Ouh lala comment j'aurais aimé avoir vu cette vidéo il a quelques années !
Comme Nine, je me suis retrouvée dans la situation où je ne voulais rien tenter pour ne pas avoir à revivre cette situation gênante (le fameux "ça passe pas") avec d'autres mecs.
En plus, ça te met dans un cercle vicieux (enfin bon pas très vicieux du coup) qui t'empêche de coucher avec des mecs ce qui est paradoxalement le seul truc qui pourrait.. te permettre de régler l'histoire et de... coucher avec des mecs.
Et c'est vrai qu'on peut faire du sexe trop cool sans pénétration, mais parfois le fait de savoir qu'on NE PEUT pas se retrouver sereinement confrontée à cette étape, peut empêcher (c'était mon cas) de kiffer les autres pratiques. En ce qui me concerne j'étais bien trop anxieuse à l'idée de devoir potentiellement refuser l'option pénétration à mon partenaire, pour cause non pas d'absence d'envie, mais de peur d'échec pour apprécier le reste.
Bref voilà ce qui s'est passé pour moi :
- j'ai d'abord été voir une gynéco, pour vérifier qu'il n'y avait pas de problème.
- j'ai tenté des aventures d'un soir, avec des mecs qui me plaisaient sans plus, à qui j'expliquais au dernier moment que j'étais pas expérimentée du vagin : mauvaise idée (dans mon cas en tout cas). Comme le dit Camille, peu de complicité + temps réduit : peu de chance de succès. En revanche, plaisir d'offrir, je me suis bien entraînée au sexe oral huhuhu.
- quand j'ai rencontré une personne en qui j'ai senti que je pouvais avoir confiance, j'ai laissé le début d'histoire se construire, je n'ai pas eu envie d'expliquer que j'étais 'vierge' (la notion me saoulait totalement à ce stade). J'ai donc juste dit que le sexe me stressait et que parfois la pénétration était difficile. Et on a PRIS notre temps (je parle de plusieurs jours, voire semaines, je ne sais plus), sans que plane au dessus de moi l'idée de la virginité symbolique. Et lui, ben il le savait pas, donc il n'avait aucune pression.
Et petit à petit (".. day after daaay"), le sexe du monsieur a gagné du terrain dans le mien (je ris en écrivant ça, ceci dit, c'est vraiment comme ça que ça s'est passé), et dès que j'avais mal, on passait à autre chose (et c'était trèèès bien). En gros, mon corps a cessé de craindre instinctivement la pénétration, progressivement. C'est vraiment le phénomène d'habituation que décrit Camille.
Je ne sais pas si ce message va servir à des gens, mais dernière piste : la réussite a été complète lors d'une tentative de pénétration en position de la "cuillère" (quel nom de merde). La pénétration est moins profonde dans le sens où elle peut se régler selon l'angle que tu peux choisir et modifier (avé ton cul, oui). Et la position en elle même est confortable (enfin si votre support est un lit quoi).
Voilà. Ca va aller, t'inquiète !
PS : Le kamasutra by Kalindi & Camille : formidable.