon avantage.
Jour n° 1745 : Je suis persuadé que les autres prisonniers sont des comédiens.
Le chien est relâché tous les jours et semble anormalement heureux de revenir. C’est visiblement un attardé mental. D’un autre côté, l’oiseau doit être un informateur puisqu’il leur parle constamment. Je suis certain qu’il leur rapporte mes moindres mouvements. Tant qu’il restera dans cette pièce de métal, sa sécurité est assurée. Mais je peux attendre. Ce n’est qu’une question de temps…
On ne se rend pas souvent compte, malgré leur bosse, que les chameaux ont une disposition innée pour les hautes études mathématiques, en particulier dans le domaine de la balistique. Il s’agit là d’une évolution commandée par la survie de l’espèce, au même titre que la coordination œil-main de l’homme, le camouflage du caméléon et la célèbre faculté du dauphin à sauver des nageurs de la noyade des fois que d’autres humains le verraient les trancher en deux d’un coup de dents et feraient des commentaires désobligeants.
Le fait est que les chameaux sont bien plus intelligents que les dauphins. Tellement plus futés qu’ils ont vite compris une chose : la moindre des précautions à prendre pour tout animal intelligent, s’il ne veut pas voir ses descendants passer beaucoup de temps sur une table avec des électrodes fichées dans le cerveau, ni coller des mines sur le fond des bateaux ni supporter la protection insistante de zoologistes condescendants, c’est de s’assurer que les humains ne découvrent pas ses capacités intellectuelles. Aussi ont-ils depuis longtemps jeté leur dévolu sur un mode de vie qui leur procure, au prix d’un certain nombre de fardeaux à porter et de coups de bâton à endurer, le manger et les soins nécessaires, sans oublier des occasions de cracher dans l’œil d’un homme et de s’en tirer à bon compte.