Les phobies d'impulsion, mon pire cauchemar
Merci beaucoup pour cet article, c'est vraiment très très important d'en parler car ça touche beaucoup plus de monde que l'on ne le croit.
J'ai à peu près réussi à me débarrasser de mes phobies d'impulsion, même si elles reviennent parfois quand je suis très angoissée.
Une psy m'avait donné une technique assez efficace. Elle m'avait dit d'arrêter de voir mes phobies d'impulsion comme un ennemi qu'il fallait à tout prix repousser mais de plutôt les envisager comme ce qu'elles étaient : des simples pensées générées par un cerveau beaucoup trop inquiet qui cherche visiblement à nous alerter sur un risque plus ou moins Imaginaire (qui n'a souvent rien à voir avec le sujet des pensées d'ailleurs comme le dit bien l'article- quand on s'imagine que l'on fait du mal à notre enfant, le risque n'est pas du tout que l'on lui fasse vraiment du mal car ça, ça n'arrive jamais. Le risque identifié par le cerveau c'est plutôt la peur de mal faire pour le manque de confiance en soi. C'est juste que pour nous alerter le cerveau nous renvoie les images les plus choquantes possibles histoire de nous forcer à réagir).
Du coup la psy m'avait dit qu'il fallait juste essayer de laissez entrer la pensée par une oreille et la laisser ressortir par l'autre en réagissant le moins possible (la visualisation peut aider, on peut s'imaginer que la pensée est un train qui se contente de traverser le cerveau sans s'arrêter). En ne réagissant pas à la pensée, on renvoit un signal positif au cerveau car c'est comme si on lui disait "ah mais t'inquiète j'ai vu aussi qu'il y avait un risque mais c'est bon je gère pas de panique- moi ça ne m'inquiète pas " et les pensées intrusives perdent peu à peu en intensité.
Et même si c'est dur d'en parler, il ne faut pas en avoir honte. On n'irait pas reprocher à quelqu'un qui a la grippe d'avoir de la fièvre. De la même façon, on n'a pas à se reprocher d'avoir des pensées intrusives car c'est juste un symptôme (parfois très violent) d'un manque d'anxiété ou de confiance en soi. Mais ça ne veut absolument rien dire sur notre personnalité, et surtout ça ne veut absolument pas dire que l'on va passer à l'acte un jour, la psy me l'avait dit à plusieurs reprises, ça ça n'arrive jamais.
L'idéal étant quand même de se faire aider par un thérapeute si on en a la possibilité.
Courage à toutes les personnes qui souffrent de ce fléau, mais rassurez vous avec le temps ça se soigne très bien.