Merci
@Lea.Castor et
@Mathilde Trg pour la vidéo. Sur le sujet, j'ai été très intéressée par
cet article, qui retrace un pan de l'histoire de cette pratique culturelle. En résumé, c'est une analyse (un peu succincte) des tatouages dans les prisons russes durant la période soviétique, qui formaient un code, un véritable langage compris de la population carcérale. Voir la personne suffisait à la situer socialement, à distinguer le criminel du petit délinquant, l'opposant au régime communiste du détenu disponible pour participer à un projet d'évasion...
Par ex le tatouage du chat pouvait signifier que le détenu était un voleur (mais si le chat était coiffé d'un chapeau, que le détenu était une "balance"), une vierge à l'enfant qu'il était déjà délinquant étant mineur, des épaulettes qu'il s'agissait d'un "gros" délinquant à la tête d'une organisation, un bateau qu'il rêvait de s'évader... les tatouages ne sont pas "léchés", mais ils dégagent vraiment quelque chose de fort, les tatoueurs de ces prisons devaient être de véritables artistes (et sans doute non reconnus comme tels).
Par contre j'ai vraiment une interrogation : être tatoué, est-ce un risque pour la santé à long terme ? notamment, où va l'encre quand elle s'efface ? J'avais aussi lu que, pour une femme, avoir un tatouage dans le dos peut-être un problème si on souhaite la péridurale, qui se fait dans cette zone.