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Les vêtements digitaux sont-ils l’avenir de la mode ?
- Initiateur de la discussion Caroline Arénas
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Je pense qu'il faudrait une vrai étude d'impact sur le coup écologique du numérique. Il n'est pas du tout nul et avant d'encourager les initiatives numériques, il faudrait peut être en connaître le vrai impact 
Je pense qu'il faudrait une vrai étude d'impact sur le coup écologique du numérique. Il n'est pas du tout nul et avant d'encourager les initiatives numériques, il faudrait peut être en connaître le vrai impact
Je venais faire un commentaire similaire.
Des rapports sur le sujet, il en existe. Il y a ceux de l'Ademe et du Shift Project. Mais même eux admettent avoir très peu de matériel sur lequel s'appuyer et craignent que leurs chiffres ne soient pas exacts. Donc oui, il faut clairement plus d'études sur le sujet.
Mais même sans études, on a aujourd'hui suffisamment de recul sur la digitalisation pour voir qu'elle n'a absolument pas permis une réduction des émissions de CO2, bien au contraire. Et c'est inquiétant parce que beaucoup de projets à visée "écologique", comme celui-ci, partent de cette idée selon laquelle le digital va permettre une dématérialisation qui va faire baisser la production. Sauf qu'il faut prendre en compte "l'effet rebond", c'est-à-dire que l'énergie qui n'est pas utilisée pour produire des vêtements dans le cas qui nous intéresse, va être utilisée pour produire le matériel informatique et l'alimentation nécessaire à son fonctionnement.
Donc je suis moi aussi très sceptique sur la portée écologique de cette mode digitale.
@TheMadTink @MissMachine Je suis d'accord qu'il faudrait qu'on prenne vraiment conscience de l'impact du numérique. En revanche, la mode physique est tellement polluante qu'une mode virtuelle ne peut représenter qu'un mieux, de mon point de vue...
En faisant des recherches très rapides, je suis tombée sur des chiffres qui indiquent que les technologies de l'information et de la communication (TIC) représentent 3% des émissions de carbone dans le monde, contre 10% pour l'industrie de la mode. Bon c'est probablement pas des chiffres hyper fiables vu mon absence de méthodologie, mais ça semble dire quand même qu'on serait sur des ordres de grandeur extrêmement différents si on comparait le coût de l'industrie de la mode physique et celui de la fraction infime des TIC que représenterait la mode virtuelle. Après la deuxième ne remplacera évidemment jamais la première, donc ce n'est pas pertinent de comparer directement la mode virtuelle avec la totalité de l'industrie textile.
Je crois que la conclusion c'est : faisons attention à l'impact de nos pratiques virtuelles et arrêtons de consommer autant de fringues !
Arrêtons également de considérer que les outils dématérialisés (pour l'utilisateur) sont forcément la solution à tout, et essayons plutôt de remettre en question nos habitudes de consommation. 
En faisant des recherches très rapides, je suis tombée sur des chiffres qui indiquent que les technologies de l'information et de la communication (TIC) représentent 3% des émissions de carbone dans le monde, contre 10% pour l'industrie de la mode. Bon c'est probablement pas des chiffres hyper fiables vu mon absence de méthodologie, mais ça semble dire quand même qu'on serait sur des ordres de grandeur extrêmement différents si on comparait le coût de l'industrie de la mode physique et celui de la fraction infime des TIC que représenterait la mode virtuelle. Après la deuxième ne remplacera évidemment jamais la première, donc ce n'est pas pertinent de comparer directement la mode virtuelle avec la totalité de l'industrie textile.
Je crois que la conclusion c'est : faisons attention à l'impact de nos pratiques virtuelles et arrêtons de consommer autant de fringues !
Arrêtons également de considérer que les outils dématérialisés (pour l'utilisateur) sont forcément la solution à tout, et essayons plutôt de remettre en question nos habitudes de consommation. 
La vêtements digitaux sont-ils l’avenir de la mode ?
Y a que moi qui voit une erreur?
Y a que moi qui voit une erreur?
@Aska oulah, j’ai lu 3 fois sans comprendre avant d’être propulsée en arrière (presque) en réalisant cette faute improbable
Merci !
Merci !
Le problème, c'est comme je disais l'effet rebond. Les TIC représentent 3 à 4% des émissions mondiales aujourd'hui. Mais les prévisions banquent déjà sur du 8% pour 2025. Donc presque autant que l'industrie de la mode. C'est pour ça qu'il faut être prudent avec les solutions digitales : il faut faire attention que ce qu'on perd en émissions d'une main ne soit pas reporté sur un autre secteur.
Après, on parle de filtres instagram, qui ne sont pas très gourmands en énergie. Leur empreinte est sûrement anecdotique en comparaison de Netflix, par exemple. Le problème, c'est surtout la fabrication des infrastructures qui permettent à ces technologies de tourner. Comme je le disais sur un autre topic, plus de la moitié des émissions liées aux TIC sont liées à la production du matériel.
Donc en gros, ces filtres seraient effectivement écolos dans un monde où Instagram ne changerait pas régulièrement ses serveurs et où les gens ne changeraient pas de smartphone tous les deux ans en moyenne.
Voilà, c'était juste pour apporter une ou deux précisions.
J
JAK-STAT
Guest
Franchement je vois pas l'intérêt...les gens qui sur les réseaux portent des tenues trop excentriques pour être portées quotidiennement sont des gens riches et donc pas (du tout) la majeure partie des gens. Donc est ce que c'est eux qui polluent le plus ? Pareil les pièces cheloues sur les défilés sont pas forcément destinées à en sortir et si elles sont dispo à la vente leur prix et leur disponibilité fait qu'il y a aussi qu'un petit groupe de gens riches qui les achètent.
M
Membre supprimé 44459
Guest
Mais! Mais? Mais! Les vêtements "digitaux" existent depuis des années via des jeux style "dress-up" (etc...) 
