Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Des actrices porno racontent les conditions déplorables dans lesquelles elles travaillent
Dernière modification par un modérateur :
Un an après, le milieu du porno amateur toujours étranger à #MeToo ?
- Initiateur de la discussion Esther
- Date de début
Ah oui, quand même, ça casse tout de suite le mythe. Le côté «éthique» de ses production n'était finalement que de la poudre aux yeux.
@ParasitA J'avais vu sur Netflix le documentaire "Hot Girl Wanted", et j'y avais vu quelques scènes bien glaçantes. Je repense notamment à une scène sur le plateau, avant tournage, où l'acteur qui doit bien avoir 40 ans essaye de sympathiser/flireter avec l'actrice qui doit avoir genre 20 ans et qui semble totalement fermée, flippée. Savoir qu'ils vont ensuite tourner une scène où le réalisateur insiste sur l'idée que le consentement du perso féminin vis à vis de la demande du perso masculin ("meilleur ami de son père") doit être toujours ambigu, qu'elle ne doit jamais vraiment dire oui.... ça fait une mise en abime totalement glaçante.
Ils en ont fait une série documentaire ? J'ignorais, j'irais peut-être voir si je m'en sens le courage
Ils en ont fait une série documentaire ? J'ignorais, j'irais peut-être voir si je m'en sens le courage
Je suis un peu confuse par le terme "porno amateur" dans cet article, on le met dans la même phrase que Jackie et Michel, et pour moi, ça n'est pas la définition.
J'y associe plutôt les pornos fait par des particuliers, enfin du moins pas avec des vrais prod derrières, et encore moins Jackie et Michel, mais je me trompe peut être, comment vous le définissez ?
J'y associe plutôt les pornos fait par des particuliers, enfin du moins pas avec des vrais prod derrières, et encore moins Jackie et Michel, mais je me trompe peut être, comment vous le définissez ?
D'où l'intérêt du Hentai!
J'ai lu l'article sur slate en diagonale tellement ça fait froid dans le dos ..... J'ai totalement arrêté de regarder des pornos depuis que j'ai vu ce ted talk :
J'en regardais peu déjà, parce que ça me mettait mal à l'aise sans que je sache pourquoi et là ça m'a complètement décidée à plus en regarder ...
Ça fait un petit moment maintenant et le gros point positif c'est que petit à petit, je me suis réapproprié mes fantasmes. Avant c'était vraiment ce schéma de soumission, dont j'ai compris qu'il m'avait en fait été dicté. Maintenant, plus ça va plus je suis "créative" et je pense à des choses qui me ressemble plus, qui sont plus personnelles.... Et c'est teeeeeeelllement plus agréable !!
Ça fait un petit moment maintenant et le gros point positif c'est que petit à petit, je me suis réapproprié mes fantasmes. Avant c'était vraiment ce schéma de soumission, dont j'ai compris qu'il m'avait en fait été dicté. Maintenant, plus ça va plus je suis "créative" et je pense à des choses qui me ressemble plus, qui sont plus personnelles.... Et c'est teeeeeeelllement plus agréable !!
Salut polaire, il pouvait y avoir confusion en effet donc j'ai corrigé : il s'agit d'un mix en somme, ce qui est appelé pro-am. J'espère que c'est plus clair avec ce que j'ai ajouté dans l'article.
M
Membre supprimé 332225
Guest
Il y a quelques années, un magasine bien connu avait écrit dans une de ses rubriques que le monde du porno était l'un des seuls où les femmes étaient mieux rémunérées que les hommes. Je l'espérais, de même que j'espérais que ces femmes soient pleinement conscientes et consentantes de ce que leur travail impliquait.
En découvrant "Hot girls wanted" sur Netflix, j'ai appris que tout cela était faux. J'ai été choquée par la scène décrite par @Kettricken, dans laquelle une très jeune actrice débutante découvre qu'elle va devoir accepter une relation sexuelle avec un homme beaucoup plus âgé qui visiblement ne lui plaît pas DU TOUT. J'ai également été choquée de découvrir que nombre d'actrices débutantes doivent accepter des scènes de "facial abuses", lors desquelles elles subissent des fellations forcées ultraviolentes jusqu'à vomir... et devoir manger leur vomi.
Bon, ben le doute n'est plus permis : on parle bien de viols et d'exploitation des femmes dans l'industrie mainstream.
En découvrant "Hot girls wanted" sur Netflix, j'ai appris que tout cela était faux. J'ai été choquée par la scène décrite par @Kettricken, dans laquelle une très jeune actrice débutante découvre qu'elle va devoir accepter une relation sexuelle avec un homme beaucoup plus âgé qui visiblement ne lui plaît pas DU TOUT. J'ai également été choquée de découvrir que nombre d'actrices débutantes doivent accepter des scènes de "facial abuses", lors desquelles elles subissent des fellations forcées ultraviolentes jusqu'à vomir... et devoir manger leur vomi.
Bon, ben le doute n'est plus permis : on parle bien de viols et d'exploitation des femmes dans l'industrie mainstream.
C'est un viol, y a pas d'autres mots. le fétichisme des femmes a encore de longs jours devant lui
Excellent livre, je l'ai dévoré en deux jours. Il est vraiment à lire malgré la dureté de certaines scènes, il est nécessaire mais malheureusement, les gens qui devraient le lire ne seront pas ceux qui le liront. Il fait ouvrir les yeux sur une réalité qu'on cherche à cacher et même si certains passages m'ont demandé de fractionner la lecture pour décanter ce que je lisais, le ton est juste. L'auteur cite aussi certains bouquins/recherches intéressantes que je lirais à l'occas.
Bref, à lire sans aucun doute même si c'est difficile parfois.
Bref, à lire sans aucun doute même si c'est difficile parfois.
@ParasitA J'avais vu ce passage avec Erika Lust et j'avoue qu'il m'avait mis tellement mal à l'aise aussi. Quand elle lui dit d'un air agacé 'bon, tu veux aller aux toilettes ?". Meuf, elle a juste envie d'arrêter tout court en fait. Elle a pas besoin d'une pause.
La meuf n'avait jamais fait de porno à la base. J'imagine qu'elle a du se dire "oh c'est un truc un peu fun, un peu sulfureux à faire dans une ambiance cool" et elle s'est retrouvé à devoir subir un rapport qui de toute évidence n'était pas complètement consenti. Et on parle d'un tournage d'Erika Lust. Imaginer comment ça se passe dans le mainstream me donne froid dans le dos.
La meuf n'avait jamais fait de porno à la base. J'imagine qu'elle a du se dire "oh c'est un truc un peu fun, un peu sulfureux à faire dans une ambiance cool" et elle s'est retrouvé à devoir subir un rapport qui de toute évidence n'était pas complètement consenti. Et on parle d'un tournage d'Erika Lust. Imaginer comment ça se passe dans le mainstream me donne froid dans le dos.
Les commentaires sur la publi facebook de l'article, OMG... 
L'autobiographie de Rafaella Anderson (qui a joué dans l'adaptation de Baise-Moi de V. Despentes), Hard, sortie il y a presque 20 ans maintenant (2001), exposait déjà bien tout l'envers du décor et le peu de considération envers les actrices...
Notamment une scène dans une piscine où elle se retrouve, une fois la scène finie, à patauger à proximité de cables électriques, en vrai danger d'électrocution, et où personne n'en a rien à carrer
Enfin il y a quelques exemples concret, mais clairement d'un bout à l'autre du bouquin, il y a ce sentiment ultra malaisant quer les actrices sont vraiment considérées comme des objets sexuels méprisables.
Et pourtant, elle, Rafaella, a un vrai caractère et a réussi à se faire "respecter" dans le milieu... On imagine sans peine comment les filles moins fortes, moins grande gueule, sont vraiment roulées dans la boue.
C'est un bouquin vraiment édifiant que j'ai lu il y a quelques années et qui a été un vrai coup de poing. Dur, mais nécessaire.
L'autobiographie de Rafaella Anderson (qui a joué dans l'adaptation de Baise-Moi de V. Despentes), Hard, sortie il y a presque 20 ans maintenant (2001), exposait déjà bien tout l'envers du décor et le peu de considération envers les actrices...
Notamment une scène dans une piscine où elle se retrouve, une fois la scène finie, à patauger à proximité de cables électriques, en vrai danger d'électrocution, et où personne n'en a rien à carrer
Enfin il y a quelques exemples concret, mais clairement d'un bout à l'autre du bouquin, il y a ce sentiment ultra malaisant quer les actrices sont vraiment considérées comme des objets sexuels méprisables.
Et pourtant, elle, Rafaella, a un vrai caractère et a réussi à se faire "respecter" dans le milieu... On imagine sans peine comment les filles moins fortes, moins grande gueule, sont vraiment roulées dans la boue.
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