Découvre les 5 phases psychologiques du confinement !

[Faustine M]

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[KtyKonéko]

moi, je suis encore dans la phase "je déteste le télétravail"
pour moi, le travail, ça se fait sur le lieu de travail, pas dans mon intimité
En fait, autant je supporte bien le confinement, autant j'ai du mal avec le télétravail que je considère comme une violation de mon intimité...
mais bon, comme j'ai une conscience professionnelle, je bosse, mais ce que c'est difficile de me motiver !
Est-ce que je suis la seule dans ce cas ?

 

[Tuna]

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[Nastasja]

Je suis dans la phase "crise d'angoisse de décéder de faim", et elle n'est pas minutieusement décrite dans ce classement? comment osez-vous
(dit-elle les placards pleins, le frigo plein, l'étagère à PQ pleine - ah, on me dit dans l'oreillette que ça ne se mange pas)

 

[KtyKonéko]

@ Nastasja
une petite recette ?

 

[PetitePaille]

Perso je vivais déjà « confinée », ma vie n’a donc absolument pas changé.

 

[Membre supprimé 348079]

Je suis encore dans la première phase où je passe par toutes les émotions possibles mais pas par inquiétude mais par manque de mes amies, de mes sorties.

 

[Coco l'asticot]

Moi je suis en paranoïa hypocondriaque ..:je note tout, les heures ou je tousse, mes températures, si j’ai au ventre à la gorge à la poitrine ...

 

[Lou Wonderlust]

Pour le moment je vis bien le confinement. Je ne bosse plus que 2 jours par semaine. Cela me fait me rendre compte que je ne suis pas épanouie par mon travail, et qu'il ne me manque pas du tout les jours où je n'y vais plus. En dehors des promenades et des sorties entre ami(e)s qui manque, je ressens une sorte de sentiment de liberté. Pour la première fois depuis des mois j'ai du temps pour moi. En fait j'appréhende plutôt l'après, le retour aux 5 jours de boulot par semaine, partir de chez moi à 7h50 et rentrer à 19h40. J'angoisse quand même à l'idée de toutes ces vies perdues uniquement car le capitalisme a décidé de réduire les moyens du secteur hospitalier. J'aimerais que la société en tire une bonne leçon, un retour aux choses simples, moins de surconsommation, plus de préservation de l'environnement, la poursuite du télétravail... mais j'ai bien peur que tout reparte comme avant.

 

[Nini peau d'chien]

@KtyKonéko : "j'ai du mal avec le télétravail que je considère comme une violation de mon intimité..."

C'est claire que ça peut être perçu comme ça, surtout si en plus du télétravail, tu as des appels pro' à ton domicile, ce que je pense doit forcément arriver... C'est compliqué de se dire qu'on doit mettre sa vie perso' de coté quand on va au travail mais que la réciproque (dans certains cas) ne s'applique pas.
Espérons que cette situation ne fera pas rentrer dans la norme des comportements intrusifs dans la vie privée des salariés une fois que la phase "télétravail de masse" sera passée.
Courage

 

[KtyKonéko]

@Nini peau d'chien
Merci pour ton soutien

heureusement, dans mon cas, je suis fonctionnaire dans les services administratifs/financiers d'une Université... et je fais régulièrement des pauses pour respirer un peu (d'où cette réponse) Je ne suis pas fliquée. Je pourrais faire semblant de bosser, mais je n'en suis pas capable. Foutue conscience professionnelle !
Mon employeur n'a pas, et n'aura jamais, mon numéro de portable.
c'est normalement tout un patacaisse de procédures compliquées et formalités administratives pour mettre en place le télétravail, possible normalement que 2 jours par semaine, donc on ne risque pas de m'imposer ça après le confinement.

Par contre, tu as raison, il y aura certaine boites privées qui y verront un moyen de faire des économies en faisant travailler leurs employé·es chez elleux.

En attendant, je prends sur moi, malgré le sentiment d'étouffement provoqué par ce télétravail, je me répète qu'il y a bien bien pire situation que la mienne ! Je ne risque pas de chopper le virus du covid-19 dans la pièce jointe d'un mail professionnel et je ne vis pas pas enfermée un mini-studio de 9 mères carrés...

 

[Cocteau]

D'un point de vue purement personnel je dois en être à la phase 2 ou 3. Après des premiers jours à être collée sur Twitter et sur les sites d'actu, à angoisser, à m'agacer, maintenant je suis productive. Je consulte moins les réseaux sociaux, j'ai mon rythme (je suis au chômage, clairement j'ai pas d'énorme changement et de télétravail à gérer) et j'ai repris le chemin de la création. C'est un chemin que je voulais absolument reprendre et en ce sens, c'est un côté positif pour moi.Je trouve aussi que ma relation avec mon copain (on était ensemble depuis un mois au début du confinement) est bien gérée : je me dis qu'à distance on se découvre autrement, on parle énormément, on recrée une forme d'intimité. On se serait probablement vu tous les deux/trois jours sans le confinement alors que là on parle tous les jours, pendant au moins 4h. C'est plutôt chouette. J'ai aussi la chance d'avoir mon coloc qui m'a laissé l'appart, et même si je suis en ville dans une des régions les plus touchées, sans jardin, je suis dans 75m², j'ai une vue sublime, j'ai le chat de mon coloc. J'ai aussi du matériel pour créer, des livres et des amis qui prennent des nouvelles. Autant dire que je n'ai pas du tout à me plaindre. Reste que c'est frustrant de recevoir des photos de ma famille dans leur jardin. Et la solitude c'est pas facile, c'est clair, mais à choisir, je pense qu'avoir des enfants à la maison 24h/24 ça doit être encore moins simple !
J'avoue que ne bossant pas en ce moment je n'ai pas l'angoisse que peuvent avoir certaines personnes de ne pas savoir quoi faire ou de se sentir inutile. J'étais déjà dans une phase de redécouverte de qui je suis : lectures, création, moments centrés sur moi, ... C'est juste une poursuite de ça.
Par contre, je passe beaucoup de temps à être enragée : la situation dans les prisons, dans les Ehpad, la violence qui augmente envers les femmes et les enfants, le comportement du gouvernement, .. Je m'éloigne un peu des news, parce que je me sens très en colère. Et c'est une colère qui épuise.