@Nastasja Complètement d'accord, surtout que les classes moyennes payent finalement plus d'impôts que les riches.
Y a cet article Médiapart qui explique que
les ultra riches payent très peu d'impôts. (je crois que c'est payant, j'en mets un bout) :
"Car c’est cela la surprise – ou plutôt, la confirmation – qu’apportent ces statistiques officielles : l’impôt sur le revenu est en France terriblement inégalitaire. Un peu progressif dans les tranches intermédiaires du barème, il devient… dégressif quand on atteint les ultrariches. En clair, plus on est riche, moins on paie.
En résumé, jusqu’à 15 000 euros de revenu fiscal de référence (soit plus de 14,3 millions de foyers fiscaux), les contribuables ne sont pour la plupart pas assujettis à l’impôt sur le revenu. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne sont pas assujettis aux prélèvements obligatoires : prélèvements sociaux ; à la CSG, etc.
Plus on monte dans l’échelle des revenus, plus le taux moyen d’imposition de l’impôt sur le revenu progresse lentement, pour culminer à 27,9 % pour les contribuables dont le revenu fiscal de référence est compris entre 700 000 et 800 000 euros par an. Mais ensuite, lentement, de manière non linéaire, le taux moyen d’imposition baisse quand on arrive dans les catégories les plus richissimes."
"Pour les ultrariches, l’impôt sur le revenu est dégressif. Et
les principaux milliardaires français sont assujettis à un impôt sur le revenu qui est beaucoup plus léger, en proportion, que pour les cadres supérieurs. En clair, on trouve ici la confirmation de ce que l’économiste Thomas Piketty avait beaucoup documenté, dès 2011, dans son célèbre ouvrage
Pour une révolution fiscale "
"En clair, ces statistiques viennent une nouvelle fois confirmer que l’impôt sur le revenu, lésé d’exonérations, d’exemptions et de passe-droits en tout genre par des décennies de politiques fiscales clientélistes conduites par la gauche comme par la droite, surtout au profit des plus riches, n’est plus qu’un prélèvement fantoche qui, loin d’être progressif, est devenu dégressif. Autrement dit, il contrevient à l’une des grandes promesses de la Révolution française, qui était de construire un impôt citoyen progressif. Ce qui était consigné dans l’
article 13 de la Déclaration des droits de l’homme :
« Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. »"