Un peu pareil que tout le monde, première fois peu avant mes 26 ans avec quelqu'un rencontré sur OKC.
Personnellement, oui il y avait une question de manque de confiance en moi, mais surtout je n'avais jamais eu d'attrait pour les contacts physiques ou les relations intimes. Les seules fois où j'ai eu envie de toucher et d'être touchée, c'était avec des garçons (deux ou trois, pas plus) pour qui j'avais de sentiments amoureux. Il ne s'est rien passé avec eux, un l'a su mais nope, un autre ne l'a jamais su parce que j'ai bien compris que je ne l'intéresse pas, le dernier, je suis persuadée que c'était réciproque mais le contexte à l'époque a fait que ni lui ni moi ne s'est lancé.
En gros, manque de confiance en moi et méfiance envers les autres qui font je ne tombe très peu amoureuse et ce n'est que là que j'éprouve du désir. Donc compliqué.
Puis j'ai eu une période assez noire, avec un lâcher prise total (et un peu dangereux) où je me suis inscrite sur OKC. La montée d'adrénaline est vite retombée mais entre temps j'ai commencé à parler avec un garçon. J'ai été claire avec lui, j'étais vierge, je ne voulais pas d'un coup d'un soir ; en vérité cette excuse qui n'en était pas vraiment une me permettait de vérifier sa motivation je crois. Je voulais qu'il me désire. On a parlé longtemps, je l'ai beaucoup fait mariner, il a toujours été clair sur le fait qu'il ne voulait pas de sentiments entre nous. Puis on s'est vus, et il s'est transformé en sex friend, ça va faire 11 mois. Le seul point noir dans tout ça c'est qu'il a déménagé loin alors qu'on commençait à réaliser qu'on était plus attachés l'un à l'autre que ce qu'on voulait bien s'avouer.
J'ai pas de regret. Et pas de regret de lui avoir dit que j'étais vierge parce que c'est ça qui lui a fait comprendre que j'avais besoin de temps. Après il a aussi compris assez vite que je me mettais beaucoup de pression et que je réfléchissais trop, donc quand on s'est vus, c'était à son initiative et assez rapidement pour ne pas que mon angoisse monte trop. Et il a eu raison.
Dans tous les cas, c'est certain que le poids de la société est une grosse entrave. Heureusement, j'ai des amis qui ont toujours compris, et qui ne l'ont jamais mis de pression. Pour eux, je n'avais juste pas d'intérêt pour les relations physiques et ils le comprenaient très bien. Mais le reste de la société... C'est ça qui me stressait au début. J'avais l'impression que je serais jugée parce que j'étais nulle alors que j'aurais dû, selon les standards, avoir des années d'expérience. Et ça, il ne me l'a jamais fait sentir.