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S’aimer comme on est et vouloir s’améliorer, c’est incompatible ?
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S’aimer comme on est et vouloir s’améliorer, c’est incompatible ?
- Initiateur de la discussion QueenCamille
- Date de début
On parle tout le temps d'être LA meilleure version de soi-même, alors qu'on pourrait juste tester différentes versions de soi-même sans qu'il y est une meilleure que les autres.
Pendant longtemps, j'étais comme la fille dans la vidéo, à toujours vouloir m'améliorer. Mais y a un moment où ça devient impossible à vivre. Soit tu atteint la meilleure version de toi-même et.... et quoi après? Soit tu ne l'atteint pas, et... et faut culpabiliser? s'en vouloir parce qu'on est pas capable d'être sa meilleur version?
Et pis si comme moi, tu traverses une mauvaise passe, en sort changée (d'une manière non réversible puisqu'on ne peut pas annuler des événements qu'on a vécu) qui t'éloignes de cette fameuse "meilleure version"?
Du coup après des années de lecture sur comment être meilleure, mieux... j'me suis rendue compte que ça m'éloignait encore plus de ce que je voulais et que c'était malsain. De vouloir améliorer un défaut, j'suis passé à la recherche constante de perfection dans tous les domaines. J'crois que toute notre vie on alternera avec des bonnes et des mauvaises périodes, des habitudes, bonnes et mauvaises qu'on perdra puis retrouvera, qu'on changera...
Et puis à la fin de notre vie, on verra qu'on a juste été pleins de facette différentes et qu'elles ont toutes des bons et des mauvais côtés, et que c'est très bien comme ça!
Désolé pour le pavé, mais j'suis un peu fatiguée de toute cette mode autour d'un pseudo "bien être" qu'il faudrait atteindre.
Pendant longtemps, j'étais comme la fille dans la vidéo, à toujours vouloir m'améliorer. Mais y a un moment où ça devient impossible à vivre. Soit tu atteint la meilleure version de toi-même et.... et quoi après? Soit tu ne l'atteint pas, et... et faut culpabiliser? s'en vouloir parce qu'on est pas capable d'être sa meilleur version?
Et pis si comme moi, tu traverses une mauvaise passe, en sort changée (d'une manière non réversible puisqu'on ne peut pas annuler des événements qu'on a vécu) qui t'éloignes de cette fameuse "meilleure version"?
Du coup après des années de lecture sur comment être meilleure, mieux... j'me suis rendue compte que ça m'éloignait encore plus de ce que je voulais et que c'était malsain. De vouloir améliorer un défaut, j'suis passé à la recherche constante de perfection dans tous les domaines. J'crois que toute notre vie on alternera avec des bonnes et des mauvaises périodes, des habitudes, bonnes et mauvaises qu'on perdra puis retrouvera, qu'on changera...
Et puis à la fin de notre vie, on verra qu'on a juste été pleins de facette différentes et qu'elles ont toutes des bons et des mauvais côtés, et que c'est très bien comme ça!
Désolé pour le pavé, mais j'suis un peu fatiguée de toute cette mode autour d'un pseudo "bien être" qu'il faudrait atteindre.
Je crois qu'il faut changer ce qui nous rend vraiment malheureux.
Je pense aussi qu'il faut garder en tête quel genre de personne on veut être.
Si on a des défauts mais qu'on est Ok avec et que ça ne gêne pas pour vivre... je ne vois pas de problème.
Et bien sûr, il faut que ce soit réaliste, et éviter le perfectionnisme, on a tous des défauts. (mais je sais, c'est facile à dire...)
Je pense aussi qu'il faut garder en tête quel genre de personne on veut être.
Si on a des défauts mais qu'on est Ok avec et que ça ne gêne pas pour vivre... je ne vois pas de problème.
Et bien sûr, il faut que ce soit réaliste, et éviter le perfectionnisme, on a tous des défauts. (mais je sais, c'est facile à dire...)
Pour moi les deux ne sont pas contradictoires. Avoir la volonté de s'accepter à l'instant t, c'est tendre vers une forme de bienveillance envers soi-même, et donc c'est déjà aller vers une amélioration de soi.
Je pense que l'impression qu'il y a un paradoxe découle juste du fait qu'on utilise des exemples "extrêmes" pour parler soit d'acceptation de soi "t'façon j'suis sans gène c'est comme ça, à prendre ou à laisser", soit d'amélioration de soi "si j'arrive pas à changer ça, ça, ça, ça et ça chez moi ça veut dire que je suis qu'une grosse merde sans volonté".
Il y a une nuance à chercher, et c'est à chacun-e de décider où i-elle place le curseur.
Je pense que l'impression qu'il y a un paradoxe découle juste du fait qu'on utilise des exemples "extrêmes" pour parler soit d'acceptation de soi "t'façon j'suis sans gène c'est comme ça, à prendre ou à laisser", soit d'amélioration de soi "si j'arrive pas à changer ça, ça, ça, ça et ça chez moi ça veut dire que je suis qu'une grosse merde sans volonté".
Il y a une nuance à chercher, et c'est à chacun-e de décider où i-elle place le curseur.
Tout à fait d’accord avec @mailiseli, ça dépend de ce qu’on entend par « s’accepter comme on est ». Selon moi ça ne veut pas dire s’obstiner envers et contre tout, aveuglément, à dire « c’est la nature et voilà tant pis tu m’aimes ou tu me quittes », juste à ne pas être malheureuse.x ou en proie au désarroi, ou à la culpabilisation de n’être pas tout ce qu’on voudrait être et d’accepter ses limites pour vivre en paix avec soi-même...
Quant à ladite injonction au bonheur, c’est que c'est un véritable marché - juteux à n’en pas douter au vu des quintaux de livres que je peux voir dans n’importe quel espace où se vendent des livres, à tous les blogs qui t’expliquent comment aller bien en te racontant leur vie, comment c’était nul avant et comment ça va bien mieux maintenant, et te proposant de t’inscrire à des programmes, pour avoir des livres gratis, des conseils “être comme ça/arrêter de ça/faire ça en 5 étapes” etc etc -, et qui, je trouve, individualise complètement tout ce qui peut être considéré comme négatif. Avec des solutions clefs en main. Comme si notre bonheur ne dépendait que de nous. J’ai l’impression que ça omet la souffrance sociale, le contexte socio-économique et politique, en nous mettant au centre de tout avec notre petite clef intérieure. Et le double-tranchant de cette façon de penser réside notamment dans le fait que si on est malheureux, ben...quelque part c’est un peu de notre faute. Pourtant - dans une certaine mesure bien entendu - les sentiments négatifs ont un bon côté. C’est très complexe tout ça ! Bref, j’ai surtout l’impression que la direction que ça prend est de se faire de l’argent sur les sentiments des gens, en individualisant toutes les réponses sans prendre en compte “the big picture”. De plus, c’est très difficile de “se rebeller” contre ça, car l’argument principal est “mais c’est pour votre bien que tout ça existe, pour que vous vous sentiez bien dans votre vie, donc ce n’est pas mal, donc où est le problème ?”...certes, et comment répondre à ça ? Comme une bienveillance oppressante....assez pernicieux, selon moi !
Sinon je vois cette youtubeuse être l’objet de quelques articles madmoizelle depuis quelques temps. J’ai regardé quelques vidéos pour me faire une opinion, et...elle me met mal à l’aise haha. J’ai l’impression qu’elle cherche toujours à être dans la performance, c’en est stressant et fatigant à regarder ^^
Quant à ladite injonction au bonheur, c’est que c'est un véritable marché - juteux à n’en pas douter au vu des quintaux de livres que je peux voir dans n’importe quel espace où se vendent des livres, à tous les blogs qui t’expliquent comment aller bien en te racontant leur vie, comment c’était nul avant et comment ça va bien mieux maintenant, et te proposant de t’inscrire à des programmes, pour avoir des livres gratis, des conseils “être comme ça/arrêter de ça/faire ça en 5 étapes” etc etc -, et qui, je trouve, individualise complètement tout ce qui peut être considéré comme négatif. Avec des solutions clefs en main. Comme si notre bonheur ne dépendait que de nous. J’ai l’impression que ça omet la souffrance sociale, le contexte socio-économique et politique, en nous mettant au centre de tout avec notre petite clef intérieure. Et le double-tranchant de cette façon de penser réside notamment dans le fait que si on est malheureux, ben...quelque part c’est un peu de notre faute. Pourtant - dans une certaine mesure bien entendu - les sentiments négatifs ont un bon côté. C’est très complexe tout ça ! Bref, j’ai surtout l’impression que la direction que ça prend est de se faire de l’argent sur les sentiments des gens, en individualisant toutes les réponses sans prendre en compte “the big picture”. De plus, c’est très difficile de “se rebeller” contre ça, car l’argument principal est “mais c’est pour votre bien que tout ça existe, pour que vous vous sentiez bien dans votre vie, donc ce n’est pas mal, donc où est le problème ?”...certes, et comment répondre à ça ? Comme une bienveillance oppressante....assez pernicieux, selon moi !
Sinon je vois cette youtubeuse être l’objet de quelques articles madmoizelle depuis quelques temps. J’ai regardé quelques vidéos pour me faire une opinion, et...elle me met mal à l’aise haha. J’ai l’impression qu’elle cherche toujours à être dans la performance, c’en est stressant et fatigant à regarder ^^
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