Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article : 5 personnes LGBTI+ nous donnent les conseils qu’elles auraient aimé recevoir ado
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Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article : 5 personnes LGBTI+ nous donnent les conseils qu’elles auraient aimé recevoir ado
@Chess Fenrir Force à toi, j'espère qu'aujourd'hui tu arrives davantage à trouver ta place...Ca m'aurait aidée si il y a plus de visibilité sur l'asexualité. J'aurais apprécié poser des mots là-dessus lorque j'étais au collège ou au lycée, au lieu de me sentir (encore plus) différente.
Mais bon, dans notre belle (non) société hétéronormé, c'est dur de dire qu'on n'a pas envie de sexe, qu'on aura sans doute jamais envie de sexe/relation...
@Léona B. Merci beaucoup, ça me fait chaud au coeur ton témoignage ! Et tu as raison, le chemin est encore long, même s'il y a un peu de mieux...Cet article est hyper cool, j'ai beaucoup apprécié le ton, la bienveillance et les témoignages, c'est une réussite totale !
La variété des sexualités présente est très chouette, et il y a un vrai travail à faire en terme de représentation des LGBTI+ dans les médias pour aider les plus jeunes à s'assumer, même si ça commence très doucement à s'améliorer.
@Olduvaï La première partie de ton commentaire est très intéressante, et j'avoue n'avoir jamais vu les choses sous cet angle... Disons les étiquettes qui concerne le genre, n'ont pas la même portée que des qualités, des défauts ou une profession, tout comme celle qui concerne la couleur de peau d'ailleurs.Merci pour l'article
Le passage sur étiquettes pas d'étiquettes, c'est une discutions qui me laisse pas mal perplexe. On se défini de bien des manières, par exemple psychologiquement : je suis impulsif, courageux, empathique.
Je peux me définir politiquement : je suis anarchiste, écologiste plutôt branché decroissant/autonome, libertaire, anticapitaliste.
Je peux me définir 'médicalement' : je suis handicapé, atteint d'endometriose, de douleurs chroniques, j'ai un C-PTSD, je suis myope, strabique.
Je pourrais aussi dire : je suis pauvre, je suis apprenti, je suis issu de la classe ouvriere, je suis parisien.
Et, certes, je suis trans, non binaire et gay.
J'ai du mal à voir en quoi ces trois derniers mots constitueraient plus des étiquettes que tous ceux que j'ai utilisé auparavant, j'ai le sentiment qu'on ne qualifie d'étiquette que ce qu'on politise ? Ou ce qui est pas essence politisé ? Autrement, ce ne sont que des mots, avec des definitions, qui nous décrivent ou non à un instant T
Il y en a qu'on met en avant lorsqu'on se présente, d'autres qu'on garde pour soi, d'autres dont ça ne nous viendrait même pas à l'esprit d'en parler, mais utiliser un mot dont la définition nous correspond pour parler de soi, ce n'est pas se coller une étiquette, c'est juste parler de soi avec les mots adéquats !
Sinon, je crois qu'ado, j'aurai aimé lire d'avantage que l'identité et la sexualité ne sont pas figés. Qu'on peut essayer, se tromper, utiliser des mots et les abandonner, qu'on en a le droit et que personne n'en a le droit et qu'il n'y a pas d'essence. C'est juste la quête d'identité de tout un chacun, c'est sain, ce n'est pas grave. Et que justement, les gens qui nous reprocheront de nous coller des étiquettes seront également celleux qui nous reprocheront de ne pas nous fixer, de changer, d'evoluer.
J'ai la chance d'avoir eu la conviction, d'instinct dès mon plus jeune âge que l'amour est toujours le même. Que l'important est qu'il soit sincère, qu'il soit adressé, qu'il nous fasse du bien. Ce n'est malheureusement pas une évidence pour tout le monde, ça aurait sans doute valu le coup d'en parler plus aux ados.