Un grand merci, pour ce magnifique texte, d'une très belle justesse et sensibilité. Comme toi, et les deux Mad'z qui ont commenté, j'ai aussi perdu un parent, mon père (un suicide, après une longue période d'alcoolisme). Je vois sa mort comme un des moments les plus durs et difficiles qu'il m'ait été donné de vivre (avec le fait de vivre avec un proche alcoolique), mais aussi comme l'un des plus "beaux", car formateur et porteur de résilience. Il y a clairement un avant et un après dans ma manière d'entrer dans la vie.
Et je me permets de partager la vidéo d'une conférence de Christophe Fauré, psychiatre, sur "les dimensions du deuil" :
Après le décès, j'ai eu besoin de lire beaucoup sur la mort et le deuil, et les propos de Christophe Fauré sont ceux que (dans mon cas) j'ai trouvés les plus justes : il revient sur les différentes étapes du deuil (mais pas celles que l'on cite habituellement comme le déni, la colère, la tristesse...), en les replaçant dans le temps (du temps, du temps, cela peut prendre tellement de temps, et c'est normal), dans le corps et ses sensations, et dans la relation entretenue avec la personne décédée. Le tout, avec une grande bienveillance et douceur. Que l'on ait perdu un proche ou pas, je conseille vraiment à tout le monde cet entretien.
Encore un grand merci, pour ton partage, et que ton chemin soit beau.