Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : 5 conseils pour débattre de féminisme sans péter un câble
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5 conseils pour débattre de féminisme sans péter un câble
- Initiateur de la discussion Oceane
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Oh wow, mais tes conseils demandent une maîtrise de soi incroyable.
Perso je pars du principe que j'ai très peu d'énergie donc si quelqu'un me fait chier je bloque, si c'est en soirée je l'écoute pas parler et si il veut vraiment faire son éducation y'a tellement d'œuvres sur internet qu'il a des années de connaissance gratuites.
Si j'évoque le sujet du féminisme et que j'entends des "not all men" ou juste qu'il essaye de se justifier en mode "ouin mais les meufs aussi" j'ai zéro énergie à consacrer à cette personne parce qu'elle va être toxique et va vouloir que je la rassure. Je suis pas une psy et j'ai pas à en être une, donc je l'écarte du groupe de pote d'où je suis ou je pars.
Perso je pars du principe que j'ai très peu d'énergie donc si quelqu'un me fait chier je bloque, si c'est en soirée je l'écoute pas parler et si il veut vraiment faire son éducation y'a tellement d'œuvres sur internet qu'il a des années de connaissance gratuites.
Si j'évoque le sujet du féminisme et que j'entends des "not all men" ou juste qu'il essaye de se justifier en mode "ouin mais les meufs aussi" j'ai zéro énergie à consacrer à cette personne parce qu'elle va être toxique et va vouloir que je la rassure. Je suis pas une psy et j'ai pas à en être une, donc je l'écarte du groupe de pote d'où je suis ou je pars.
Effectivement, ce sont des conseils pour toute discussion, de toute façon = bien sourcer ce qu'on dit, être claire, précise mais sans être forcément exhaustive sur ce qu'on dit (sinon les gens dorment), etc...
Choisir ses débatteurs est effectivement un truc assez difficile à faire, car on a toutes envie d'ouvrir les yeux aux gens, mais il ne faut pas oublier qu'en face, on aura aussi affaire à d'autres personnes qui voudront "ouvrir les yeux" sur leur conception du monde (parfois diamétralement opposée à la nôtre).
On ne pourra jamais convaincre tout le monde, et parfois c'est difficile à accepter.
Choisir les personnes (qui, par conséquent, pourront être suffisamment ouvertes pour dialoguer) est une nécessité, et parfois il faut des années (et des baffes morales) pour se rendre compte que non, on peut pas discuter avec tout le monde, mais en plus, certaines personnes n'attendent que ça pour tenter de nous "abattre".
De manière générale, je pense aussi qu'il faut essayer de dépasser la dichotomie "tout noir"/"tout blanc" ou "je connais tout/les autres ne connaissent rien" et qui est un peu responsable des disputes entre féministes. Cette mentalité "si tu ne penses pas exactement comme moi, tu es contre moi" est très fatigante aussi.
En plus de ne rien apporter au débat, ça va renforcer encore plus les gens dans leurs retranchements. Ça rejoint un peu le conseil numéro 4, où il ne faut pas s'attendre à convaincre tout de suite. Si on se met un peu trop dans la tête qu'on est là pour "éduquer" les gens, le ton de la conversation va s'en ressentir plus ou moins inconsciemment et la discussion échouera avant même d'avoir commencé à cause de ce qui sera pris pour de la condescendance.
Si l'autre en face n'est là que pour emme*der, c'est effectivement inutile. Mais si les arguments sont fondés (même si on est pas forcément d'accord), d'un côté comme de l'autre, c'est dommage de fermer l'oreille, je pense...
Quant au dernier conseil... à défaut d'être joyeuse (impossible pour moi), au moins éviter de montrer de la colère et parler de manière posée. Mais je sais que ce n'est pas facile...
Effectivement, essayer de se concentrer aussi sur les avancées positives (qui existent!)... (même si là aussi, ce n'est pas facile)...
Choisir ses débatteurs est effectivement un truc assez difficile à faire, car on a toutes envie d'ouvrir les yeux aux gens, mais il ne faut pas oublier qu'en face, on aura aussi affaire à d'autres personnes qui voudront "ouvrir les yeux" sur leur conception du monde (parfois diamétralement opposée à la nôtre).
On ne pourra jamais convaincre tout le monde, et parfois c'est difficile à accepter.
Choisir les personnes (qui, par conséquent, pourront être suffisamment ouvertes pour dialoguer) est une nécessité, et parfois il faut des années (et des baffes morales) pour se rendre compte que non, on peut pas discuter avec tout le monde, mais en plus, certaines personnes n'attendent que ça pour tenter de nous "abattre".
Tout dépend de si c'est pour nous inciter à nous taire ou s'il y a une autre raison. (par exemple, certaines d'entre nous font parfois du "notallmen" quand on l'estime utile pour le débat ou parce que d'une certaine manière ça nous touche - même si je sais bien que ce n'est pas du goût de tout le monde).
De manière générale, je pense aussi qu'il faut essayer de dépasser la dichotomie "tout noir"/"tout blanc" ou "je connais tout/les autres ne connaissent rien" et qui est un peu responsable des disputes entre féministes. Cette mentalité "si tu ne penses pas exactement comme moi, tu es contre moi" est très fatigante aussi.
En plus de ne rien apporter au débat, ça va renforcer encore plus les gens dans leurs retranchements. Ça rejoint un peu le conseil numéro 4, où il ne faut pas s'attendre à convaincre tout de suite. Si on se met un peu trop dans la tête qu'on est là pour "éduquer" les gens, le ton de la conversation va s'en ressentir plus ou moins inconsciemment et la discussion échouera avant même d'avoir commencé à cause de ce qui sera pris pour de la condescendance.
Si l'autre en face n'est là que pour emme*der, c'est effectivement inutile. Mais si les arguments sont fondés (même si on est pas forcément d'accord), d'un côté comme de l'autre, c'est dommage de fermer l'oreille, je pense...
Quant au dernier conseil... à défaut d'être joyeuse (impossible pour moi), au moins éviter de montrer de la colère et parler de manière posée. Mais je sais que ce n'est pas facile...
Effectivement, essayer de se concentrer aussi sur les avancées positives (qui existent!)... (même si là aussi, ce n'est pas facile)...
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Ah mais tous les not all men que j'ai entendu c'était tout le temps des mecs qui cherchaient à me prouver que les filles avaient des comportements dégueu parce qu'une fille avait fait un truc mal selon eux et qu'ils voulaient mon approbation. Si le mec veut cracher sur les meufs je le laisse se noyer dans sa haine mais je veux pas être inclue dedans, je dis pas que toutes les filles ont un comportement irréprochable et sont déconstruites mais clairement je suis fatiguée de ces mecs qui rabaissent les meufs pour me faire un compliment sur le fait que je fais aucun effort et du coup je suis pas comme ces meufs. Je trashtalk pas sur les gens pour me sentir mieux, ça me pompe mon énergie de supporter ce genre de comportements donc j'en veux pas.
Ah non perso, je pourrais pas. L'idée de tomber sur un mec super fermé qui m'interromps tout le temps pour souligner que ce que je dis c'est faux parce que lui il a jamais été témoin de ci où ça c'est la hantise. Mes parents sont un peu comme ça, des fois ils partent du principe que si ils n'ont pas vu de leurs yeux tel phénomène ou tel truc ou tel comportement spécifique à une situation qui influence notre façon de penser (genre les différentes façons de voir les choses concernant le racisme selon l'ethnie et le bagage culturel de la personne et donc que nous en tant que blancs on sera jamais objectifs sur la question...au pif) je vais avoir droit aux roulements d'yeux et au "mais nan, t'es juste parano", "ces gens adorent inventer des problemes pour se sentir intéressants et faire leurs victimes" (mon père en parlant des lgbtquia+ et des minorités ethniques...cimer)(le pire c'est que je m'y attendais pas du tout à celle là), "moi j'ai jamais vu ou fait ce truc alors ça doit juste être du pipeau", "faut que t'arrêtes de croire tout ce que tu lit". Franchement mes parents sont pas du tout des gros cons fermés d'esprit et je peux comprendre qu'en fin de journée ils soient crevés et aient pas trop envie de réfléchir ou de débattre avec moi (faut dire, je peux être très reloue), mais il y a des moments où raaaah 
Je ne peux pas voir la vidéo actuellement mais je dirais en règle numbeurouane qui s'applique à tout débat honnête :
Partir du principe qu'il est possible que l'on ait tort.
La personne qui veut convaincre doit s'attendre à pouvoir être convaincue. Alors oui, ça peut faire mal aux convictions mais sans ça vous n'êtes pas dans un débat mais dans un prêche.
Partir du principe qu'il est possible que l'on ait tort.
La personne qui veut convaincre doit s'attendre à pouvoir être convaincue. Alors oui, ça peut faire mal aux convictions mais sans ça vous n'êtes pas dans un débat mais dans un prêche.
Mon père : "Ah non hein, j'ai travaillé 15 ans dans le recrutement, je n'ai jamais vu qu'on demande à un femme si elle veut des enfants et/ou pour quand elle souhaite en avoir. Jamais. En 15 ans d'expérience. Tu sais, ce que tu lis sur internet n'est pas forcément vrai, il faut arrêter de prendre pour acquis tous les témoignages que tu peux lire..."
Bon à côté de ça, il a de très bons côtés hein (déjà, il a aidé à créé un être parfait
), mais sur cet aspect qu'est ce qu'il est relou 