Perso je l'ai compris comme l'avoue de ses sentiments, de ses problèmes alimentaires, de son mal-être et ça rend le reste du témoignage gênant (j'en suis désolée pour l'auteur) mais entre l'adolescente qui se cherche et se met en danger pour attirer l'attention et l'enseignante qui se rapproche pour soutenir une élève fragile en sachant ses sentiments...
En tant qu'enseignante, même si elle se disait que cette relation ne dépasserait pas la cadre élève-enseignante; elle aurait dû dès le début instaurer des limites et ne pas faire en sorte de devenir sa bouée de sauvetage, une année au college, puis le lycée, ce refus de grandir pour rester avec cette enseignante qui la materne et se sent resposable de sa fragilité.
D'ailleurs l'auteur se dédouane de ce qu'elle a pu faire à cette personne en disant qu'un professionnel a vu qu'elle voyait (sic) en elle, la mère idéale. Le témoignage qui m'interesserait le plus serait celui de la professeur, entre son élève amoureuse, ce besoin d'être proche d'elle car elle devait surement voir en elle sa soeur qui avait été anorexique et surement une incapacité à aider cette soeur qui la pousse à s'investir autant pour aider cette collegienne, cette obligation de la soutenir car la personne en face d'elle était/est fragile et n'avait pas d'autre pilier selon elle...
Comment réagit-on quand on est enseignant et que cela se produit?
Comment fait-on quand on est pris en otage (et je vois ça comme ça, cet égoisme, pour que l'enseignante s'occupe d'elle et je crois qu'il y a un syndrome dans cette histoire ou deux, celui qui consiste à se rendre intentionnellement malade pour qu'on s'occupe de soi et un autre aussi qui consiste à faire en sorte que la personne reste malade pour qu'elle reste dépendante).
En soi, la fin de l'histoire est assez contradictoire "Et aujourd’hui, je suis à la fac, en dernière année de licence, et c’est encore à elle (Amanda) que je pense chaque jour, quand je valide un semestre, ou quand je pense à mon futur"
et "En prenant du recul, j’ai réussi à passer outre, et partir à l’étranger m’a beaucoup aidée. Aujourd’hui, je suis en couple avec une femme merveilleuse depuis 3 ans. "
Je ne vois pas où elle a réussi à passer outre, même en disant qu'elle est en couple avec une personne "merveilleuse", elle indique penser encore à cette personne chaque jour, à chaque examen, dans son futur. Une obession qui reste nourrie ne s'efface jamais qu'importe ce qu'on lui donne comme nom... Je crois.