Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article : Parce qu’elle a tué son bourreau, Valérie Bacot est jugée à partir d’aujourd’hui
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Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article : Parce qu’elle a tué son bourreau, Valérie Bacot est jugée à partir d’aujourd’hui
Valérie Bacot, « très clairement une victime » selon le ministère public, est ressortie libre, vendredi, de la cour d’assises de Saône-et-Loire, après avoir été condamnée à une peine symbolique pour l’assassinat de son mari proxénète. La mère de quatre enfants, âgée de 40 ans, a été condamnée à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, ce qui lui a permis de ne pas être réincarcérée à la sortie du tribunal de Chalon-sur-Saône, considérant l’année qu’elle a déjà passée en détention provisoire.
Les membres de la cour d’assises sont ainsi allés plus loin dans la clémence que le ministère public qui avait déjà requis une peine modérée de cinq ans de prison, dont quatre avec sursis, en qualifiant de « victime » celle qui a été violée, battue et prostituée pendant des années par son mari tyrannique.