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L’aluminium dans les cosmétiques est sans danger, c’est prouvé
- Initiateur de la discussion Lucie
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K
Kurmad
Guest
J'ai lu l'article en anglais et il est un peu décevant pour un avis "officiel".
L'article commente toutes les précédentes études qui ont montré la nocivité de l'aluminium d'une manière ou d'une autre, par "cette étude a été conduite avec une méthodologie douteuse" ou "cette expérience a été faite avec des doses d'aluminium bien supérieures à celles qu'on trouve dans les cosmétiques".
En revanche, leur méthodologie est irréprochable (?) car ils ont conduit leurs expériences sur 2 panels de... 6 personnes !
L'article n'étudie pas non plus la toxicité sur le long terme par exposition cutanée, alors que pour les cosmétiques notamment les anti-transpirants, on pourrait s'y attendre (3.3.5 p20).
Concernant le lien entre cancer du sein et aluminium, les auteurs de l'article citent une autre étude (3.3.11 p27). Cette autre étude montre un lien de corrélation entre cancer du sein et utilisation d'anti-transpirant avant 30 ans. Cependant, elle ne peut pas conclure sur une éventuelle causalité.
Finalement, les auteurs de l'article disent : "la causalité n'a pas été prouvée donc elle n'existe pas". C'est fou !
Je n'ai pas lu le résumé de la FEBEA, parce que j'imagine que ce syndicat-lobby de l'industrie cosmétique n'est pas très critique d'une étude qui les dédouane de tout risque sanitaire.
Un autre truc qui me laisse perplexe, c'est que j'avais appris pendant mes études qu'on ne pouvait pas démontrer la non-toxicité d'un composant. Le seul truc qu'on peut faire, c'est conduire une étude qui dit que dans certaines conditions, aucune toxicité n'a été remarquée (ce qui n'exclue pas cependant qu'elle existe). Ou, pour une méta-étude : aucune toxicité n'est connue jusqu'à preuve du contraire.
L'article commente toutes les précédentes études qui ont montré la nocivité de l'aluminium d'une manière ou d'une autre, par "cette étude a été conduite avec une méthodologie douteuse" ou "cette expérience a été faite avec des doses d'aluminium bien supérieures à celles qu'on trouve dans les cosmétiques".
En revanche, leur méthodologie est irréprochable (?) car ils ont conduit leurs expériences sur 2 panels de... 6 personnes !
L'article n'étudie pas non plus la toxicité sur le long terme par exposition cutanée, alors que pour les cosmétiques notamment les anti-transpirants, on pourrait s'y attendre (3.3.5 p20).
Concernant le lien entre cancer du sein et aluminium, les auteurs de l'article citent une autre étude (3.3.11 p27). Cette autre étude montre un lien de corrélation entre cancer du sein et utilisation d'anti-transpirant avant 30 ans. Cependant, elle ne peut pas conclure sur une éventuelle causalité.
Finalement, les auteurs de l'article disent : "la causalité n'a pas été prouvée donc elle n'existe pas". C'est fou !
Je n'ai pas lu le résumé de la FEBEA, parce que j'imagine que ce syndicat-lobby de l'industrie cosmétique n'est pas très critique d'une étude qui les dédouane de tout risque sanitaire.
Un autre truc qui me laisse perplexe, c'est que j'avais appris pendant mes études qu'on ne pouvait pas démontrer la non-toxicité d'un composant. Le seul truc qu'on peut faire, c'est conduire une étude qui dit que dans certaines conditions, aucune toxicité n'a été remarquée (ce qui n'exclue pas cependant qu'elle existe). Ou, pour une méta-étude : aucune toxicité n'est connue jusqu'à preuve du contraire.
Dernière modification par un modérateur :
MERCI
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence. C'est un peu la même chose pour les OGM. Personne n'a jamais réussi à prouver leur dangerosité dans l'alimentation, mais ça n'empêche pas de prendre des précautions.
Je suis tout à fait d'accord avec @Nunnally et @Kurmad
De plus:
1/ Elle ne fait pas mention de l'effet cocktail:
Ici pour le cas de l'aluminium, ils disent avoir volontairement "extrapolé" les doses, mais en réalité, ils ne démontrent pas que c'est vraiment le cas.
Il y a de l'aluminium dans énormément de produits que la majorité des occidentaux consomment plusieurs fois par jour (pour chaque produit).
Donc par ex : 2/3 coups de déo par jours, plus une douche bien chimique, plus 3 brossages de dents, plus maquillage/produit coiffant, plus crème hydratante et j'en passe.... Tout ça, tout les jours pendant des années... je ne suis pas sur qu'ils aient vraiment extrapolé, ça reste à prouver....
2/ L'étude ne montre pas l'effet d'entourage:
Les substances sont systématiquement étudiées une à une , alors que dans un même produit (cosmétique, alimentaire...) les composants interagissent les uns avec les autres, ce qui fait qu'une molécule considérée comme inoffensive va devenir potentiellement dangereuse associée à une autre.
3/Et enfin pour finir rien de dit qu'il n'y est pas un paradoxe de simpson:
Celles et ceux qui s'y connaissent en éco' comprendront de quoi je parle; j'ai lu l'étude en anglais mais j'ai pas encore assez "creusé" pour trouver l'éventuel facteur de confusion dans l'étude...
Sur ce, c'est tout pour moi
Peace
De plus:
1/ Elle ne fait pas mention de l'effet cocktail:
Ici pour le cas de l'aluminium, ils disent avoir volontairement "extrapolé" les doses, mais en réalité, ils ne démontrent pas que c'est vraiment le cas.
Il y a de l'aluminium dans énormément de produits que la majorité des occidentaux consomment plusieurs fois par jour (pour chaque produit).
Donc par ex : 2/3 coups de déo par jours, plus une douche bien chimique, plus 3 brossages de dents, plus maquillage/produit coiffant, plus crème hydratante et j'en passe.... Tout ça, tout les jours pendant des années... je ne suis pas sur qu'ils aient vraiment extrapolé, ça reste à prouver....
2/ L'étude ne montre pas l'effet d'entourage:
Les substances sont systématiquement étudiées une à une , alors que dans un même produit (cosmétique, alimentaire...) les composants interagissent les uns avec les autres, ce qui fait qu'une molécule considérée comme inoffensive va devenir potentiellement dangereuse associée à une autre.
3/Et enfin pour finir rien de dit qu'il n'y est pas un paradoxe de simpson:
Celles et ceux qui s'y connaissent en éco' comprendront de quoi je parle; j'ai lu l'étude en anglais mais j'ai pas encore assez "creusé" pour trouver l'éventuel facteur de confusion dans l'étude...
Sur ce, c'est tout pour moi
Peace
K
Kurmad
Guest
@Nini peau d'chien 
Je ne connaissais pas le paradoxe de Simpson, merci pour la découverte !
Je me fais un petit après-midi zététique et hygiène mentale du coup
.
Je ne connaissais pas le paradoxe de Simpson, merci pour la découverte !Je me fais un petit après-midi zététique et hygiène mentale du coup
.
@Kurmad de rien 
, c'est important de pouvoir échanger et se donner mutuellement des pistes pour prendre du recul sur certains sujets 
Y'a aussi les chaines chat septique et science étonnante qui parlent pas mal de ce genre de choses, si ça t'intéresses, peut être que tu les connais déjà?
, c'est important de pouvoir échanger et se donner mutuellement des pistes pour prendre du recul sur certains sujets Y'a aussi les chaines chat septique et science étonnante qui parlent pas mal de ce genre de choses, si ça t'intéresses, peut être que tu les connais déjà?
K
Kurmad
Guest
@Nini peau d'chien J'adooore Science Etonnante 
, et aussi La Menace Théoriste (blog) mais Chat Septique je ne connaissais pas.
, et aussi La Menace Théoriste (blog) mais Chat Septique je ne connaissais pas.
@Kurmad Je ne connais pas la menace théoriste... merci, je vais regarder ça !
Le truc c'est que la supposée dangerosité de l'aluminium dans les cosmétiques a été extrapolée à partir d'études qui ne prouvaient rien. S'en est suivi un emballement médiatique puis la mention "sans aluminium " comme argument marketing basé sur du vent et en jouant sur la peur des consommateurs pour vendre. Ce n'est pas le seul exemple et c'est typiquement le genre de manipulation qui me pose problème.
Certes, l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence, mais ça n'autorise pas à avancer n'importe quoi sans preuve justement.
Il y a des sels d'aluminium dans l'eau du robinet (et des micro-plastiques dans celle en bouteille), donc sous les aisselles franchement... je m'en tape.
Certes, l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence, mais ça n'autorise pas à avancer n'importe quoi sans preuve justement.
Il y a des sels d'aluminium dans l'eau du robinet (et des micro-plastiques dans celle en bouteille), donc sous les aisselles franchement... je m'en tape.