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Lettre à ma sage-femme qui nous a sauvé la vie
- Initiateur de la discussion Manon Portanier
- Date de début
Super touchant ce témoignage, merci de l'avoir partagé !
Ok, on arrête de balancer des poussières dans les yeux des gens là 
... très beau témoignage, très bien écrit.
... très beau témoignage, très bien écrit.
Bon sang, quelle angoisse, heureusement qu'elle était là en effet... Je ne m'en remets pas, ça fait vraiment peur d'accoucher^^' bravo à toi, le courage qu'il faut quand même !! Et ta sage-femme a tout l'air d'une héroïne qui éclairait tout ton accouchement d'une lumière rassurante (je ne sais pas pourquoi je pars dans le mystique mais voilà), c'est important dans ces moments de panique d'avoir quelqu'un à qui se raccrocher, en qui on a toute confiance pour gérer la situation.
Mais j'avoue que l'impact sur le père me pose question, il s'est retrouvé tout seul, avec la peur de perdre sa compagne, et sans soutien... ça peut vraiment avoir de grosses conséquences psychologiques je pense, ce n'est pas le premier témoignage que j'entends comme ça, je sais par exemple que l'accouchement de ma mère pour mon frère ainé s'est passé un peu pareil (hémorragie, mais elle était un peu shootée aux anesthésiants donc elle ne se rendait compte de rien), et mon père qui était à côté voyait tout, entendait tout, et flippait à mort tout en essayant de faire bonne figure devant ma mère pour qu'elle ne voit pas sa panique, mais quand il en parle je vois bien qu'il a eu vraiment peur. Évidemment que la personne qui accouche est la priorité, je ne remets absolument pas ça en question, mais je pense que ça pourrait être bien de mettre en place des soutiens aux pères aussi lors et après les accouchements difficiles.
Moi personnellement, mon compagnon est vraiment sensible, et je sais qu'il serrerait les dents mais que ça pourrait le détruire émotionnellement.
Mais j'avoue que l'impact sur le père me pose question, il s'est retrouvé tout seul, avec la peur de perdre sa compagne, et sans soutien... ça peut vraiment avoir de grosses conséquences psychologiques je pense, ce n'est pas le premier témoignage que j'entends comme ça, je sais par exemple que l'accouchement de ma mère pour mon frère ainé s'est passé un peu pareil (hémorragie, mais elle était un peu shootée aux anesthésiants donc elle ne se rendait compte de rien), et mon père qui était à côté voyait tout, entendait tout, et flippait à mort tout en essayant de faire bonne figure devant ma mère pour qu'elle ne voit pas sa panique, mais quand il en parle je vois bien qu'il a eu vraiment peur. Évidemment que la personne qui accouche est la priorité, je ne remets absolument pas ça en question, mais je pense que ça pourrait être bien de mettre en place des soutiens aux pères aussi lors et après les accouchements difficiles.
Moi personnellement, mon compagnon est vraiment sensible, et je sais qu'il serrerait les dents mais que ça pourrait le détruire émotionnellement.
Merci pour le témoignage, j'ai bien stressé rien que de le lire.
Moi aussi, quand Manon a dit qu'elle n'est pas traumatisée et que sa fille n'a pas de séquelle (tant mieux !!), je me suis dit "et le père ?"
Moi aussi, quand Manon a dit qu'elle n'est pas traumatisée et que sa fille n'a pas de séquelle (tant mieux !!), je me suis dit "et le père ?"
Ce témoignage est ultra touchant. La partie où elle entend son bébé pour la première fois m'a fait pleurer (oui je suis sensible 
).
Bravo à cette sage femme pour sa bienveillance et merci à cette femme pour ce superbe témoignage.
).Bravo à cette sage femme pour sa bienveillance et merci à cette femme pour ce superbe témoignage.
Il y a également très souvent des psychologues à la maternité qui peuvent aussi s'occuper des pères après des accouchements compliqués.
Dans le cas d'urgence vitale, clairement la gestion du père est hyper délicate
Dans la tête de la sage-femme au moment où le coeur du bébé ralentit trop longtemps:
- elle doit prevenir toute l'équipe : médecins, anesthésistes, pédiatre, équipe du bloc opératoire et être sur que tout le monde est prévenue
- être sûr que sa patiente est prête pour une césarienne, ça va de la pose à une sonde urinaire, au rasage du pubis,vérification de la perfusion
- récupérer le dossier de la patiente pour qu'il transite bien vers le bloc
- s'assurer que la table de réanimation pour le nouveau né est prête
Bref elle doit aussi se préparer mentalement à une réanimation du nouveau né.
Tout en "rassurant" sa patiente.
En moins de 10minutes.
Et aussi brancarder la patiente jusqu'au bloc, se changer ... bref.
Bref tout ça pour dire que les équipes soignantes ne délaissent pas le père/autre parent par envie, mais juste par priorité.
C'est après que l'on pourra apporter une aide psychologique et debriefer un peu tout ce qui s'est passé.
Dans le cas d'urgence vitale, clairement la gestion du père est hyper délicate
Dans la tête de la sage-femme au moment où le coeur du bébé ralentit trop longtemps:
- elle doit prevenir toute l'équipe : médecins, anesthésistes, pédiatre, équipe du bloc opératoire et être sur que tout le monde est prévenue
- être sûr que sa patiente est prête pour une césarienne, ça va de la pose à une sonde urinaire, au rasage du pubis,vérification de la perfusion
- récupérer le dossier de la patiente pour qu'il transite bien vers le bloc
- s'assurer que la table de réanimation pour le nouveau né est prête
Bref elle doit aussi se préparer mentalement à une réanimation du nouveau né.
Tout en "rassurant" sa patiente.
En moins de 10minutes.
Et aussi brancarder la patiente jusqu'au bloc, se changer ... bref.
Bref tout ça pour dire que les équipes soignantes ne délaissent pas le père/autre parent par envie, mais juste par priorité.
C'est après que l'on pourra apporter une aide psychologique et debriefer un peu tout ce qui s'est passé.
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