Isabelle Alonso, féministe instinctive : « Je me bats pour les petites sœurs »

[Clemence Bodoc]

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[grenouilleau]

Il n'y a pas assez d'émojis d'enthousiasme pour traduire ma hâte d'écouter cet entretien

 

[Pipistrelle.]

Ahlala, Isabelle Alonso c'est la première féministe que j'aie écoutée, j'avais 10-12 ans, c'était à l'époque où elle faisait de la radio avec Laurent Ruquier. A cet âge-là je ne saisissais pas tous les enjeux, mais elle a clairement contribué à éveiller ma conscience vis-à-vis du sexisme. Je suis contente qu'elle ait abordé l'histoire du Fouquet's dans l'interview, parce qu'étant ado je me souviens avoir lu un texte assez accusateur de Guy Carlier, qui lui reprochait de s'occuper de problèmes de bourges plutôt que des femmes voilées de la cité à côté de chez lui. A l'époque je n'avais pas compris ce qui se cachait en-dessous, mais maintenant tout s'éclaire
Je trouve ça cool aussi d'entendre le discours des générations précédentes, parce qu'elles ont du recul, mais aussi parce que ça souligne la continuité du combat (malgré les efforts du patriarcat pour entraver cette transmission comme elle l'explique).

 

[Selinde]

Trop bien, merci pour l'article! Je ne connaissais pas du tout cette dame. Ces romans ont l'air bien aussi! Et je vais écouter l'émission

 

[grenouilleau]

Retour après écoute : trop intéressant. Merci beaucoup pour cet audio, et à Isabelle Alonso

Je suis étonnée d'avoir trouvé des points de désaccord (qui, du patriarcat ou du capitalisme, était là avant l'autre, œuf ou poule), mais j'ai trouvé très intéressante l'idée selon laquelle les femmes redécouvraient le féminisme à chaque génération, parce que la transmission de l'information se faisait mal. J'ai bon espoir que la révolution d'internet contribue à changer la donne.