J'ai voulu regarder ça un dimanche matin pour chiller en tricotant, et... l'ennui total (plus du face-palmage toutes les 10 minutes).
Encore un cas de film féministe = femmes badass = femmes qui font du jiu-jitsu (et puis surtout, être féministe c'est forcément être suffragette dans le film), avec quand même, comme dit plus haut, une Enola qui arrête un peu tout pour aller sauver un mec au lieu de retrouver sa mère.
Mais de nouveau, puisqu'apparemment le féminisme actuel dans les divertissement c'est uniquement inverser les codes du genre de manière très littérale, je suppose que mettre un damoiseau en détresse ça suffit à remplir le cahier des charges.
Tout est balancé dans ce film, ça mange à tous les râteliers (film pseudo-féministe avec une histoire d'amour assez malaisante et mal amenée/qui sert à rien, plus un ton "film pour enfants" avec Enola qui parle au spectateur, plus un côté post-moderniste où on envoie valser les conventions en divisant le film en chapitre en plein milieu de film, pour abandonner le processus 10 minutes plus tard).
Un film de 2h seulement qui m'en a paru 4 perso, et dont absolument tout est téléphoné (ok, j'avoue que la prof de jiu-jitsu noire dans l'Angleterre victorienne, j'avais quand même pas vu venir: mais une fois devant la scène, ça m'a pas plus surprise que ça en fait, vu que ces moment bien WTF sont légion en ce moment).
Un film très creux, très long, qui semble plus s'attarder sur les costumes d'Enola Holmes que sur un vrai développement du personnage et une intrigue...quelle intrigue déjà?
En gros, à la place d'un film détente, ça m'a juste fatiguée en fait, cette accumulation de clichés actuels sur les personnages féministes et ce que doit être une intrigue moderne.