Détail particulier, j'ai vu ces films mais aucun n'est un souvenir d'enfance (puisque je n'étais plus enfant quand ils sont sortis. Je regarde néanmoins des films pour la jeunesse, étant fan de Disney à la base). Pour celles et ceux qui étaient petits dans les années 2000, je constate qu'ils et elles ont un bon souvenir des films de cette première époque, sans doute parce qu'à ce même moment, les Disney n'étaient pas au meilleur de leur forme. Moi, je trouve le graphisme raide même si l'âge de ces films l'explique.
Je dois confesser avoir eu plus d'intérêt pour la deuxième vague des années 2010, quand les adaptations de contes et légendes se sont arrêtées (alors que celles de Disney ont commencé, ils ont notamment fait Raiponce à leur tour.) Les films Barbie se sont mis à mêler modernité et magie, de façon détonante.
Parmi ceux -ci, mes préférés sont:
-Super princesse: Kara est une princesse qui acquiert accidentellement des super pouvoirs (rappelant ceux de Supergirl). A l’époque, les seuls films de super-héroïnes sortis en occident étaient soit des fours, soit des navets, soit les deux, c'était réjouissant d'en voir un réussi.
-La princesse et la popstar: Comme Cœur de princesse, c'est une histoire classique de prince et de pauvre, sauf que c'est modernisé et la princesse échange sa place avec une star. Parfois ce n’est pas une question d'aisance matérielle: on peut envier l'autre parce que sa vie est plus libre (ou glamour) que la nôtre. De plus, c'est une histoire qui mettait une princesse face aux dures réalités du pouvoir (comment remédier à une sécheresse et à la crise économique qui en découle)?
-La magie de Noël: c'est une adaptation (quand même) du Chant de Noël de Dickens. Ce qui est énorme, c'est que le rôle équivalent à Scrooge (une femme du nom d'Eden Starling) est jouée par Barbie! Du rôle de composition donc.
-Les trois mousquetaires : Là encore c'est de la littérature à la base. Corinne veut, avec trois amies, être les premières mousquetaires de sexe féminin bien que cela n'existe pas encore-ou comment casser le plafond de verre.
- Apprentie princesse : Le seul film où on s'interroge sur le vrai sens d'être une princesse (ce n'est pas juste pour que ça fasse joli sur l'état-civil du personnage). De plus le concept tourne autour d'une école peu ordinaire (un de mes péchés mignons) , une école de princesses et de dames d'honneur en l’occurrence.