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Comment renouer avec une amie perdue de vue ?
- Initiateur de la discussion Philippine M
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Tout à fait d'accord avec le fait de ne pas confondre la nostalgie d'une époque et la nostalgie d'une relation.
J'ai une "amie" du lycée qui est l'archétype de ce genre de nostalgie, capable de t'ignorer du jour au lendemain, comme de t'inviter à passer le week-end chez elle du jour au lendemain. Mais en fait, elle est juste nostalgique de ces années lycée, du sentiment d'appartenir à une bande, de faire les 400 coups ensemble et d'être tout les uns pour les autres. Régulièrement, elle me recontacte pour me (se ?) rappeler les délires du lycée (qui remontent quand même maintenant, en 15 ans, perso, j'ai avancé), des moments qu'on a passées ensemble, et pour m'inviter à une fête (généralement son anniversaire) dans la maison de vacances de ses parents qui est un peu le QG des retrouvailles apparemment.... tout en oubliant que je n'y suis jamais allée, et que c'est pour ses autres potes, mais pour elle surtout, que ce lieu représente un truc très fort...
Ses relations sont finalement très superficielles... et très égoïstes. A une époque, elle avait même fait une scène à une amie commune pour qu'elle ne largue pas son mec, parce qu'elle adorait l'idée qu'ils soient ensemble. On dirait qu'elle essaye d'écrire le scénario de la vie des autres, comme si c'était sa série culte, c'est assez bizarre...
Et pourtant elle a un abord vraiment sympa, et mon premier réflexe quand elle me relance sur Messenger c'est de me dire que ça serait chouette de la revoir. Et que sur le papier, une grande fête en mode "on s'était dit rendez-vous dans dix ans", ça serait trop cool. Sauf que la vraie vie, ça n'est pas une chanson de Patrick Bruel et que je suis persuadée qu'en réalité une telle rencontre serait au mieux, inintéressante, au pire, un cauchemar.
Donc pour en revenir au sujet, y'a certain.e.s ami.e.s qu'on fait bien de perdre de vue.
J'ai une "amie" du lycée qui est l'archétype de ce genre de nostalgie, capable de t'ignorer du jour au lendemain, comme de t'inviter à passer le week-end chez elle du jour au lendemain. Mais en fait, elle est juste nostalgique de ces années lycée, du sentiment d'appartenir à une bande, de faire les 400 coups ensemble et d'être tout les uns pour les autres. Régulièrement, elle me recontacte pour me (se ?) rappeler les délires du lycée (qui remontent quand même maintenant, en 15 ans, perso, j'ai avancé), des moments qu'on a passées ensemble, et pour m'inviter à une fête (généralement son anniversaire) dans la maison de vacances de ses parents qui est un peu le QG des retrouvailles apparemment.... tout en oubliant que je n'y suis jamais allée, et que c'est pour ses autres potes, mais pour elle surtout, que ce lieu représente un truc très fort...
Ses relations sont finalement très superficielles... et très égoïstes. A une époque, elle avait même fait une scène à une amie commune pour qu'elle ne largue pas son mec, parce qu'elle adorait l'idée qu'ils soient ensemble. On dirait qu'elle essaye d'écrire le scénario de la vie des autres, comme si c'était sa série culte, c'est assez bizarre...
Et pourtant elle a un abord vraiment sympa, et mon premier réflexe quand elle me relance sur Messenger c'est de me dire que ça serait chouette de la revoir. Et que sur le papier, une grande fête en mode "on s'était dit rendez-vous dans dix ans", ça serait trop cool. Sauf que la vraie vie, ça n'est pas une chanson de Patrick Bruel et que je suis persuadée qu'en réalité une telle rencontre serait au mieux, inintéressante, au pire, un cauchemar.
Donc pour en revenir au sujet, y'a certain.e.s ami.e.s qu'on fait bien de perdre de vue.
J'ai déjà essayé de renouer avec des amis du lyçée et dans un cas l'échange a duré 4 messages et dans l'autre aucune réponse... je n'ai maintenant plus aucun regret, ils ont été de supers amis le temps que ca a duré et on s'est éloignés pendant les études sup, fin de l'histoire, c'est pas grave. J'ai de très bonnes amies et de bons potes depuis des années (certains même depuis plus de 20 ans) et ni le temps ni la distance ni la vie active ne nous ont éloignés donc si les autres sont sortis de ma vie... c'est qu'effectivement il y avait une cause. On a jamais dit que les causes devaient être bonnes ou mauvaises, c'est souvent juste un ensemble de choses ou un enchainement d'évènements, et pour moi ça vaut pas le coup de se torturer l'esprit à chercher le pourquoi du comment. C'est différent si il y a eu une dispute ou une cause très indentifiable, là ça peut valoir le coup de chercher et essayer de dialoguer juste pour mettre un point final à une histoire ou pour essayer de recoller les morceaux. Mais inutile de forcer les choses, ça ne fonctionne jamais.
Je dois dire que j'ai marqué un temps d'arrêt en tombant sur cet article 
En décembre j'avais dit à une amie que j'aurai bien aimé envoyer un message aux gens qui ont eut une importance pour moi mais que j'ai perdu de vue; pourtant jusque là j'étais plutôt du genre à partir sans me retourner.
Deux mois plus tard, c'est ma meilleure amie d'enfance qui m'envoie une demande sur Facebook. Et puis je me suis lancée (hier, en fait) et j'ai fait de même pour les personnes que j'ai réussi à retrouver. Et maintenant que la demande a été acceptée, je suis en mode :
"jefaisquoijefaisquoijefaisquoi"
Aller maintenant on se remonte les manches et on réunit tout son courage, merci pour la piqûre de rappel! Cet article, c'était le petit boost qui me manquait
En décembre j'avais dit à une amie que j'aurai bien aimé envoyer un message aux gens qui ont eut une importance pour moi mais que j'ai perdu de vue; pourtant jusque là j'étais plutôt du genre à partir sans me retourner.
Deux mois plus tard, c'est ma meilleure amie d'enfance qui m'envoie une demande sur Facebook. Et puis je me suis lancée (hier, en fait) et j'ai fait de même pour les personnes que j'ai réussi à retrouver. Et maintenant que la demande a été acceptée, je suis en mode :
"jefaisquoijefaisquoijefaisquoi" Aller maintenant on se remonte les manches et on réunit tout son courage, merci pour la piqûre de rappel! Cet article, c'était le petit boost qui me manquait
Je t'envoie plein plein de love @-Alexandra-Je dois dire que j'ai marqué un temps d'arrêt en tombant sur cet article
En décembre j'avais dit à une amie que j'aurai bien aimé envoyer un message aux gens qui ont eut une importance pour moi mais que j'ai perdu de vue; pourtant jusque là j'étais plutôt du genre à partir sans me retourner.
Deux mois plus tard, c'est ma meilleure amie d'enfance qui m'envoie une demande sur Facebook. Et puis je me suis lancée (hier, en fait) et j'ai fait de même pour les personnes que j'ai réussi à retrouver. Et maintenant que la demande a été acceptée, je suis en mode :
Aller maintenant on se remonte les manches et on réunit tout son courage, merci pour la piqûre de rappel! Cet article, c'était le petit boost qui me manquait
Je suis tout d'accord avec ce qui à été dit dans le premier message, je ne l'aurait pas mieux dit :
Il faut savoir que je suis le genre de personne très nostalgique des relations passées, ces paroles de Selena Gomez decrivent très bien dans quel état d'esprit je suis : "We used to be close, but people can go, From people you know to people you don't, And what hurts the most is people can go, From people you know to people you don't"
Quand je pense aux gens que j'ai connues et avec qui j'étais très proches, je ressens une certaines tristesses à me dire que nous nous sommes éloigné.es. Je penses surtout à mes meilleures amies collèges/lycées. Alors j'essaie de renouer, c'est le cas avec ma meilleure amie du lycée. J'ai tenté plusieurs fois de relancer la relation et à chaque fois ça fonctionne, on se revoit, on se téléphone on rigole comme avant... Puis les efforts se font de moins en moins, d'abord de son côté, puis du miens parce que je lui lassée. Maintenant on prend des nouvelles de temps via les story Instagram mais c'est tout. Je ne fais même plus l'effort de lui dire quand je suis de passage dans ma région d'origine. Petit à petit j'accepte l'idée que oui au lycée on étaient des sœurs, mais maintenant nos vies n'ont plus rien à voir, de même que notre façon de penser et que c'est dans l'ordre des choses. Dans toutes relations (amoureuse, amical, familiale) devoir faire trop d'effort pour l'entretenir ça m'épuise et je trouve que ça ne vaut pas le coût : je préfère privilégier les relations "naturelles" qui certes nécéssites parfois quelques efforts ou quelques concéssion mais pas de là à nous rendre la vie compliquée et douloureuse.
Il faut savoir que je suis le genre de personne très nostalgique des relations passées, ces paroles de Selena Gomez decrivent très bien dans quel état d'esprit je suis : "We used to be close, but people can go, From people you know to people you don't, And what hurts the most is people can go, From people you know to people you don't"
Quand je pense aux gens que j'ai connues et avec qui j'étais très proches, je ressens une certaines tristesses à me dire que nous nous sommes éloigné.es. Je penses surtout à mes meilleures amies collèges/lycées. Alors j'essaie de renouer, c'est le cas avec ma meilleure amie du lycée. J'ai tenté plusieurs fois de relancer la relation et à chaque fois ça fonctionne, on se revoit, on se téléphone on rigole comme avant... Puis les efforts se font de moins en moins, d'abord de son côté, puis du miens parce que je lui lassée. Maintenant on prend des nouvelles de temps via les story Instagram mais c'est tout. Je ne fais même plus l'effort de lui dire quand je suis de passage dans ma région d'origine. Petit à petit j'accepte l'idée que oui au lycée on étaient des sœurs, mais maintenant nos vies n'ont plus rien à voir, de même que notre façon de penser et que c'est dans l'ordre des choses. Dans toutes relations (amoureuse, amical, familiale) devoir faire trop d'effort pour l'entretenir ça m'épuise et je trouve que ça ne vaut pas le coût : je préfère privilégier les relations "naturelles" qui certes nécéssites parfois quelques efforts ou quelques concéssion mais pas de là à nous rendre la vie compliquée et douloureuse.
Et ben moi ça me motive à envoyer un message à une vieille amie d'enfance. On s'est éloigné après des déménagements, et parce que j'ai pas pris le temps de garder contact (je ne répondais pas aux messages). Mais quand je matte son Facebook, je me rends compte qu'on a toujours les mêmes goûts et les mêmes loisirs, c'est marrant d'ailleurs car on a évolué vraiment loin l'une de l'autre. Et pourtant on a développé les mêmes activités. On partage toujours des opinions communes et ça me ferait plaisir de se reparler. Revoir ça va être difficile dans l'instant car elle habite à l'autre bout de la France maintenant. Bien que je déménage pas loin dans quelques mois 
Sinon je suis contente d'avoir forcée le destin. J'avais perdu de vue une connaissance (on peut pas dire que c'était une amie car nos relations avec l'époque du collège/lycée c'était dans le bus et sur le chemin de la maison). À mes 20 ans, on s'est rapprochées à nouveau je ne sais plus pourquoi (suite à un poste Facebook sur Harry Potter je crois). Et pareil que la première, on s'est rendu compte qu'on avait les mêmes goûts et loisirs, encore plus qu'avant. Et depuis ça fait presque 10 ans qu'on a repris contact, c'est une de mes meilleures amies, on est très proche et elle a déménagé dans ma ville cette année après longtemps dans des villes différentes (même si je déménage à nouveau fin 2020). Comme quoi parfois, on perd de vue par manque de temps, parce qu'on est pris dans les études, etc mais contrairement à @Nienke, je pense que certaines amitiés valent le coup d'y revenir.
Après je reviendrais jamais vers des personnes avec qui je m'étais disputés, car il y a une raison à la rupture amicale. Ça n'a rien à voir avec une perte de vue. Surtout que dans mon cas, je suis l'archétype de la personne qui a du mal à prendre des news quand ma vie est chaotique (et elle l'a beaucoup été ces 10 dernières années). Parce que j'ai pas envie d'embêter les gens avec mes problèmes, et qu'ils sont trop présents pour que je les éclipse.
Sinon je suis contente d'avoir forcée le destin. J'avais perdu de vue une connaissance (on peut pas dire que c'était une amie car nos relations avec l'époque du collège/lycée c'était dans le bus et sur le chemin de la maison). À mes 20 ans, on s'est rapprochées à nouveau je ne sais plus pourquoi (suite à un poste Facebook sur Harry Potter je crois). Et pareil que la première, on s'est rendu compte qu'on avait les mêmes goûts et loisirs, encore plus qu'avant
. Et depuis ça fait presque 10 ans qu'on a repris contact, c'est une de mes meilleures amies, on est très proche et elle a déménagé dans ma ville cette année après longtemps dans des villes différentes (même si je déménage à nouveau fin 2020). Comme quoi parfois, on perd de vue par manque de temps, parce qu'on est pris dans les études, etc mais contrairement à @Nienke, je pense que certaines amitiés valent le coup d'y revenir. Après je reviendrais jamais vers des personnes avec qui je m'étais disputés, car il y a une raison à la rupture amicale. Ça n'a rien à voir avec une perte de vue. Surtout que dans mon cas, je suis l'archétype de la personne qui a du mal à prendre des news quand ma vie est chaotique (et elle l'a beaucoup été ces 10 dernières années). Parce que j'ai pas envie d'embêter les gens avec mes problèmes, et qu'ils sont trop présents pour que je les éclipse.
Faites le si vous pouvez.
Jusqu'au lycée j'ai eu une amie, enfin plutôt un double, on a grandi côte à côte et on était tellement fourrées ensemble que parfois les gens nous appellaient par un nom combinant nos deux prénoms par erreur.. et puis on s'est éloignées. Elle était tellement lumineuse que j'avais l'impression d'être dans l'ombre et puis pour un tas d'autre petites raison dont je ne lui ai jamais parlé. J'ai vécu cette séparation comme une rupture mais j'y ai vu de bon côtés aussi, je me suis construite individuellement, non sans mal, comme tout le monde. Nos parents sont restés très proches alors je savais quand même ce qu'elle devenait. Je l'ai croisé par hasard un été il y a deux ans, on s'est dit qu'on se reverrait, comme ça, dans un rayon de supermarché dans la ville où on a grandi. Je n'ai pas eu le temps de la revoir cet été là, le temps a passé trop vite ou peut être que j'ai eu la flemme, ou peut-être que je n'ai pas osé, que j'ai eu trop peur. Mais je me suis dit que ce n'était pas bien grave, je savais au fond de moi qu'un jour on se reverrai, qu'il serait temps et qu'on se redécouvrirai. On aurait changé mais pas tout à fait.
Un an a passé et puis, à la fin de l'été cette année, elle est morte. Voilà. Je ne la reverrai jamais. Je ne pourrai jamais lui dire tout ça. C'est inutile de penser que j'aurais dû, j'aurais pu... Mais en plus de la tristesse, du sentiment d'injustice et du grand vide qu'elle laisse dans le monde, je garde au fond de la gorge le goût amer de mes regrets.
Jusqu'au lycée j'ai eu une amie, enfin plutôt un double, on a grandi côte à côte et on était tellement fourrées ensemble que parfois les gens nous appellaient par un nom combinant nos deux prénoms par erreur.. et puis on s'est éloignées. Elle était tellement lumineuse que j'avais l'impression d'être dans l'ombre et puis pour un tas d'autre petites raison dont je ne lui ai jamais parlé. J'ai vécu cette séparation comme une rupture mais j'y ai vu de bon côtés aussi, je me suis construite individuellement, non sans mal, comme tout le monde. Nos parents sont restés très proches alors je savais quand même ce qu'elle devenait. Je l'ai croisé par hasard un été il y a deux ans, on s'est dit qu'on se reverrait, comme ça, dans un rayon de supermarché dans la ville où on a grandi. Je n'ai pas eu le temps de la revoir cet été là, le temps a passé trop vite ou peut être que j'ai eu la flemme, ou peut-être que je n'ai pas osé, que j'ai eu trop peur. Mais je me suis dit que ce n'était pas bien grave, je savais au fond de moi qu'un jour on se reverrai, qu'il serait temps et qu'on se redécouvrirai. On aurait changé mais pas tout à fait.
Un an a passé et puis, à la fin de l'été cette année, elle est morte. Voilà. Je ne la reverrai jamais. Je ne pourrai jamais lui dire tout ça. C'est inutile de penser que j'aurais dû, j'aurais pu... Mais en plus de la tristesse, du sentiment d'injustice et du grand vide qu'elle laisse dans le monde, je garde au fond de la gorge le goût amer de mes regrets.
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