Pour affiner l'analyse, je mets en lien cet article de Mona Chollet,
Femen partout, féminisme nulle part. Je me permets de citer un passage qui m'a paru éclairant :
"
«Nous vivons sous la domination masculine, et cela [la nudité]
est la seule façon de les provoquer, d’obtenir leur attention», déclarait Inna Chevchenko [leader médiatique du mouvement] au
Guardian. Un féminisme qui s’incline devant la domination masculine : il fallait l’inventer."
Ailleurs elle précise encore (article très intéressant) : "Je trouve extrêmement louche le fait que les médias s’intéressent autant à elles. L’islamophobie est complètement centrale dans cet intérêt, comme auparavant avec Ni putes ni soumises.
Aujourd’hui, on est dans une société qui ne s’intéresse au féminisme que lorsqu’il permet de taper sur les musulmans. Sur tout le reste, le féminisme demeure perçu comme quelque chose d’extrêmement agressif, un truc de mal baisées. Il n’y a pas de miracles…"
Edit : ajout de précision et lien