Et ben, il était temps! Les personnes qui souffrent d'hypersexualité ont souvent énormément de mal à accepter ce trouble et c'est encore très mal compris et stigmatisé. Parfois même par les soignants eux-mêmes.
Et pourtant, ces derniers connaissent ce trouble depuis des années. Il est souvent un symptôme d'autres troubles, ou concomitant, notamment de la maladie bipolaire en phase (hypo)maniaque. Ça aide parfois les soignants à repérer ce genre de phase d'ailleurs...
Mais, aux dernières nouvelles, être atteint d'hypersexualité ou CSC, épisodiquement ou chroniquement, ne transforme pas les gens en agresseurs ou en violeurs. Par contre, ça empêche les gens d'accepter le diagnostic et aux autres de le comprendre.
Je trouve vraiment dommage de ne pas avoir expliqué le trouble ou même le fonctionnement du CIM (voir du DSM) mais d'avoir bien su appuyer sur la carte du méchant psychopathe violeur. Pourquoi faut-il toujours ne parler
que de danger à propos des troubles psy/mentaux? Ça fait un moment QUE les méta-analyses sur le sujet ont démontré que les personnes malades psy n'étaient pas plus dangereux que les autres... Mais que la stigmatisation et la méconnaissance avaient une grave incidence sur la prise en charge d'un trouble.
Je m'attendais à mieux de votre part
Comme le dit très bien Reed dans l'article de Slate «
On est toujours maître de ses actes».