Franchement, désolée de jouer les trouble-fête mais j'ai du mal à m’enthousiasmer... En effet, le fait que des start-up se montent pour pallier au manquement de l’État en terme de soutien à la culture ne fait que souligner justement le défaut d'investissement du public en la matière... Autrement dit, là où le privé s'engouffre, c'est que le public a reculé... Si l’État remplissait ses missions, dans le domaine cultuel mais pas seulement (éducation, enseignement supérieur, transports, etc.), ces initiatives n'auraient pas de raison d'être. Elles n'existent que parce que le gouvernement se détourne du bien commun et des intérêts publics. De plus, j'aime beaucoup le coup du "il faudrait investir"... "il
faudrait", dit naïvement, comme si cela était impossible au gouvernement, le pauvre, il a plus de sous (coucou la suppression de l'ISF, l'évasion/optimisation fiscale et le CICE
)
Enfin, il eût été plus noble selon moi de créer une association à but non lucratif...