Personnellement j’ai vraiment constaté que mon rapport au téléphone était une habitude et non un besoin. Du coup j’ai choisi de lutter contre l’habitude par l’habitude ! Je ne m’autorise un tour sur facebook qu’une fois par jour par exemple c’est devenu un petit rituel qui atténue le besoin d’aller scroller infiniment au lieu de tourner des pages ! En diminuant mon taux de facebook j’ai même fini par trouver qu’il ne s’y passait rien de très intéressant (habitude idiote encore une fois et non besoin) ! On a besoin de faire cette place là dans notre esprit (balayer le trop d’internet, de messages, de snap) pour vraiment apprécier la lecture sinon comme tu dis on ne retient rien et effectivement ce n’est plus un plaisir. Autre habitude contre l’habitude : j’ai toujours un livre « en cours » et je me réserve un vrai moment avec lui souvent le soir un peu en récompense de ma journée : ni dans le tram ni dans une salle d’attente mais un vrai moment tous les deux oklm
. C’est à la fois devenu un plaisir, un besoin, et un moment pour moi donc une bonne habitude cette fois-ci. Il faut juste se donner les moyens de s’aménager ce moment
Oh et tant que j'y pense il y a ce chouette roman (très connu en fait donc j'enfonce peut-être des portes ouvertes....) de Pennac sur l'amour de la lecture CONTRE L’IMPÉRATIF de lire :
Comme un roman ! Livre qui donne envie de lire plus et qui décomplexe sur notre rapport à la lecture (lire c'est aussi avoir le droit de sauter des pages, de lire n'importe quoi, de ne pas finir un livre, de lire à voix haute etc...) je conseille