Quand on est une femme, plus on a d’enfants, moins on est heureuse en couple
- Initiateur de la discussion Clémence Boyer
- Date de début
M
Mamie Raymonde
Guest
Je pense que cette étude n'apporte rien de nouveau sous les tropiques. Elle vient juste renforcer que les stéréotypes et préjugés ont la vie dure, et que, quand tu deviens parent, on s'attend forcément à ce que tout repose sur la mère. Le père y compris dans plus de 90% des couples. ça ne bouge pas assez 
Par contre, est-ce que les enfants sont les principaux responsables du malheur de la femme dans le couple ? Je pense surtout que c'est l'autre parent qu'il faudrait blâmer ... Mais ce n'est que mon avis !
Par contre, est-ce que les enfants sont les principaux responsables du malheur de la femme dans le couple ? Je pense surtout que c'est l'autre parent qu'il faudrait blâmer ... Mais ce n'est que mon avis !
C'est tellement décourageant de voir que l'on en est encore là même aujourd'hui. Et je le constate souvent dans les couples autour de moi. La mère est souvent très investie sur les tâches du quotidien mais ça va parce "le papa a emmené les enfants au parc dimanche après-midi".
Ce qui m'intéresserait aussi par contre c'est de voir si cette insatisfaction est juste temporaire ou si elle perdure au-delà même une fois que les enfants sont grands. Parce qu'à chaque fois sur ce type d'étude, on interroge les parents qui ont des enfants en bas âge mais finalement ce n'est qu'une période de la vie car les enfants finissent en général par partir et quitter la maison. Est-ce que toute l'insatisfaction accumulée perdure au-delà des premières années des enfants ? (J'imagine que oui parce que les habitudes prises pendant les premières années doivent rester par la suite donc il n'y a pas de raison que niveau charge mentale ça s'améliore) . Parce que c'est triste mais dans ma famille tous les couples mariés depuis des décennies (et qui justement ont eu plusieurs enfants ensemble) semblent tous insatisfaits (au point où vraiment j'en viens à me demander si ces gens se sont vraiment un jour aimés). Alors que les couples qui se sont formés sur le tard dans un second mariage semblent par comparaison super heureux. Et je me demandais si ce n'était pas justement parce que dans le second cas ils n'ont jamais eu à élever d'enfants ensemble. Du coup, depuis quelques temps je me demande si c'est une fatalité pour les gens qui passent 30-40-50 ans ensemble de se taper à ce point là sur les nerfs ou si c'est juste une résultante de toute la frustration accumulée pendant la phase où ils ont eu des enfants.
Ce qui m'intéresserait aussi par contre c'est de voir si cette insatisfaction est juste temporaire ou si elle perdure au-delà même une fois que les enfants sont grands. Parce qu'à chaque fois sur ce type d'étude, on interroge les parents qui ont des enfants en bas âge mais finalement ce n'est qu'une période de la vie car les enfants finissent en général par partir et quitter la maison. Est-ce que toute l'insatisfaction accumulée perdure au-delà des premières années des enfants ? (J'imagine que oui parce que les habitudes prises pendant les premières années doivent rester par la suite donc il n'y a pas de raison que niveau charge mentale ça s'améliore) . Parce que c'est triste mais dans ma famille tous les couples mariés depuis des décennies (et qui justement ont eu plusieurs enfants ensemble) semblent tous insatisfaits (au point où vraiment j'en viens à me demander si ces gens se sont vraiment un jour aimés). Alors que les couples qui se sont formés sur le tard dans un second mariage semblent par comparaison super heureux. Et je me demandais si ce n'était pas justement parce que dans le second cas ils n'ont jamais eu à élever d'enfants ensemble. Du coup, depuis quelques temps je me demande si c'est une fatalité pour les gens qui passent 30-40-50 ans ensemble de se taper à ce point là sur les nerfs ou si c'est juste une résultante de toute la frustration accumulée pendant la phase où ils ont eu des enfants.
Je suis d'accord avec la madz au dessus. Je pense qu'il y a deux facteurs. Le premier est la charge mentale que subit la femme entre taf, tâches ménagères et s'occuper des enfants. Le second est qu'un certain nombre de couples en crise vont concevoir un enfant afin de " sauver" leur couple, ce qui est une très mauvaise idée!
@A Kane il est génial cet article, merci pour le partage !
Ça me paraît logique, car plus tu as d'enfants, moins tu as du temps à consacrer à ton couple "amoureux" (je pense qu'il faut séparer le couple parental et le couple amoureux). Or les couples qui ont des enfants sont souvent ensemble depuis plusieurs années, donc l'euphorie passionnelle des débuts s'est souvent calmé. Du coup, il faut trouver des moments à deux pour pouvoir se retrouver et entretenir le lien émotionnel. Sinon, tu peux être sûr qu'il y'en aura au moins des deux qui sera insatisfait et c'est là où les problèmes commencent...
@Tuna Je ne pense pas que ça soit tellement les enfants qui comptent mais surtout à quel âge le couple s'est formé. Des études ont montré que le cerveau n'atteint sa maturité qu'à l'âge de 30 ans, du coup j'imagine que pour les couples qui se sont formés dans la vingtaine, c'est plus difficile. Car la personnalité n'est pas encore totalement fixée et on change énormément. Donc je pense qu'on a plus de chances avant 30 ans de se mettre avec un partenaire qui ne nous convient pas sur le long terme. Ayant passée ce cap
, je ne peux que confirmer que mes relations amoureuses sont beaucoup plus saines et épanouies que pendant ma vingtaine (bon il faut aussi travailler sur soi, ça ne se fait pas tout seul 
).
@Tuna Je ne pense pas que ça soit tellement les enfants qui comptent mais surtout à quel âge le couple s'est formé. Des études ont montré que le cerveau n'atteint sa maturité qu'à l'âge de 30 ans, du coup j'imagine que pour les couples qui se sont formés dans la vingtaine, c'est plus difficile. Car la personnalité n'est pas encore totalement fixée et on change énormément. Donc je pense qu'on a plus de chances avant 30 ans de se mettre avec un partenaire qui ne nous convient pas sur le long terme. Ayant passée ce cap
, je ne peux que confirmer que mes relations amoureuses sont beaucoup plus saines et épanouies que pendant ma vingtaine (bon il faut aussi travailler sur soi, ça ne se fait pas tout seul ).Un midi, je déjeunais et en même temps j'avais allumé la radio sur une grande radio nationale. Et on débattait de la proposition de loi sur le prolongement du congé paternel lors de la naissance d'un enfant. Des auditeurs et auditrices téléphonaient pour donner leur avis. La majorité des Hommes : non pas de prolongement. Mais pourquoi donc ? Réponses :
- déjà celui déjà en place je l'ai pas pris alors prolongé....
- j'avais pas le temps
- le bébé a plus besoin de la présence de sa mère et la mère a du mal à partager le nouveau-né,
- j'ai pas besoin de ça pour être fusionnel avec mes filles (ou mes fils),
- je bosse
- mon entreprise a besoin de moi. Je peux pas partir comme ça. Pour mes collègues féminines c'est pas pareil;
etc...
Et là je suis tombée de ma chaise, en m'étouffant : des auditrices étaient aussi sur cette façon de penser et de considérer le congé paternel. Réponses relevées :
- la naissance c'est une histoire de Maman,
- les enfants ont plus besoin de la mère;
- moi je peux m'arranger avec mon employeur;
- il y a un lien entre l'enfant et la Maman que ne peut pas avoir le père;
- c'est naturel pour une Femme pas pour un Homme;
etc...
Et le plus surprenant : des Messieurs de 55 ans et plus voire des grands-pères disaient que eux auraient aimé à leur époque avoir ne serait-ce que 10 jours à la maison avec le bébé.
Et le plus flippant : les réponses énumérées au-dessus venaient de Femmes et d'Hommes en âge d'être parent ou qu'ils/elles l'étaient déjà ou qui comptaient l'être sous peu ou l'être de nouveau dans les prochaines années.
Quand t'as entendu ça....tu te dis qu'il y a encore un travail monumental à faire en terme d'éducation et de changement des mentalités !
- déjà celui déjà en place je l'ai pas pris alors prolongé....
- j'avais pas le temps
- le bébé a plus besoin de la présence de sa mère et la mère a du mal à partager le nouveau-né,
- j'ai pas besoin de ça pour être fusionnel avec mes filles (ou mes fils),
- je bosse
- mon entreprise a besoin de moi. Je peux pas partir comme ça. Pour mes collègues féminines c'est pas pareil;
etc...
Et là je suis tombée de ma chaise, en m'étouffant : des auditrices étaient aussi sur cette façon de penser et de considérer le congé paternel. Réponses relevées :
- la naissance c'est une histoire de Maman,
- les enfants ont plus besoin de la mère;
- moi je peux m'arranger avec mon employeur;
- il y a un lien entre l'enfant et la Maman que ne peut pas avoir le père;
- c'est naturel pour une Femme pas pour un Homme;
etc...
Et le plus surprenant : des Messieurs de 55 ans et plus voire des grands-pères disaient que eux auraient aimé à leur époque avoir ne serait-ce que 10 jours à la maison avec le bébé.
Et le plus flippant : les réponses énumérées au-dessus venaient de Femmes et d'Hommes en âge d'être parent ou qu'ils/elles l'étaient déjà ou qui comptaient l'être sous peu ou l'être de nouveau dans les prochaines années.
Quand t'as entendu ça....tu te dis qu'il y a encore un travail monumental à faire en terme d'éducation et de changement des mentalités !
J'ai aussi remarqué que les hommes plus âgés semblent plus ouverts aux congés de paternité et qu'ils regrettaient de ne pas avoir passé plus de temps avec leurs enfants.
Et je n'arrive pas à m'expliquer pourquoi car les générations qui ont au-dessus de 55 ans m'ont toujours donné l'impression d'être assez conservatrice sur la question du travail. C'est mon ressenti personnel.. d'un autre côté, mon voisin de 70 ans surnommé la génération actuelle "génération mouton" en raison de la faible syndicalisation et du fait de l'implantation d'entreprise comme Amazon Mais j'ai l'impression qu'il y en a beaucoup qui sont à l'opposé.
Bref, la question des enfants doit être abordée par les deux parents. Ça ne concerne pas que les femmes.
Et je n'arrive pas à m'expliquer pourquoi car les générations qui ont au-dessus de 55 ans m'ont toujours donné l'impression d'être assez conservatrice sur la question du travail. C'est mon ressenti personnel.. d'un autre côté, mon voisin de 70 ans surnommé la génération actuelle "génération mouton" en raison de la faible syndicalisation et du fait de l'implantation d'entreprise comme Amazon Mais j'ai l'impression qu'il y en a beaucoup qui sont à l'opposé.
Bref, la question des enfants doit être abordée par les deux parents. Ça ne concerne pas que les femmes.
@A Kane : Il est génial cet article 
J'ai pris le temps de tout lire et ça m'a fait réfléchir tout l'aprèm. Les conseils qu'il donne paraissent évidents mais en fait ça va à l'encontre total de tout ce que l'on entend d'habitude autour de nous. Je pense que je vais le garder précieusement et le relire de temps en temps.
@Carlawn : Oui il doit y avoir le facteur du changement d'âge aussi, je n'y avais pas pensé. Notre personnalité et nos opinions peuvent tellement changer avec le temps, surtout si l'on se met en couple jeunes. Et (ça rejoint l'article posté par @A Kane), on est pas forcément préparés au fait que l'on va autant changer avec l'âge et que notre partenaire aussi.
J'ai pris le temps de tout lire et ça m'a fait réfléchir tout l'aprèm. Les conseils qu'il donne paraissent évidents mais en fait ça va à l'encontre total de tout ce que l'on entend d'habitude autour de nous. Je pense que je vais le garder précieusement et le relire de temps en temps.@Carlawn : Oui il doit y avoir le facteur du changement d'âge aussi, je n'y avais pas pensé. Notre personnalité et nos opinions peuvent tellement changer avec le temps, surtout si l'on se met en couple jeunes. Et (ça rejoint l'article posté par @A Kane), on est pas forcément préparés au fait que l'on va autant changer avec l'âge et que notre partenaire aussi.
@Melancia : allez courage, dans mon entreprise la prise du congé paternité complet est une évidence 
Pour la chute du niveau de satisfaction dans les couples aisés à l’arrivée du 1er enfant, ça ne m’étonne pas. Les loisirs et sorties sont fortement chamboulées (pour ne pas dire bye-bye dans un premier temps). Le revenu disponible du couple prend aussi une grosse claque avec les frais de garde. Entre ça et la fatigue... Pour les enfants suivants, j’ai envie de dire, un peu plus un peu moins 
Pour la chute du niveau de satisfaction dans les couples aisés à l’arrivée du 1er enfant, ça ne m’étonne pas. Les loisirs et sorties sont fortement chamboulées (pour ne pas dire bye-bye
dans un premier temps). Le revenu disponible du couple prend aussi une grosse claque avec les frais de garde. Entre ça et la fatigue... Pour les enfants suivants, j’ai envie de dire, un peu plus un peu moins
K
Kurmad
Guest
Mais c'est l'étude, qui dit que les femmes sont plus malheureuses parce que le papa n'en fout pas une, ou cette raison est extrapolée par la rédaction ?
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