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Lettre d’une fille hypersensible à sa mère, pour essayer de lui pardonner
- Initiateur de la discussion Une madmoiZelle
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Ma mère est du même genre. En retrait à ce niveau là, a pas comprendre les choses comme moi.
Je suis du même genre. Hypersensible, un pied dans le spectre, et aux interêts parfois bizarre, qu'elle pige pas. Ca a donné de longues années de souffrance, d'engueulade, de " t'es pas facile ", etc . De " j'aimerai voir un psy " "mais t'as pas besoin d'un psy oooh ", puis de " j'ai arreté de voir le psy " "mais tu veux pas en voir un autre".
De la complication, à plusieurs vitesses.
Ca a changé à partir du moment ou je me suis dit " ok. Elle est pas comme moi. " . J'ai arreté d'avoir des attentes auquelles elle ne pouvait pas répondre, comme moi je ne pouvais pas répondre à d'autre. Je l'ai enlevé de son piédestal de " ma maman is the best ", parce que j'aimais pas, il me faisait me sentir, moi, mauvais et coupable. Bref, pour pas en dire trop, et simplifier : Le jour ou j'ai commencé à considérer ma mère comme un être humain, qui avait ses défauts, et ne pouvait pas forcément répondre à toute mes attentes. Qui pouvait pas forcément me comprendre, parce qu'elle avait pas la formation, pas le profil, pas le temps, même ( milieu médical aussi ) , et tout ces trucs. J'ai énormément grandis. Et entre autre, appris à lui dire, clairement " tu m'as dis ça, ca m'a blessé ", à recevoir ses " tu m'as dis ça, ça m'a blessé ", et bref, accepter que.
Je suis du même genre. Hypersensible, un pied dans le spectre, et aux interêts parfois bizarre, qu'elle pige pas. Ca a donné de longues années de souffrance, d'engueulade, de " t'es pas facile ", etc . De " j'aimerai voir un psy " "mais t'as pas besoin d'un psy oooh ", puis de " j'ai arreté de voir le psy " "mais tu veux pas en voir un autre".
De la complication, à plusieurs vitesses.
Ca a changé à partir du moment ou je me suis dit " ok. Elle est pas comme moi. " . J'ai arreté d'avoir des attentes auquelles elle ne pouvait pas répondre, comme moi je ne pouvais pas répondre à d'autre. Je l'ai enlevé de son piédestal de " ma maman is the best ", parce que j'aimais pas, il me faisait me sentir, moi, mauvais et coupable. Bref, pour pas en dire trop, et simplifier : Le jour ou j'ai commencé à considérer ma mère comme un être humain, qui avait ses défauts, et ne pouvait pas forcément répondre à toute mes attentes. Qui pouvait pas forcément me comprendre, parce qu'elle avait pas la formation, pas le profil, pas le temps, même ( milieu médical aussi ) , et tout ces trucs. J'ai énormément grandis. Et entre autre, appris à lui dire, clairement " tu m'as dis ça, ca m'a blessé ", à recevoir ses " tu m'as dis ça, ça m'a blessé ", et bref, accepter que.
Je réagis plutôt sur la partie "déprime du confinement" et je tiens à dire, que non, ce n'est pas rien d'être confiné. On entend chez certains "oh ça va vous avez juste à rester sur votre canapé devant Netflix" mais non, ça ne se résume pas qu'à ça.
Comme l'auteure l'a dit, on est plongés dans une ambiance d'incertitude, on ne sait pas quand ça va finir,on nous parle de "2e vague", on attend les conséquences économiques majeures, on a peu voire pas de pouvoir sur ce qui se passe. Certains sont plus sensibles à ces angoisses tandis que d'autres vivent au jour le jour, tant mieux pour eux.
De plus, être confinés, c'est perdre sa vie sociale (il y a bien le téléphone et skype, mais ce n'est pas pareil), ses activités qui donnaient du sens à sa vie. Et quoiqu'on en dise l'être humain a besoin de vivre en groupe, tout comme de s'aérer et faire de l'exercice. Et on peut être confinés avec des gens avec qui on ne s'entend pas, ou même violents.
Donc non, ce n'est pas être égoïste que de mal vivre le confinement. C'est une situation inédite et angoissante, qui fait perdre ses repères. Bien sûr, être au contact de malades Covid19, voir des gens qui meurent loin de leurs proches, devoir trier qui va en réanimation et qui n'y va pas, c'est horrible, mais on n'est pas là pour comparer les souffrances.
Bon courage à toutes et tous.
Comme l'auteure l'a dit, on est plongés dans une ambiance d'incertitude, on ne sait pas quand ça va finir,on nous parle de "2e vague", on attend les conséquences économiques majeures, on a peu voire pas de pouvoir sur ce qui se passe. Certains sont plus sensibles à ces angoisses tandis que d'autres vivent au jour le jour, tant mieux pour eux.
De plus, être confinés, c'est perdre sa vie sociale (il y a bien le téléphone et skype, mais ce n'est pas pareil), ses activités qui donnaient du sens à sa vie. Et quoiqu'on en dise l'être humain a besoin de vivre en groupe, tout comme de s'aérer et faire de l'exercice. Et on peut être confinés avec des gens avec qui on ne s'entend pas, ou même violents.
Donc non, ce n'est pas être égoïste que de mal vivre le confinement. C'est une situation inédite et angoissante, qui fait perdre ses repères. Bien sûr, être au contact de malades Covid19, voir des gens qui meurent loin de leurs proches, devoir trier qui va en réanimation et qui n'y va pas, c'est horrible, mais on n'est pas là pour comparer les souffrances.
Bon courage à toutes et tous.
J'ai l'impression en lisant ce témoignage que l'autrice et sa mère se ressemblent peut être plus qu'elles ne le pensent... Car pourquoi les émotions violentes de sa fille seraient sources de tant de tensions entre elles, si la mère était si froide et détachée ? Désolée pour la psychologie de comptoir, mais on a l'impression de deux personnes très sensibles qui ont du mal à gérer leurs émotions et ont appris à le faire d'une manière complètement inverse (une qui refoule, une qui extériorise à tout prix).
En tout cas c'est une très belle lettre, très mature. Bon courage pour cette période si particulière de confinement !
En tout cas c'est une très belle lettre, très mature. Bon courage pour cette période si particulière de confinement !
J'ai l'impression lire une partie de mon histoire,
Depuis le début du Confinement j'etouffe a l'intérieur, je me refuse de regarder les journaux lire les nouvelles, ça m'angoisse déjà bien assez , je dors mal et j'ai du mal a gérer mon émotivité , qui est plus intense et imprévisible en ce moment...
Et puis la le coup de Massue, âpres 3 semaines de confinement chez mon compagnon, il m'a quitté, il m'a.dit qu'il en avait marre de me voir pleurer tout le temps et pour un rien, que je devais arrêter de me comporter comme une gamine, et surtout de prendre tout a cœur.
Vous imaginez mon état actuel , seule dans mon appartement, en plein déménagement (enfin si Jarrive a le commencer) , qui est déjà une source de stress, et me voilà a ruminer ses paroles, les paroles que j'entends depuis toute petite, trop intense,trop émotive,trop capricieuse,
Il est tellement difficile d'expliquer aux autres ce qu'on ressent, et que ce n'est pas du tout un caprice mais bien une particularité de notre personnalité, qu'on ne peux pas totalement contrôler ...
Comment arriver a ce que les personnes nous prennent au sérieux , faire changer la mentalité des gens est compliquée, je me sens tellement attaquée,et je trouve ça tellement injuste...
J'ai déjà tenté de faire lire des articles a mes parents et mon ex nouveau compagnon, en vain.
Si Vous avez des astuces, je suis preneuse...
Depuis le début du Confinement j'etouffe a l'intérieur, je me refuse de regarder les journaux lire les nouvelles, ça m'angoisse déjà bien assez , je dors mal et j'ai du mal a gérer mon émotivité , qui est plus intense et imprévisible en ce moment...
Et puis la le coup de Massue, âpres 3 semaines de confinement chez mon compagnon, il m'a quitté, il m'a.dit qu'il en avait marre de me voir pleurer tout le temps et pour un rien, que je devais arrêter de me comporter comme une gamine, et surtout de prendre tout a cœur.
Vous imaginez mon état actuel , seule dans mon appartement, en plein déménagement (enfin si Jarrive a le commencer) , qui est déjà une source de stress, et me voilà a ruminer ses paroles, les paroles que j'entends depuis toute petite, trop intense,trop émotive,trop capricieuse,
Il est tellement difficile d'expliquer aux autres ce qu'on ressent, et que ce n'est pas du tout un caprice mais bien une particularité de notre personnalité, qu'on ne peux pas totalement contrôler ...
Comment arriver a ce que les personnes nous prennent au sérieux , faire changer la mentalité des gens est compliquée, je me sens tellement attaquée,et je trouve ça tellement injuste...
J'ai déjà tenté de faire lire des articles a mes parents et mon ex nouveau compagnon, en vain.
Si Vous avez des astuces, je suis preneuse...
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