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J’ai découvert que mon meilleur ami était un agresseur sexuel
- Initiateur de la discussion Une madmoiZelle
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Merci pour ce témoignage poignant.
On est jamais à l'abri d'idealiser un proche au point de remettre la parole d'autrui en doute. Et la madmoizelle qui témoigne à quand même demandé l'avis de son homme qui lui a remis les idées en place.
Il n'y a pas de culpabilité à avoir vu qu'elle s'est rattrapée.
On est jamais à l'abri d'idealiser un proche au point de remettre la parole d'autrui en doute. Et la madmoizelle qui témoigne à quand même demandé l'avis de son homme qui lui a remis les idées en place.
Il n'y a pas de culpabilité à avoir vu qu'elle s'est rattrapée.
Personnellement je trouve qu'il est important de mettre en doute toutes paroles d'autrui, dans le sens ne pas tout accepter sans réfléchir.
Par contre, il y a une énorme différence entre mettre en doute et nier en bloc. Et surtout dans des cas graves (comme le cas présent), bien évidement qu'il faut faire preuve d’énormément de tact et d’emphatie envers la personne qui nous raconte son agression. Quitte à juste la laisser parler, sans juger, l'aiguiller vers la police et les assos qui vont bien, etc.
Mais ensuite rien n’empêche d'essayer d'avoir les avis des autres personnes impliquées. Genre aller voir le mec (surtout si c'est un pote de longue date) en mode: "Alors comme ça il parait que t'as ramenée machine chez toi hier soir ?". En n'hésitant surtout pas à remettre sa parole en doute. Genre : "Elle était quand même bien bourrée la miss ?" Et voir une peu ce qu'il en ressort.
Bon après, il y a quand même eu plusieurs témoignages qui vont dans le même sens. Donc de grosses chances que ce soit vrai.
Par contre, il y a une énorme différence entre mettre en doute et nier en bloc. Et surtout dans des cas graves (comme le cas présent), bien évidement qu'il faut faire preuve d’énormément de tact et d’emphatie envers la personne qui nous raconte son agression. Quitte à juste la laisser parler, sans juger, l'aiguiller vers la police et les assos qui vont bien, etc.
Mais ensuite rien n’empêche d'essayer d'avoir les avis des autres personnes impliquées. Genre aller voir le mec (surtout si c'est un pote de longue date) en mode: "Alors comme ça il parait que t'as ramenée machine chez toi hier soir ?". En n'hésitant surtout pas à remettre sa parole en doute. Genre : "Elle était quand même bien bourrée la miss ?" Et voir une peu ce qu'il en ressort.
Bon après, il y a quand même eu plusieurs témoignages qui vont dans le même sens. Donc de grosses chances que ce soit vrai.
C'est un témoignage nécessaire, la madz de l'article est humaine et a fait parler ses émotions en premier. Vu que les femmes victimes de viols le sont souvent à cause de leur entourage, c'est logique qu'en tant que femme on puisse avoir un proche qui soit un violeur. Et bien sûre quand c'est ton meilleur ami, ton frère, ton père... qui est un agresseur sexuel, c'est très difficile de se positionner par rapport à la victime. C'est humain et je ne sais même pas l'attitude qu'il faudrait adopter dans cette situation. Ca me rappel la polémique autour de Nicki Minaj et de son frère qui a été emprisonné pour pédocriminalité et viol d'une enfant de 11 ans. Nicki Minaj a effectivement payé l'avocat de son frère et il me semble qu'elle a dédommagé la victime et c'est contradictoire avec son engagement féministe. D'un autre côté, elle reste humaine, elle est probablement attachée à son frère même si elle sait que le crime qu'il a commis est horrible.
C'est super compliqué parce que comment aborder le sujet avec les hommes de notre entourage quand il y a de tels évènements ? Comprendre ce qui s'est passé n'effacera pas le crime ou l’agression commise. Tourner le dos à la personne ? Ca dépend du degrés d'attachement...
C'est super compliqué parce que comment aborder le sujet avec les hommes de notre entourage quand il y a de tels évènements ? Comprendre ce qui s'est passé n'effacera pas le crime ou l’agression commise. Tourner le dos à la personne ? Ca dépend du degrés d'attachement...
Dernière édition :
Je ne trouve pas non plus que la Madz ait à s'en vouloir d'avoir émis des doutes, dans un premier lieu.
Et ça n'a pas forcément avoir avec le fait d'avoir intégré qu'un agresseur/violeur n'est le plus souvent pas un malfrat tapi dans l'ombre d'une ruelle obscure, mais dans l'immense majorité des cas, connu de la victime.
C'est juste humain comme réaction : quand on aime une personne, on n'imagine pas ce genre de choses horribles, à plus forte raison quand on l'a idéalisé.e depuis la petite enfance et des années, comme c'est le cas dans ce témoignage, et qu'en plus on a jamais eu de red flag.
Dans le cas du témoignage c'est même doublement complexe, parce que c'était comme un frère, puis une passion adolescente qui est quand même restée un gros béguin etc... Bref des sentiments hyper forts.
Je m'imagine par exemple apprendre qu'un ex a commis ce genre de choses, franchement j'aurais vraiment du mal à réaliser la chose si je n'ai jamais eu de red flag de mon côté. C'est hyper violent de réaliser qu'une personne avec qui on a été aussi intime, qu'on a aimée/estimée etc... puisse commettre de telles horreurs.
De remettre en cause tout le schéma bâti autour de cette personne et l'idée qu'on avait d'elle.
Par contre, c'est vraiment chouette que la Madz ait réussi à remettre son premier mouvement, celui de ses tripes, en doute, et qu'elle ait soutenu son amie par la suite.
Parce que c'est loin d'être facile, il n'y a qu'à voir les témoignages de familles de criminel.le.s, c'est vraiment hyper dur pour elles, qu'elles restent dans le déni ou qu'elles acceptent la réalité.
Et ça n'a pas forcément avoir avec le fait d'avoir intégré qu'un agresseur/violeur n'est le plus souvent pas un malfrat tapi dans l'ombre d'une ruelle obscure, mais dans l'immense majorité des cas, connu de la victime.
C'est juste humain comme réaction : quand on aime une personne, on n'imagine pas ce genre de choses horribles, à plus forte raison quand on l'a idéalisé.e depuis la petite enfance et des années, comme c'est le cas dans ce témoignage, et qu'en plus on a jamais eu de red flag.
Dans le cas du témoignage c'est même doublement complexe, parce que c'était comme un frère, puis une passion adolescente qui est quand même restée un gros béguin etc... Bref des sentiments hyper forts.
Je m'imagine par exemple apprendre qu'un ex a commis ce genre de choses, franchement j'aurais vraiment du mal à réaliser la chose si je n'ai jamais eu de red flag de mon côté. C'est hyper violent de réaliser qu'une personne avec qui on a été aussi intime, qu'on a aimée/estimée etc... puisse commettre de telles horreurs.
De remettre en cause tout le schéma bâti autour de cette personne et l'idée qu'on avait d'elle.
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Par contre, c'est vraiment chouette que la Madz ait réussi à remettre son premier mouvement, celui de ses tripes, en doute, et qu'elle ait soutenu son amie par la suite.
Parce que c'est loin d'être facile, il n'y a qu'à voir les témoignages de familles de criminel.le.s, c'est vraiment hyper dur pour elles, qu'elles restent dans le déni ou qu'elles acceptent la réalité.
Dernière édition :
Ben c'est pas facile de croire DANS LA MINUTE un truc auquel on ne s'attendait pas du tout : si on me dit que ma mère est une espionne russe, je mettrais bcp de temps à le croire et avec bcp de questions pleine de doutes.... et on va pas se mentir, quand on apprécie et fait confiance à quelqu'un, l'imaginer faire du mal c'est aussi saugrenu et choquant que si on te dit que ta mère est espionne. Non moi je trouve qu'il faut bien sûr ne pas remettre en doute la parole des victimes (enfin on peut le faire aussi, bien sûr, car quand on est pas témoin de qqchse c'est parfois dur de savoir quoi penser) donc la police qui accueille le témoignage etc devrait être bien formée etc ...mais là je trouve que s'en vouloir pour cela c'est dur....elle n'a rien fait de mal, elle a juste mis une heure à realiser un truc qui lui a brisé une relation très importante...
@Neverland90 L'exemple de nicki minaj est bien choisi, c'est vrai quon reste humain....
Et comme @Mijou on realise pas qui les gens sont, j'ai eu pareil avec l'ex-mari d'une amie, j'ai mis bcp de temps à réaliser qui c'était après qu'il ait déçu tout le monde...
@Neverland90 L'exemple de nicki minaj est bien choisi, c'est vrai quon reste humain....
Et comme @Mijou on realise pas qui les gens sont, j'ai eu pareil avec l'ex-mari d'une amie, j'ai mis bcp de temps à réaliser qui c'était après qu'il ait déçu tout le monde...
Dernière édition :
C'est terrible à dire mais je comprends la réaction de l'auteure du témoignage et j'aurais probablement eu la même. Je me suis souvent demandé comment je réagirais si j'apprenais une telle chose sur un de mes proches et, assez égoïstement, je me réjouis de ne jamais avoir été mise dans cette situation. C'est tellement plus facile de se réfugier dans le déni et je trouve que finalement l'auteure s'est bien rattrapée.
Une phrase de l'article qui me semble intéressante : "je lui en voulais de briser l'image que j'avais de lui". Je pense que c'est aussi pour ça que la victime est si peu écoutée, parce qu'on finit par la rendre responsable du bouleversement qu'elle apporte dans nos vies et nos relations par ce qu'elle révèle, et ce même si on sait que c'est très injuste. Alors que le vrai responsable, c'est celui qui a commis la faute. Ça devrait être évident mais pourtant ça ne l'est pas. C'est vraiment curieux, ce mécanisme psychologique
On ne veut/peut pas accepter que son univers s'effondre du coup on préfère "supprimer" celle qu'on identifie comme la cause du trouble.
Je ne suis pas une experte, mais il me semble que ça peut se retrouver aussi dans les cas d'incestes : au sein du cercle familial, la victime est diabolisée. Parfois même rejetée par son propre parent si c'est l'autre parent qu'elle accuse...
Une phrase de l'article qui me semble intéressante : "je lui en voulais de briser l'image que j'avais de lui". Je pense que c'est aussi pour ça que la victime est si peu écoutée, parce qu'on finit par la rendre responsable du bouleversement qu'elle apporte dans nos vies et nos relations par ce qu'elle révèle, et ce même si on sait que c'est très injuste. Alors que le vrai responsable, c'est celui qui a commis la faute. Ça devrait être évident mais pourtant ça ne l'est pas. C'est vraiment curieux, ce mécanisme psychologique
On ne veut/peut pas accepter que son univers s'effondre du coup on préfère "supprimer" celle qu'on identifie comme la cause du trouble.Je ne suis pas une experte, mais il me semble que ça peut se retrouver aussi dans les cas d'incestes : au sein du cercle familial, la victime est diabolisée. Parfois même rejetée par son propre parent si c'est l'autre parent qu'elle accuse...
@Flopidou c'est comme les gens qui pourrissent la personne qui apporte une information désagréable ou met en lumière un truc problématique : c'est plus facile de s'en prendre au/à la messager.e, de l'accuser lui/elle plutôt que de faire face à l'événement indésirable dont il/elle n'est que le vecteur.
J'ai eu un exemple dans le milieu pro : le fonctionnement de la boite en lui-même était pourri, mais tant qu'il y avait un "boulet" (incompétent certes, mais aucunement responsable de tous les dysfonctionnements) sur lequel faire porter la responsabilité (de façon directe ou indirecte, mais au final c'était toujours de sa faute) de tout ce qui n'allait pas, tout allait bien entre les autres membres de l'équipe... Du jour où cette personne a quitté la boite, c'est parti complètement en cacahuète au niveau ambiance, en basculant vers un truc vraiment toxique.... jusqu'à trouver une nouvelle responsable de tous les maux (c'était toxique du coup pour elle aussi... mais que pour elle.)
C'est la nature humaine (et encore ça se retrouve aussi chez d'autres espèces grégaires, notamment les rats) que de désigner des boucs émissaires... C'est finalement la même logique.
J'ai eu un exemple dans le milieu pro : le fonctionnement de la boite en lui-même était pourri, mais tant qu'il y avait un "boulet" (incompétent certes, mais aucunement responsable de tous les dysfonctionnements) sur lequel faire porter la responsabilité (de façon directe ou indirecte, mais au final c'était toujours de sa faute) de tout ce qui n'allait pas, tout allait bien entre les autres membres de l'équipe... Du jour où cette personne a quitté la boite, c'est parti complètement en cacahuète au niveau ambiance, en basculant vers un truc vraiment toxique.... jusqu'à trouver une nouvelle responsable de tous les maux (c'était toxique du coup pour elle aussi... mais que pour elle.)
C'est la nature humaine (et encore ça se retrouve aussi chez d'autres espèces grégaires, notamment les rats) que de désigner des boucs émissaires... C'est finalement la même logique.
Dernière édition :
@Allitché Par contre, pour la question de genré la responsabilité dans la famille des criminel.le.s, je suis plus septique. Je regarde beaucoup d'émissions style Faites Entrer l'Accusé ou autres, et je n'ai pas le sentiment qu'on parle plus de la responsabilité de la mère ?
Je veux dire, sorti de la psychologie freudienne qui prédomine en France et où c'est TOUJOURS la faute de la mère...
Peut-être est-ce différent dans les tribunaux ?
Je veux dire, sorti de la psychologie freudienne qui prédomine en France et où c'est TOUJOURS la faute de la mère...
Peut-être est-ce différent dans les tribunaux ?
Très bonne question ! Voici ma logique (j'ai choisi l'image) :Membre supprimé #351551 a dit :
- Je suis limitée par les banques d'images libres de droit (comme pour chaque article)
- Je ne voulais pas mettre un mec dont on voyait bien le visage, pour ne pas associer un inconnu à un agresseur sexuel
- Ce mec me semble représenter un mec « normal » (jeune brun barbu bonnet, plutôt classique, ça pourrait être un de mes potes quoi) mais ici avec une « part d'ombre » (c'est mon interprétation artistique
) - C'est pas très facile de trouver des mots-clefs pour illustrer ce genre d'articles je te mens pas
J
JAK-STAT
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