Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : Plus d'1 femme sur 10 n'a pas consenti à sa première relation sexuelle
Plus d'1 femme sur 10 n'a pas consenti à sa première relation sexuelle
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
- Date de début
Pauvre Maria... Bichette. Ça me fout en boule. Putain.
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Bref, tout ça pour dire que quand j'entends le tôlé qu'à fait la proposition d'éducation sexuelle a l'école, ben ça me rassure peu pour l'avenir des jeunes filles a venir ...
"10,7% des filles (6,9% des garçons) estiment que leur premier rapport sexuel était « accepté mais pas vraiment souhaité »"
Je m'interroge sur ce pourcentage et sur le contexte de la question.
"Accepté mais pas souhaité" est-ce que ça veut obligatoirement dire non consenti ou zone grise ? Par exemple la première raison qui me vient en tête c'est surtout la pression sociale, le : sexer c'est cool, c'est le passage obligatoire, si tu le fais trop tard t'es ringard etc. Qui est un autre problème, mais différent du consentement.
Je m'interroge sur ce pourcentage et sur le contexte de la question.
"Accepté mais pas souhaité" est-ce que ça veut obligatoirement dire non consenti ou zone grise ? Par exemple la première raison qui me vient en tête c'est surtout la pression sociale, le : sexer c'est cool, c'est le passage obligatoire, si tu le fais trop tard t'es ringard etc. Qui est un autre problème, mais différent du consentement.
En lisant ces chiffres je me dis que j'ai vraiment eu de la chance avec mon premier partenaire. Il avait plein de défauts mais au niveau du consentement il a été super réglo.
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Ça ne m'étonne tellement pas... Je me suis moi même retrouvée dans des situations où je ne voulais clairement pas et où je me sentais obligée d'accepter... Par chance j'ai toujours réussi à partir avant de faire quelque-chose dont je n'avais pas envie, au risque de passer pour une folle. Mais je pensais que c'était normal, que les garçons étaient comme ça... Ce n'est que plus tard que j'ai réalisé. Un jour mon petit copain de l'époque m'a emmenée dans sa chambre pour "regarder un film". En fait sans rien dire de plus il s'est mis à poil j'étais tétanisée (je n'avais jamais vu d'homme nu avant en plus le choc) . On n'en avait jamais parlé, même si j'étais attirée par lui ext, à aucun moment il ne m'a dit "est ce que tu as envie que l'on fasse l'amour ?". J'ai prétexté que j'avais mes règles et je suis partie, quelques jours plus tard je l'ai largué car le voir me dégoûtait. J'ai eu d'autres petits amis plus tard mais c'était toujours pareil, jamais ils ne me posaient la question et me mettaient au pied du mur sans vraiment se demander si j'en avais envie. Je pense qu'apprendre aux garçons et aux filles la notion de consentement pourrait changer beaucoup de choses sur ces statistiques car effectivement beaucoup de filles a ma place je pense auraient fait des choses sans vraiment le vouloir, en suivant le désir des garçons qui ne se posent aucune question ! Et le pire c'est que pendant des années je trouvait ça normal et je me trouvais coincée...
pi.cassoux
« La pluie en featuring dans toutes mes phrases »
Dans la famille on avait jamais vraiment parlé de sexe, mais ma mère avait quand même bien pris soins de me dire que je pourrai le faire le jour où je me sentirai vraiment prête, que j’en aurai envie et que j’aimerai la personne, et que si ces trois choses n’etaient Pas réunies c’est que ça n’etait Pas le bon moment. Dans ces conditions, j’aurais dû avoir ma première fois à 13 ans. Mais j’avais aussi enregistré à l’epoque Que trop tôt, ce n’etait Pas bien. Du coup, je l’ai vécue à 17ans, sans respecter les conditions. J’etais En couple avec un garçon que je trouvais très mignon, gentil et qui me respectait, mais je n’étais pas vraiment amoureuse, il me plaisait mais sans plus, la sexualité m’interessait Autant qu’elle ne m’interessait Pas. Au bout de six mois de relation, on en parlait de plus en plus souvent et on a finalement prévu de le faire. Le jour j, il a tout fait pour que je me sente bien, m’a demandé beaucoup de fois si j’etais Sure et si ça allait, et plus c’etait Proche, plus mes réponses étaient mécaniques. Je faisais mon possible pour être convaincante parce que je pensais que c’etait Juste la peur. J’avais des phrases qui tournaient en boucle dans ma tête « il est pas si mal, il est vraiment gentil, ça commence à faire un moment qu’on est ensemble et puis il faudra bien que je le fasse un jour, de toutes façons t’as raté le coche avec (celui de mes 13ans) et t’auras jamais la chance d’etre À nouveau avec lui, c’est la peur c’est tout ».
On l’a fait, ça faisait un mal de chien, et j’ai fini par laisser couler les larmes. Il l’a vu et a aussitôt arreté.
J’etais Consentante, autant qu’on l’est pour aller faire une prise de sang alors qu’on sait se sentir mal à chaque fois qu’on en fait une, mais qu’il faut bien passer par là parce que c’est important.
Pourtant devant une prise de sang, je me suis déjà défilée, j’ai déjà reporté parce que la peur était trop présente.
Et si j’avais fait pareil avec ma première fois, elle n’aurait pas été à ce moment là, ni avec ce garçon qui ne m’attirait Pas tant que ça et que j’aimais mais sans plus. Le comble, c’est qu’elle aurait été peu de temps après avec le garçon de mes 13ans, avec qui je me sentais toujours aussi prête qu’a L’époque.
On l’a fait, ça faisait un mal de chien, et j’ai fini par laisser couler les larmes. Il l’a vu et a aussitôt arreté.
J’etais Consentante, autant qu’on l’est pour aller faire une prise de sang alors qu’on sait se sentir mal à chaque fois qu’on en fait une, mais qu’il faut bien passer par là parce que c’est important.
Pourtant devant une prise de sang, je me suis déjà défilée, j’ai déjà reporté parce que la peur était trop présente.
Et si j’avais fait pareil avec ma première fois, elle n’aurait pas été à ce moment là, ni avec ce garçon qui ne m’attirait Pas tant que ça et que j’aimais mais sans plus. Le comble, c’est qu’elle aurait été peu de temps après avec le garçon de mes 13ans, avec qui je me sentais toujours aussi prête qu’a L’époque.
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