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Comment tu peux faire d’Internet un espace plus sain
- Initiateur de la discussion Marie
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Je suis d'accord, quand on parle d'une personne. Dire à une personne "ce que tu fais toi, personnellement, en tant qu'individu, c'est de la merde/décevant/moins bien qu'avant", en effet, c'est blessant (surtout sans pistes d'amélioration). Mais j'ai l'impression que cette partie fait référence à des commentaires qui ont été faits sur le forum, concernant les articles, en général, sans distinction d'autrice, sur madmoizelle. Et là, ça n'a rien à voir : on ne parle pas à des gens, on parle à une entreprise, qui vend un produit. Si des gens écrivent individuellement à des rédactrices pour leur dire "ce que tu fais c'est de la merde", c'est parfaitement injuste, c'est les prendre à parti en tant qu'individus - et comme il est justement rappelé dans cet article, les rédactrices sont des gens !
Par contre, quand quelqu'un dit "les articles sur madmoizelle c'est plus ce que c'était", c'est pas les individus qui sont mis en cause. C'est l'entreprise. C'est madmoizelle, la marque. Quand beaucoup de gens mettent en cause la ligne édito de madmoizelle la marque, ce n'est pas du harcèlement : les gens, ça peut subir du harcèlement. Une entreprise, ça ne peut pas. Ce n'est pas une personne. Quand de nombreuses personnes sont mécontentes d'une marque et vont le faire savoir en s'en prenant personnellement aux employé-es de cette marque, et en les retrouvant éventuellement dans leur vie personnelle (genre Facebook) pour leur faire savoir, c'est du harcèlement. Quand de nombreuses personnes sont mécontentes d'une marque et le disent dans l'espace commentaire, c'est un retour client négatif concernant un produit.
Je fais référence à la dernière vidéo d'Alexandre Calvez, qui traite de son rapport aux commentaires qu'il reçoit au quotidien. Les créateurs et créatrices de vidéos, personnalités publiques, sont les premiers visés par ces mots blessants.
Par ailleurs, j'ai effectivement déjà lu sous les commentaires d'articles des attaques directes aux rédactrices (qui ont été le motif de ban).
@Marie D'accord, merci pour ta précision ! En effet, dans le cas de créateurices, ce sont directement des individus, qui font certes de leur image une "marque" mais qui pour le coup n'ont pas le loisir de distinguer le "moi professionnel" du "moi privé", surtout que pour la plupart et vu comment il est difficile de vivre de ses vidéos, c'est un hobby
Je dirais plutôt "aux annonceurs", parce que officieusement, ce sont eux qui font la loi sur internet.
Sinon, très bon article. On ne rappellera jamais assez que quand on harcèle, on est toujours dans le mauvais camp, peu importe la cause qu'on défend. Par contre, ce serait bien aussi d'évoquer l'appli Bodyguard qui protège des harceleurs sur twitter, youtube et twitch, et inventé par un développeur qui a réussi a lui tout seul là où les gros réseaux sociaux ont échoué. Perso, je ressens tellement d'impuissance quand je suis témoin de harcèlement en ligne, où le mieux que je puisse faire (un commentaire gentil) me paraît tristement dérisoire en plus de faire de moi une nouvelle cible potentielle.
Merci beaucoup pour ton compliment sur l'article
Je ne connaissais pas du tout l'appli, merci pour ta suggestion, je vais me renseigner !
Le point de vue développé par l'article est intéressant. Si on est dans un cadre où tout le monde joue le jeu.
Mais je crois que ce genre d'initiative, ça marche pas, parce qu'on ne vit pas dans un monde de bisounours. Faut pas oublier que la société humaine (et internet, du coup) est remplie de gentes qui ne nous veulent pas du bien, et que, face à eux, l'empathie n'est pas une solution. Et que la modération parfois ne fait pas son boulot (pour pleins de raisons, et je pense que le fait d'être payé correctement est l'une d'elle, mais là je dis ça sans connaître le truc suffisamment). Quelqu'un qui veut réduire tes droits : tu ne peux pas entrer dans un discours empathique avec lui. C'est une perte de temps, d'énergie. On peut donner laisser le bénéfice de la franchise un moment, mais si la personne s'affiche mascu, par exemple (au sens : opposés au féminisme) : à quoi servirait ici d'être empathique ? On ne discute pas gentiment quand le débat est prétexte à insulte. Quand une question, en elle-même, est une insulte (ex : "faut-il donner les mêmes droits aux couples homosexuels que ceux des couples hétérosexuels "? Tel quel, ça paraît safe, mais tout le monde c'est clairement que c'est une insulte)
Ne serait-ce que sur le site de Madz, j'ai vu passer des messages que je trouvaient violents, et qui n'étaient à aucun moment modérés.
Donc forcément, si la norme acceptable de violence est fixé par le site comme "élevée", ben les gentes vont adapter leurs discours en fonction, souvent.
Un peu comme les violences "éducatives" : si la baffe c'est la limite, l'enfant prendra des baffes dans sa vie. Si la limite c'est "va dans ta chambre", ben l'enfant ne prendra pas de baffe dans sa vie.
En fait je crois pas qu'on peut attendre des gentes de s'auto-réguler là-dessus : c'est le travail de la modération.
Si c'est un travail qui est mal fait, ben internet devient violent.
Ça pose la question de la censure, de créer des espaces de paroles "safe". Tout en sachant que les 4chan existeront sans doute toujours. Tout comme malheureusement les horreurs filmées de l'exploitation humaine.
Mais je crois que ce genre d'initiative, ça marche pas, parce qu'on ne vit pas dans un monde de bisounours. Faut pas oublier que la société humaine (et internet, du coup) est remplie de gentes qui ne nous veulent pas du bien, et que, face à eux, l'empathie n'est pas une solution. Et que la modération parfois ne fait pas son boulot (pour pleins de raisons, et je pense que le fait d'être payé correctement est l'une d'elle, mais là je dis ça sans connaître le truc suffisamment). Quelqu'un qui veut réduire tes droits : tu ne peux pas entrer dans un discours empathique avec lui. C'est une perte de temps, d'énergie. On peut donner laisser le bénéfice de la franchise un moment, mais si la personne s'affiche mascu, par exemple (au sens : opposés au féminisme) : à quoi servirait ici d'être empathique ? On ne discute pas gentiment quand le débat est prétexte à insulte. Quand une question, en elle-même, est une insulte (ex : "faut-il donner les mêmes droits aux couples homosexuels que ceux des couples hétérosexuels "? Tel quel, ça paraît safe, mais tout le monde c'est clairement que c'est une insulte)
Ne serait-ce que sur le site de Madz, j'ai vu passer des messages que je trouvaient violents, et qui n'étaient à aucun moment modérés.
Donc forcément, si la norme acceptable de violence est fixé par le site comme "élevée", ben les gentes vont adapter leurs discours en fonction, souvent.
Un peu comme les violences "éducatives" : si la baffe c'est la limite, l'enfant prendra des baffes dans sa vie. Si la limite c'est "va dans ta chambre", ben l'enfant ne prendra pas de baffe dans sa vie.
En fait je crois pas qu'on peut attendre des gentes de s'auto-réguler là-dessus : c'est le travail de la modération.
Si c'est un travail qui est mal fait, ben internet devient violent.
Ça pose la question de la censure, de créer des espaces de paroles "safe". Tout en sachant que les 4chan existeront sans doute toujours. Tout comme malheureusement les horreurs filmées de l'exploitation humaine.
@grenouilleau C'est vrai que l'article s'adresse surtout aux personnes de bonne volonté qui ne veulent pas être complices de la situation, et ne touchera pas celles qui en auraient justement le plus besoin. Mad reste quand même dans le haut du panier en la matière. ça fait près de 3 ans que j'y suis et que je m'y confie sur des sujets parfois très touchy, et je ne me souviens pas que ça me soit retombé dessus, de même que j'ai l'impression que les messages problématiques restent l'exception et pas la règle, au contraire de certains autres forums *kof kof* JVC *kof kof*.
Pour la censure, tant qu'on ne s'attaque qu'à ce qui a pour seul but de faire du mal à autrui, ce n'est pas un problème. Pour la question de l'espace "safe", le problème est que chacun voit midi à sa porte sur ce qu'est censé être un "espace safe", et à trop vouloir en être un, il finit par ne plus l'être du tout (cf. cancel culture).
@skärgård Je vais pas donner d'exemples, parce que ça m'amènerait à citer des gentes qui n'ont rien demandé.
Mais je parlais clairement d'attaques personnelles, qui vise la personne, et pas ses idées.
Mais je parlais clairement d'attaques personnelles, qui vise la personne, et pas ses idées.
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